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Virus: l’Allemagne atteint le million de contaminations, l’Inde se prépare à produire un vaccin

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L’Allemagne a franchi vendredi le seuil du million cas de Covid-19 et les préparatifs s’accélèrent pour produire les vaccins attendus dans le monde entier, notamment en Inde.

Des incertitudes demeurent: le vaccin développé par le laboratoire britannique AstraZeneca et l’université d’Oxford nécessite « une étude supplémentaire », a déclaré jeudi le directeur général du groupe, après des critiques concernant les résultats annoncés. Le gouvernement britannique a annoncé vendredi avoir demandé à l’Autorité de réglementation sanitaire des médicaments (MHRA) d’évaluer le vaccin.

Mais les efforts se multiplient pour se préparer à les produire et vacciner la population à grande échelle.

Ainsi le Fonds souverain russe (RDIF) a conclu un accord avec Hetero, fabriquant indien de médicaments génériques, pour produire plus de 100 millions de doses du vaccin russe.

Des essais cliniques en phase II et III de ce vaccin Spoutnik V sont actuellement en cours en Inde. La production pourrait y commencer début 2021.

Des « demandes » pour plus de 1,2 milliard de doses de ce vaccin ont été faites par « plus de 50 pays », selon le RDIF. Il doit être notamment produit au Brésil, en Chine ou en Corée du Sud.

En prévision d’un vaccin début 2021, l’Allemagne se prépare à implanter des centres de vaccination à grande échelle, dans des centaines de lieux: halls de foire, salles de concert ou patinoires et vélodromes.

L’ancien aéroport Tegel de Berlin va devenir d’ici mi-décembre un vaste centre de vaccination.

Au Brésil, le président Jair Bolsonaro a fait savoir qu’il ne se ferait pas vacciner contre le coronavirus mais que le gouvernement organiserait « immédiatement » la distribution à ceux qui le veulent d’un vaccin approuvé par les régulateurs.

Près de 61 millions de cas de Covid-19 ont été officiellement dénombrés dans le monde depuis le début de la pandémie, et plus de 1,4 million de personnes y ont succombé.

Les pays qui ont enregistré le plus de nouveaux décès dans leurs derniers bilans sont les États-Unis avec 1.333 nouveaux morts, l’Italie (822) et le Brésil (691).

La deuxième vague frappe notamment l’Allemagne, longtemps considérée comme un bon élève dans la gestion de l’épidémie: 1.006.394 cas déclarés (+22.806 en 24H) et 15.586 décès (+426) vendredi.

Pour faire face, le pays va prolonger jusqu’à début janvier ses restrictions, entre fermeture des bars et restaurants et limitations de participants à des réunions privées.

Ayant invité sa population à ne pas partir à l’étranger durant les vacances de Noël, en particulier au ski, Berlin va demander à l’Union européenne d’interdire jusqu’au 10 janvier les séjours en stations de sports d’hiver pour freiner la propagation du virus.

Mais toutes les pays alpins ne sont pas sur la même longueur d’ondes: l’Autriche prévoit l’ouverture de ses pistes. Et en France, les stations pourront rouvrir pendant les fêtes mais les remontées mécaniques resteront fermées.

Alors que la Suisse voisine a rouvert ses pistes, les stations de ski italiennes ont des airs de villes mortes, avec leurs magasins, hôtels et restaurants fermés. Elles ont peu d’espoir de rouvrir avant Noël.

« C’est injuste qu’on reste fermés. Le ski, ce n’est pas comme une discothèque, on est seul et à l’air libre. En gérant bien la situation, on pourrait tous être ouverts » en Europe, juge Gianlorenzo Vaudagnotto, propriétaire de deux magasins de sport à Sestrieres (Italie).

Amélioration en France

Les conséquences économiques sont lourdes aussi sur les restaurateurs et commerçants fermés dans de nombreux pays.

A Sofia, la capitale bulgare, plusieurs centres commerciaux profitaient de leurs dernières heures d’ouverture pour le Black Friday, avant de fermer trois semaines en vertu de nouvelles restrictions gouvernementales.

Restaurants et cafés ne pourront proposer que des plats à emporter. Les fédérations d’employeurs ont prévenu que de nombreuses petites entreprises pourraient faire faillite.

En France aussi, les restaurants ont mis en place le « click and collect » et la livraison, pour renflouer les caisses, mais surtout garder le moral. « Je ne fais même pas 30% de mon chiffre d’affaires habituel (…) mais ça me console que les clients soient là », déclare Raphaël Rego, à la tête de « Oka », un restaurant brésilien étoilé à Paris.

Si l’amélioration de la situation en France se confirme, le confinement sera levé le 15 décembre pour être remplacé par un couvre-feu national, avec une exception pour les soirées du 24 et du 31 décembre.

Les petits commerces pourront rouvrir dès samedi, et les déplacements seront permis dans un rayon de 20 km et pendant trois heures. En revanche bars, restaurants et salles de sport garderont portes closes, au moins jusqu’au 20 janvier.

Après quatre semaines de confinement, l’Angleterre va aussi rouvrir début décembre les magasins non essentiels, mais la grande majorité des habitants continueront de vivre sous de sévères restrictions.

A Ramallah, en Cisjordanie occupée, les rues sont vides et les rideaux baissés vendredi, premier jour d’entrée en vigueur d’un couvre-feu imposé en soirée et le week-end pendant 14 jours pour lutter contre la circulation du virus.

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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