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Covid-19: l’UE espère de premières vaccinations début 2021

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Dans un scénario « optimiste », l’Union européenne pourrait débuter au premier trimestre 2021 les vaccinations contre le Covid-19 qui continue de se propager partout dans le monde, des Etats-Unis à Gibraltar.

La situation sur le Vieux Continent est « très, très inquiétante » et « tous nos indicateurs vont dans le mauvais sens », a déclaré mercredi la directrice du Centre européen de contrôle des maladies (ECDC), Andrea Ammon, dans un entretien avec l’AFP.

Interrogée sur la date des premières vaccinations en Europe, elle a répondu: « en étant optimiste, premier trimestre de l’an prochain ».

Les laboratoires américain Pfizer et allemand BioNTech ont fait état lundi d’un vaccin « efficace à 90% » contre le Covid-19, selon les résultats préliminaires d’un essai encore en cours.

Mercredi, la Commission européenne a annoncé avoir approuvé un contrat avec les deux groupes pour acheter jusqu’à 300 millions de doses de leur vaccin.

Elle avait déjà conclu trois accords avec le suédo-britannique AstraZenaca, l’américain Johnson & Johnson (jusqu’à 400 millions de doses chacun), et le duo franco-britannique Sanofi-GSK (jusqu’à 300 millions de doses).

« Union de la santé »

Alors que les 27 Etats membres de l’UE font face à la pandémie en rangs dispersés, Bruxelles a dévoilé son projet d' »Union de la santé » pour se donner les moyens d’affronter les futures crises sanitaires, notamment en créant une nouvelle agence aux pouvoirs étendus, la Health Emergency Response Authority (HERA). Elle ne devrait toutefois pas voir le jour avant 2023.

En attendant, les pays européens multiplient les restrictions pour enrayer la deuxième vague de l’épidémie.

Dernière en date après la France, l’Angleterre et plusieurs autres, la Hongrie impose depuis mercredi un confinement partiel censé durer au moins 30 jours: les rassemblements sont interdits, les restaurants fermés, les événements culturels et de loisirs annulés et le couvre-feu étendu.

« Nous ferons des excursions ou ce genre de choses plutôt que d’aller au pub », se résignait un étudiant, Lorinc Fritz, rencontré dans un bistrot de Budapest quelques heures avant une fermeture prolongée.

La Grèce, déjà confinée depuis samedi, a décrété un couvre-feu (21H00-05H00) à partir de vendredi, après une hausse importante des contaminations quotidiennes entraînant « une pression » sur le système de santé.

En République tchèque, très durement touchée, le gouvernement a en revanche décrété la réouverture des écoles primaires pour les plus petits, premier allègement des restrictions dans ce pays depuis le début de la deuxième vague.

Et les bilans grimpent inexorablement: le Royaume-Uni, pays le plus durement touché en Europe, a dépassé mercredi le cap des 50.000 morts, l’Espagne celui des 40.000 morts, et l’Italie a dépassé le million de cas de Covid-19.

Côté football, le virus a entraîné l’annulation du match amical mercredi entre la Norvège et Israël, un cas de Covid-19 ayant été détecté dans l’effectif israélien.

Mis en isolement après avoir été testé positif, le sélectionneur suédois Janne Andersson manquera les prochains matchs contre la Croatie et la France en Ligue des Nations, tandis qu’en Allemagne, l’équipe du TSG Hoffenheim est devenue la première formation de Bundesliga placée en quarantaine, avec au moins cinq cas positifs.

Record de cas aux Etats-Unis

La pandémie a fait plus de 1.275.113 morts dans le monde depuis que le bureau de l’OMS en Chine a fait état de l’apparition de la maladie fin décembre, selon un bilan établi par l’AFP mercredi à 11H00 GMT.

Sur la journée de mardi, 10.601 nouveaux décès et 662.214 nouveaux cas ont été recensés dans le monde – des chiffres en hausse quasi constante.

De loin le pays le plus endeuillé par la pandémie avec près de 240.000 morts, les Etats-Unis vont de record en record. Près de 202.000 nouveaux cas y ont été dénombrés en 24 heures, selon le comptage mardi de Johns Hopkins, un chiffre en partie gonflé par des remontées de données du week-end.

Le président élu, le démocrate Joe Biden, a dressé en début de semaine les contours de son plan de lutte contre l’épidémie, dont il a fait la priorité numéro un de son futur mandat.

Un vaccin pourrait commencer à être administré aux personnes vulnérables aux Etats-Unis avant la fin de l’année.

Sous l’impulsion du président sortant Donald Trump, les autorités ont signé un contrat de 1,95 milliard de dollars avec Pfizer pour la livraison de 100 millions de doses, pour peu que le vaccin soit approuvé.

Le laboratoire ayant prévu de déposer d’ici la semaine prochaine une demande d’autorisation à l’Agence américaine des médicaments (FDA), la distribution ne serait plus qu’une question de « semaines », selon Alex Azar, secrétaire américain à la Santé.

Ailleurs, la Russie a revendiqué mercredi un taux d’efficacité de 92% pour son propre vaccin, le Spoutnik-V, et le Brésil a autorisé la reprise des essais cliniques du vaccin chinois CoronaVasc, suspendus lundi après la mort d’un volontaire.

D’autres pays – Japon, Canada, Royaume-Uni… – ayant également passé commande auprès de Pfizer, des ONG s’inquiètent d’une monopolisation des doses par les pays riches.

« Le vaccin sera efficace à 0% pour les personnes qui n’ont pas les moyens d’y accéder », a réagi Robin Guittard, porte-parole d’Oxfam France.

Gibraltar a annoncé mercredi son premier mort du Covid-19, une nonagénaire, et le Vanuatu, archipel du Pacifique, et la Mongolie ont enregistré leurs premiers cas de coronavirus.

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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