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Politique

Annulation du permis de construire du Lazaret : la réaction du Groupe Union des droites et des citoyens

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Annulation du permis de construire du Lazaret : la réaction du Groupe Union des droites et des citoyens
©LeSingulier

La Cour administrative d’appel de Toulouse a annulé le permis de construire de l’extension du village vacances Le Lazaret, inauguré le 26 juin 2019. Cette décision a suscité la réaction du Groupe Union des droites et des citoyens qui a accusé le maire François Commeinhes d’être une nouvelle fois dans le déni.

En juin dernier, la Cour administrative d’appel de Toulouse a pris une décision concernant une affaire opposant la commune de Sète et l’association village vacances du Lazaret, face à trois résidents. Cette décision portait sur l’extension du village vacances du Lazaret, pour laquelle le tribunal administratif de Montpellier avait déjà annulé le permis de construire le 18 mars 2021. La Cour d’appel a confirmé cette décision en jugeant que l’extension était illégale, et a annulé le permis de construire délivré par François Commeinhes à l’association du Centre familial du Lazaret.

Le Groupe Union des droites et des citoyens s’insurge contre la gestion de cette affaire par la majorité municipale. « Nous sommes, une nouvelle fois, très surpris par cette décision surtout que nous avons à plusieurs reprises interrogé la majorité municipale sur ce sujet concernant la portée de la modification du PLU. Les réponses apportées, à l’époque, sont donc mensongères si on tient compte de la décision des juges d’appel le 9 juin 2022 », déclare Sébastien Pacull, membre du groupe.

Le Groupe Union des droites et des citoyens s’inquiète également de l’impact de cette décision sur les projets futurs de la commune. « Au regard de ce nouvel épisode juridique pour la commune de Sète, nous ne pouvons plus voter en confiance sur les dossiers présentés en conseil municipal tant l’information que reçoit le Groupe Union des droites et des citoyens est bien différente de la réalité au vu de cette nouvelle décision de justice », ajoute Sébastien Pacull.

En réponse aux critiques, la majorité municipale a proposé une modification simplifiée du PLU pour contourner cette décision de justice et permettre la création de villages vacances dans cette zone. Cependant, le Groupe Union des droites et des citoyens est sceptique quant à l’issue de cette procédure de participation qui permet au public de formuler des observations auprès d’un commissaire enquêteur indépendant et impartial. « Une nouvelle fois, François Commeinhes fait courir des risques inconsidérés aux opérateurs du fait de ses manquements et ses mauvaises décisions dans le montage des dossiers », conclut Sébastien Pacull.

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À LIRE AUSSI > Sète : la justice annule le permis de construire pour l’extension du village vacances du Lazaret

Occitanie

Face à la Nupes, Carole Delga propose une revitalisation audacieuse de la gauche

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Face à la Nupes, Carole Delga propose une revitalisation audacieuse de la gauche

Carole Delga, la présidente de la Région Occitanie, critique l’état actuel du Parti Socialiste et propose des stratégies pour revitaliser la gauche française.

Carole Delga a publié une tribune audacieuse dans le NouvelObs, appelant à une refonte de la gauche en prévision des élections européennes. Elle critique fermement la Nupes, l’accusant d’avoir opté pour « l’affrontement stérile » plutôt que pour des propositions progressistes.

Dans un environnement politique de plus en plus polarisé, Carole Delga estime qu’une réorganisation de la gauche autour d’une union fondée sur la cohérence et la clarté des idées est essentielle. Selon elle, la gauche doit avoir une vision claire et cohérente pour contrer ce qu’elle décrit comme une Nupes « radicalement conservatrice, recroquevillée sur elle-même ». Carole Delga, fustige la Nupes qui a choisi l’affrontement plutôt que les propositions. Un choix qui, selon elle, fait apparaître la Nupes comme un parti rigide et résistant au changement. Elle appelle les dirigeants socialistes à réagir.

Carole Delga a souligné que l’objectif essentiel devrait être de construire une union de gauche, avec la clarté et la cohérence nécessaires pour gouverner efficacement la France. En s’effaçant, selon elle, la gauche républicaine, laïque, écologiste et européenne fait du tort à cette aspiration.

L’appel de Carole Delga à une réforme de la gauche met l’accent sur l’importance de respecter les idées et les opinions de tous les membres de l’alliance politique. Elle explique que la confiance des Français ne sera pas regagnée si les politiciens continuent à se mentir à eux-mêmes et, surtout, à mentir au public.

Carole Delga a également mentionné les succès de la gauche en Occitanie, soulignant les projets tels que le train à un euro, le salariat de médecins pour lutter contre les déserts médicaux, la gratuité des équipements scolaires pour les jeunes et un Pacte vert sans équivalent dans l’Hexagone.

La présidente de la Région Occitanie a conclu en appelant à un nouveau modèle français, porté par un large rassemblement qui connecte tous les secteurs de la société française. Elle plaide pour une stratégie qui libère les citoyens de la « peur et de la rage », en favorisant une démocratie sereine et inclusive. Dans cette vision, la présidente propose la création d’une Assemblée Citoyenne de gauche pour faciliter une participation politique plus large et plus engagée.

Carole Delga a terminé sa tribune en évoquant François Mitterrand, exprimant sa foi dans une gauche « du cœur et de la raison ». Elle plaide pour une « gauche du réel et du faire », capable de répondre aux crises démocratique, écologique et sociale qui se posent aujourd’hui à la France et à l’Europe.

La revitalisation de la gauche nécessite, selon elle, un engagement actif et une stratégie cohérente qui respecte la diversité des idées et des opinions au sein du parti. Elle critique ce qu’elle voit comme une tendance à la « caporalisation », où le débat se réduit à des positions polarisées « pro ou anti Nupes » sans égard pour les engagements et les contributions de longue date de nombreux membres.

La tribune de Carole Delga offre une critique nuancée de l’état actuel de la gauche française et propose des stratégies pour un renouveau et une union. C’est un appel à l’action pour une gauche qui agit « en lucidité face à l’Histoire », qui est prête à relever les défis de la crise démocratique, écologique et sociale de notre temps, et qui est animée par un projet « radicalement ambitieux et transformateur ».

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Politique

Éric Coquerel déclare recevable la proposition de loi pour abroger la réforme des retraites

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Éric Coquerel déclare recevable la proposition de loi pour abroger la réforme des retraites

Le président de la commission des Finances a jugé le texte du groupe Liot pour revenir à la retraite à 62 ans recevable. Pour les macronistes, il contrevient à l’article 40 de la Constitution qui stipule que toute proposition de loi doit être financée.

Sans surprise, le président Insoumis de la commission des Finances, Éric Coquerel, a annoncé ce mardi comme recevable le texte d’abrogation de la loi portant l’année de départ à la retraite à 64 ans, porté par le groupe centriste Liot, ouvrant la voie à son examen le 8 juin. « J’ai décidé de rendre recevable la proposition de loi sur l’abrogation du report de l’âge de départ à la retraite », a-t-il assuré ce mardi, lors d’une conférence de presse.

Le député LFI a revendiqué une « application souple » de la Constitution au nom de la défense de « l’initiative parlementaire » et du « droit de l’opposition ». « On a eu l’article 49.3, on a eu le 47.1, il serait bien que cette fois nous puissions aller au vote, ce serait la démocratie », a estimé l’élu. La décision de l’élu de Seine-Saint-Denis ne faisait guère de doute, malgré les ultimes pressions de l’exécutif, brandissant l’article 40 de la Constitution. Ce dernier dispose que les initiatives parlementaires ne sont pas recevables si elles aggravent les dépenses publiques.

Mais Éric Coquerel avait déjà clarifié sa position dans une tribune publiée lundi dans Le Monde. « À ceux qui brandissent le respect de la Constitution au sujet de l’article 40, je dis qu’en procédant de cette manière ils mettent à mal un droit constitutionnel bien plus important : celui du droit de l’opposition. Je rappelle qu’aucune démocratie ne fonctionne sans pluralisme politique » avait-il écrit.

Dans la foulée, le groupe de la majorité a dénoncé ce mardi matin « une décision partisane » et « une atteinte grave à nos institutions ». « L’irrecevabilité de la proposition de loi du groupe LIOT ne fait aucun doute », ont contesté les députés Renaissance, dans un communiqué.

Le groupe indépendant Liot (Libertés, indépendants, Outre-mer et territoires) et ses 21 députés ont mis sur la table cette proposition de loi d’abrogation au menu d’une journée le 8 juin dédiée aux textes du groupe (« niche »). Son patron Bertrand Pancher entend offrir par là une « sortie par le haut » à la « très grave crise sociale et politique » générée par la réforme des retraites.

La proposition Liot a le soutien de la gauche, du RN et de certains LR. Elle a une chance d’être adoptée le 8 juin en première lecture, étant donné la simple majorité relative dont dispose le camp présidentiel. D’où le branle-bas de combat en macronie, contre un texte taxé d’« irresponsable » et sans avenir. Ce mardi matin, la présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet fustigeait encore un texte « anticonstitutionnel ».

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Politique

Loi immigration : Gérald Darmanin propose aux Républicains de « travailler ensemble » sur le texte

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« C’est le texte le plus ferme de ces vingt dernières années », défend le ministre de l’Intérieur dans une interview accordée au journal « Le Parisien » publiée samedi.

« Chiche, travaillons ensemble ! » Dans une interview publiée samedi 27 mai dans Le Parisien (article réservé aux abonnés), le ministre de l’Intérieur propose aux membres du parti Les Républicains de travailler de concert avec le gouvernement sur le très controversé projet de loi immigration. Cette main tendue est une réponse aux propositions des leaders du parti, qui, dimanche, ont dévoilé dans Le Journal du Dimanche, deux propositions de loi offensives en matière de politique migratoire.

« C’est le texte le plus ferme de ces vingt dernières années », défend ainsi Gérald Darmanin dans les colonnes du Parisien. « Il y a des propositions, nombreuses, sur lesquelles nous sommes d’accord, a précisé le ministre. D’autres où ça ne sera pas possible. » En effet, l’élu du Nord fait la distinction entre les deux projets de loi proposés par les LR : la première, « un texte de loi ordinaire, correspond en grande partie à ce qu’il y a déjà dans notre projet de loi », a-t-il concédé. Toutefois, la seconde, « constitutionnelle, prévoit la sortie d’engagements internationaux de la France, comme la Convention de Genève de 1951 ou les traités européens, ce qui peut s’apparenter à un Frexit migratoire. On ne peut sérieusement, à la volée, modifier la Constitution ou nos engagements européens, sans un débat tranché par le peuple », souligne-t-il.

Ainsi, questionné sur les propositions de la droite qu’il souhaiterait conserver, Gérald Darmanin énumère : « Le conditionnement des visas, avec la modulation de l’aide au développement des pays concernés, à la mise en œuvre des laissez-passer consulaires, la discussion autour des mineurs non accompagnés, le contrôle à 360 degrés des demandes de titres de séjours. » Egalement interrogé sur un éventuel recours au 49.3, le locataire de la place Beauvau assure que « cette question ne relève pas de [s]a compétence ».

« Je pense que le sujet, c’est notre capacité d’intégration, poursuit Gérald Darmanin. Est-ce qu’on est assez exigeant avec les étrangers qui arrivent en France ? Non. A-t-on une capacité d’intégration suffisante ? Peut-être pas tout à fait. Est-on assez ferme pour expulser des étrangers délinquants ? Pas encore. Même si, dans la pratique, on a doublé en 2022 les expulsions des délinquants étrangers, la loi nous empêche d’aller plus loin. Sur ce point, on peut avancer avec les LR. »

Toutefois, cette main tendue à la droite ne suffira pas à faire voter le texte. Le ministre de l’Intérieur devra convaincre au sein de sa majorité, dont une partie reste divisée sur le sujet. « On est tous dans la même majorité », rétorque-t-il. « Je travaille très bien avec Sacha Houlié (figure de l’aile gauche), qui a un grand talent et le sens de l’intérêt du pays. Par ailleurs, j’ai proposé au MoDem et à Horizons de participer à la discussion avec les Républicains et les centristes du Sénat. »

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