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Virus: l’Angleterre allège les restrictions, l’Inde épuisée menacée par un cyclone

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L’Angleterre franchit lundi une étape majeure de son déconfinement, deux jours avant la France, malgré l’inquiétude face au variant indien tandis que la pandémie de Covid-19 continue de progresser en Inde, menacée en outre par un violent cyclone.

Les Anglais pourront désormais dîner à l’intérieur d’un restaurant, aller au pub ou assister à un match de foot au stade. Les retrouvailles à la maison sont de nouveau autorisées – mais limitées à six personnes ou deux foyers maximum -, de même que les vacances à l’étranger, même si seules quelques destinations sont exemptées de quarantaine au retour.

Certains vacanciers n’ont pas perdu de temps, comme Keith et Janice Tomsett, un couple de retraités âgés de 72 et 71 ans « impatients » de partir sur l’île portugaise de Madère, une des rares destinations non soumises à la quarantaine au retour au Royaume-Uni. « Après 15 mois à être restés enfermés, ça fait énormément de bien », a témoigné M. Tomsett, interrogé par l’agence PA à l’aéroport de Gatwick.

Pays le plus meurtri d’Europe par la pandémie de coronavirus avec près de 128.000 morts, le Royaume-Uni a vu sa situation sanitaire nettement s’améliorer après un strict confinement durant l’hiver et une campagne de vaccination menée tambour battant qui a englobé près de 40% de la population adulte.

Le Premier ministre britannique Boris Johnson a salué ce nouveau « jalon », mais a appelé à l’aborder avec « une grande dose de précaution ». Il a souligné que la propagation du variant indien était placée « sous étroite surveillance » et que des « mesures rapides » étaient prises pour le contrer.

Le nombre de cas attribués au variant B1.617.2 au Royaume-Uni a plus que doublé en une semaine, à plus de 1.300 la semaine dernière.

S’il s’avère très contagieux, la levée de presque toutes les restrictions en Angleterre, prévue le 21 juin, pourrait être remise en question, a indiqué le dirigeant conservateur.

Libertés retrouvées en France

La France est elle aussi à l’aube d’une semaine de libertés retrouvées, au moment où l’épidémie ralentit et où la campagne de vaccination atteint les 20 millions de premières injections.

A partir de mercredi, le couvre-feu sera repoussé de 19h à 21h et ce sera l’heure des réouvertures,avec une jauge réduite, des cinémas, des musées, des théâtres, des parcs zoologiques, des bibliothèques et de l’ensemble des commerces.

Quant aux bars et restaurants, seules leurs terrasses seront autorisées, à 50% de leur capacité et avec des tables de six maximum.

Côté épidémie, les signes sont encourageants, avec un nombre de malades du Covid en services de réanimation en baisse continue (4.255 dimanche, contre 5.005 une semaine plus tôt) et un nombre de contaminations en baisse également.

Mais si la courbe s’inversait de façon inquiétante, le président Emmanuel Macron a prévenu que des « freins d’urgence » pourraient être activés, alors que le directeur général de la Santé Jérôme Salomon a souligné que le pays n’était pas « à l’abri » d’une quatrième vague.

La pandémie de coronavirus a déjà fait plus de 3,3 millions de morts dans le monde, et continue de faire des ravages en Inde, où les hôpitaux sont saturés, les personnels soignants à bout de force et l’oxygène et les médicaments manquent.

« Les cas explosent »

Le vaste pays de 1,3 milliard d’habitants a recensé lundi 4.100 décès et près de 280.000 nouveaux cas de Covid au cours des dernières 24 heures, portant à près de 25 millions le total des contaminations depuis le  début de la pandémie.

Et les efforts déployés pour lutter contre cette deuxième vague de la pandémie sont fragilisés par l’approche du cyclone Tauktae, en passe de s’abattre lundi sur l’Inde.

Bombay, capitale de l’Etat du Maharashtra, est déjà inondée. Les autorités ont dû fermer lundi l’aéroport pendant plusieurs heures et demandé à la population de rester à l’abri après avoir dû, dimanche, évacuer 580 malades du Covid « vers des lieux plus sûrs » depuis trois hôpitaux de campagne.

Ailleurs en Asie, les autorités de Singapour ont imposé de nouvelles restrictions, dont la fermeture des écoles, face à une augmentation des cas. Et à Taiwan, relativement épargné jusqu’à présent par la pandémie, les écoles seront fermées à Taipei à partir de mardi.

« Nous nous inquiétons de ce que la poussée en Inde ne soit qu’un précurseur de ce qui va se produire ailleurs », a estimé lundi l’Unicef.

« Les cas explosent et les systèmes de santé sont mis à rude épreuve dans des pays proches comme le Népal, le Sri-Lanka et les Maldives ou lointains comme l’Argentine et le Brésil », a ajouté l’agence onusienne dans un communiqué.

Elle a estimé que les pays du G7 et des membres  de l’UE seraient en mesure de donner plus de 150 millions de doses de vaccins anti-Covid à des pays défavorisés, pour tenter de combler en partie l’inégalité vaccinale face à la pandémie.

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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