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Covid-19: pas d’assouplissement du confinement en vue en attendant Castex

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Le statu quo devrait prédominer jeudi à l’heure où Jean Castex doit tenir un point d’étape sur le reconfinement, malgré les appels de commerçants à plus de souplesse et des interrogations sur un éventuel durcissement des restrictions pour les lycées.

La conférence de presse du chef du gouvernement est prévue à 18h, après le rituel désormais hebdomadaire du conseil de défense, qui devrait rendre d’ultimes arbitrages dans la matinée.

Mais deux semaines seulement après avoir ordonné un nouveau confinement, l’exécutif a fait savoir qu’il était encore « trop tôt » pour en évaluer pleinement ses effets sur la situation épidémique, même si le ministre de la Santé Olivier Véran avait évoqué des « frémissements » positifs.

« La baisse n’est pas suffisamment forte et on n’a pas suffisamment de recul pour savoir si ce n’est que conjoncturel ou tendanciel », explique-t-on dans l’entourage du Premier ministre en évoquant donc un exercice « surtout pédagogique » jeudi après-midi.

Même s’il dit constater « un petit ralentissement » de la propagation de l’épidémie, Jean Castex insiste dans le Monde sur le fait que « ce n’est certainement pas le moment pour desserrer la bride ».

Au moment d’annoncer le reconfinement, plus souple que celui adopté lors de la première vague au printemps, Emmanuel Macron avait donné rendez-vous aux commerçants mi-novembre afin d’évaluer une possible réouverture des magasins. Mais le ministre chargé des Relations avec le Parlement, Marc Fesneau, a fermé la porte mercredi à un changement « à ce stade », tout en disant « comprendre » la « détresse » des commerçants.

M. Castex pourrait tout de même vouloir donner des perspectives de calendrier, à six semaines du début des vacances de fin d’année, habituellement précédées d’une intense activité économique.

A cet égard, le président (LR) de Régions de France Renaud Muselier a appellé jeudi l’exécutif à « porter un message d’espoir », « rappeler que Noël restera une fête » et « fixer un calendrier précis des prochaines étapes ».

« Si on veut passer un Noël normal, chaque citoyen doit prendre ses responsabilités », répond une ministre. « Ca ne repose pas sur la décision d’Emmanuel Macron de faire Noël ou de ne pas faire Noël mais sur l’attitude de chacun », insiste-t-elle.

Symboliquement, l’exécutif a ainsi accordé la vente de sapins de Noël en extérieur, dont les modalités doivent être précisées d’ici vendredi.

« La deuxième vague progresse toujours »

Des enseignants ont, eux, demandé cette semaine une limitation du brassage des élèves, lors d’une journée de grève mardi assez faiblement suivie, tandis que plusieurs lycées ont vu des tentatives de blocage. Le ministre de l’Education Jean-Michel Blanquer avait annoncé la semaine dernière de nouvelles mesures pour limiter les risques de contamination dans les lycées, en autorisant davantage de cours à distance.

Faut-il encore donner un tour de vis dans les lycées? Mercredi, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal assurait qu' »aucune décision » n’était prise à ce sujet et invitait à se méfier « des rumeurs »: cette question figurera parmi celle tranchée jeudi et la réponse en sera détaillée par M. Blanquer, attendu aux côtés du Premier ministre.

Dans l’immédiat, le contexte sanitaire demeure préoccupant. « Le pic de l’épidémie est devant nous, la deuxième vague progresse toujours », avertissait lundi le directeur général de la Santé, le Pr Jérôme Salomon.

Interrogé jeudi sur franceinfo, l’épidémiologiste Arnaud Fontanet, membre du conseil scientifique, affichait son scepticisme sur une levée du confinement dès le 1er décembre: « on ne sera pas suffisamment bas pour pouvoir repartir comme on le souhaiterait », a-t-il affirmé.

Mais quelques indicateurs offrent aussi une lueur d’espoir. Le taux estimé de reproduction du virus, soit l’estimation du nombre moyen de personnes qu’un malade contamine, est repassé sous la barre du « 1 » selon l’application gouvernementale Tous AntiCovid (0,93), en attendant toutefois des chiffres consolidés.

De même, le taux d’incidence, qui mesure les nouveaux cas durant les sept derniers jours sur une population de 100.000 habitants, a commencé à baisser au niveau national la semaine dernière et le taux de cas positifs sur le nombre total de tests est repassé sous les 20%.

Mais 329 malades du Covid-19 sont encore décédés à l’hôpital mercredi. Plus de 42.000 personnes sont déjà mortes du Covid-19 en France. Et dans les services de réanimation, la situation se tend de jour en jour. Mercredi, 351 nouveaux patients en 24 heures ont rejoint ces lits, soit un total de 4.789 patients, sur une capacité totale et toutes pathologies confondues déjà portée de 5.000 à 6.400 lits et qui devrait bientôt passer à 7.500.

A plus long terme, l’exécutif s’active aussi sur le front des vaccins, quelques jours après l’annonce d’essais encourageants par les laboratoires américain Pfizer et allemand BioNTech.

Plus de 500 millions de dollars, dont 100 millions venant de la France, devraient être promis jeudi pour un dispositif visant à assurer à tous les pays un accès équitable aux tests, traitements et vaccins, ont ainsi annoncé les organisateurs du Forum de la Paix qui se tient à Paris et est consacré au monde de l’après Covid-19 et aux façons de sortir de la pandémie.

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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