Nous rejoindre sur les réseaux

Coronavirus

Covid-19: pas de relâchement de la contrainte, les contrôles « s’accélèrent »

Article

le

covid-19:-pas-de-relachement-de-la-contrainte,-les-controles-« s’accelerent »

Le gouvernement esquisse une fin d’année encore sous contrainte pour les Français, attendant un réel reflux de l’épidémie de coronavirus avant d’envisager tout allègement du confinement.

« Le problème n’est pas d’aménager les règles d’aujourd’hui, le problème c’est de les respecter afin de ne pas prolonger l’état de confinement », a martelé vendredi sur Franceinfo le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin.

Le locataire de la Place Beauvau, qui a demandé en début de semaine aux préfets de la « fermeté » dans les contrôles du confinement décrété le 30 octobre, estime qu’il est temps « désormais de faire respecter un peu plus » cette mesure.

Au total, « il y a eu 100.000 verbalisations depuis le début du 2e confinement et 12.000 dans les dernières 24 heures, le rythme s’accélère », a-t-il précisé.

La veille, le chef du gouvernement Jean Castex avait fermé la porte à toute mesure d’assouplissement, notamment pour les commerces, qui devront attendre le 1er décembre pour espérer pouvoir rouvrir.

Cette lueur d’espoir ne les concerne toutefois pas tous, bars et restaurants étant d’emblée exclus.

« Sauver Noël »

Dans ce contexte, à quoi ressembleront les fêtes de fin d’année ? Si le gouvernement prépare les esprits depuis plusieurs semaines à « un Noël différent », en petit comité et sans grande célébration, la question des retrouvailles en famille n’est, pour l’heure, pas tranchée.

« Je ne vois pas de motif à ce stade pour modifier les règles », s’est borné à répondre Jean Castex jeudi, souhaitant pouvoir « permettre un nouvel allégement » du confinement pour les vacances de fin d’année.

« Je demande au gouvernement de sauver Noël », a demandé, avant la conférence de presse du Premier ministre, la présidente de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse (Libre!), lors d’un rassemblement d’écrivains et éditeurs en soutien aux libraires à Paris.

Symboliquement, l’exécutif a déjà accordé la vente de sapins de Noël en extérieur, dont les modalités doivent être précisées dans les prochaines heures.

Pour compenser la paralysie des commerces, les ministres de l’Économie et du Travail, Bruno le Maire et Élisabeth Borne, ont détaillé des dispositifs d’aide maintenus ou supplémentaires, qu’il s’agisse du prolongement du chômage partiel, des aides aux entreprises ou des loyers des commerçants, via un nouveau crédit d’impôt pour les bailleurs qui renoncent à leur loyers de novembre.

Pas suffisant!, rétorquent les commerçants, étranglés par la crise sanitaire. Plusieurs fédérations de commerçants ont même demandé l’interdiction du « Black Friday », qui doit se tenir le 27 novembre. Une mesure que le ministre de l’Économie a dit être incapable de mettre en œuvre, demandant un « geste patriotique » aux Français.

1 mort sur 4 dû au Covid

Sur le front sanitaire la situation continue de s’aggraver. Un mort sur quatre est lié au Covid-19 et 95% des capacités en réanimation sont occupées, a égrené avec gravité Jean Castex jeudi.

Lundi déjà, le directeur général de la Santé, Jérôme Salomon, alertait sur la situation du pays, soulignant que « le pic est devant nous ».

Jeudi soir, 418 nouveaux décès liés au Covid-19 ont été enregistrés à l’hôpital, après le record observé lundi (551 morts, le plus haut de la 2e vague), portant le bilan total à près de 43.000 morts depuis le début de l’épidémie.

En réanimation, ils sont près de 4.900 patients pour une capacité désormais de 7.700 lits, avec la possibilité de monter jusqu’à 10.400 lits.

Les hôpitaux et le personnel soignant, déjà mis à rude épreuve lors de la première vague, font face tant bien que mal. Conséquence de l’engorgement des hôpitaux, les opérations chirurgicales « non-urgentes » ainsi que de nombreuses consultations ont dû être déprogrammées.

Afin de « prévenir les éventuelles difficultés d’accès » à l’IVG pour cause d’engorgement des services hospitaliers, le gouvernement a de nouveau autorisé en début de semaine l’avortement à neuf semaines, contre sept habituellement.

Seul indicateur à porter une lueur d’espoir dans ce contexte sombre: le taux estimé de reproduction du virus (estimation du nombre moyen de personnes qu’un malade contamine) est repassé sous la barre du « 1 », a confirmé jeudi soir Jean Castex.

Click to comment

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Coronavirus

Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

Article

le

Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

Lire Plus

Coronavirus

Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

Article

le

Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

Télécharger l’application Le Singulier > IOS (iPhone) > Android (Samsung)

Lire Plus

Coronavirus

Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

Article

le

Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

Lire Plus

Les + Lus