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Trump se recueille, sous les huées, devant le cercueil de Ruth Bader Ginsburg

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Le président américain Donald Trump s’est recueilli jeudi devant le cercueil de la juge progressiste de la Cour suprême Ruth Bader Ginsburg, provoquant des huées et quelques cris de protestation.

Portant un masque noir, accompagné de sa femme Melania, le locataire de la Maison Blanche a marqué un moment de silence face à dépouille de l’icône féministe décédée vendredi à l’âge de 87 ans.

La démarche est d’autant plus singulière que le milliardaire républicain, qui n’a jamais endossé les habits de rassembleur depuis son arrivée à la Maison Blanche, est peu coutumier des hommages aux personnalités n’étant pas de son bord politique.

Après quelques secondes de silence, des personnes présentes sur place ont manifesté leur colère, appelant à se mobiliser pour que l’ancien homme d’affaires de New York n’obtienne pas un second mandat.

Si la foule n’était pas très importante, la scène témoigne cependant du climat de tension régnant à Washington à moins de six semaines de l’élection présidentielle.

« Honorez son souhait », ont lancé certains dans une référence à la dernière volonté de la doyenne de la Cour Suprême qui ne voulait pas être remplacée avant l’investiture d’un nouveau président en janvier.

« Mon voeu le plus cher est de ne pas être remplacée tant qu’un nouveau président n’aura pas prêté serment », a confié la juge de 87 ans, quelques jours avant sa mort à sa petite-fille Clara Spera.

Donald Trump a mis en doute cette semaine les déclarations de cette dernière. « Je ne sais pas si elle (Ruth Bader Ginsburg) l’a dit », a-t-il déclaré, ironisant sur le fait que cela ressemblait à un communiqué rédigé par la présidente démocrate de la Chambre des représentants Nancy Pelosi.

« Imposteur »

Sans perdre de temps, le président républicain enclenchera samedi le processus de la succession de « RBG »: il doit annoncer depuis la Maison Blanche le nom de la juge qu’il souhaite nommer à ce poste très influent.

Cinq femmes, dont la magistrate Amy Coney Barrett, coqueluche des milieux religieux, et une juge conservatrice d’origine cubaine, Barbara Lagoa, ont été présélectionnées.

L’issue de vote de confirmation au Congrès fait peu de doute: les sénateurs républicains détiennent la majorité au Sénat, malgré la défection de deux élues qui estiment préférable d’attendre l’élection de novembre.

« Je pense que cela va aller très très vite », a prédit jeudi matin Donald Trump sur Fox Radio.

Ruth Bader Ginsburg est morte des suites d’un cancer, après avoir siégé pendant 27 ans à la Cour suprême.

Juste après son décès, la président américain avait salué la « vie exceptionnelle » de la juge. Mais leurs relations n’ont pas, loin s’en faut, toujours été apaisées.

En rupture avec un tradition solidement établie au sein de la vénérable cour, la juge avait, durant la campagne de 2016, exprimé publiquement ses préférences politiques.

Lors d’une interview, la doyenne de la Cour, nommée par le président Bill Clinton, avait qualifié le candidat républicain d' »imposteur ».

« Il n’a aucune cohérence. Il dit à tout moment ce qui lui traverse la tête. Il est vraiment égocentrique », avait-elle poursuivi.

« Elle a perdu la boule. Qu’elle démissionne! », avait réagi sur Twitter le magnat de l’immobilier.

La doyenne de la Cour suprême s’était par la suite excusée.

Et n’avait plus jamais ouvertement critiqué le 45e président des Etats-Unis.

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Europe

Les eurodéputés examinent une loi sur les violences faites aux femmes, une première

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Les eurodéputés examinent une loi sur les violences faites aux femmes, une première

Le Parlement européen se prononce sur une législation historique, mais des désaccords persistent quant à l’inclusion du viol dans la définition des violences de genre.

Le Parlement européen est sur le point de prendre une décision capitale en votant sur une loi visant à lutter contre les violences faites aux femmes au sein de l’Union européenne. Cette législation, première du genre, vise à criminaliser plusieurs formes de violences basées sur le genre, notamment les mutilations génitales féminines, le mariage forcé et le cyberharcèlement.

Le texte propose également d’améliorer l’accès à la justice et aux services de santé pour les victimes de ces violences, dans le but de garantir une protection adéquate à toutes les femmes de l’UE. Cependant, une question clé continue de diviser les États membres : la définition juridique du viol.

Le débat autour de cette question a été intense, certains pays soutenant fermement l’inclusion du viol dans la législation européenne, tandis que d’autres estiment que cette question relève de la compétence nationale. En conséquence, le texte soumis au vote ne comprend pas de définition commune du viol, ce qui a suscité des critiques et des inquiétudes quant à son efficacité.

Malgré ces désaccords persistants, les eurodéputés sont appelés à se prononcer sur cette législation cruciale, qui pourrait marquer un tournant dans la lutte contre les violences faites aux femmes en Europe. L’issue du vote aura des répercussions importantes sur la protection des droits des femmes et sur la capacité de l’UE à harmoniser les législations nationales en matière de violence de genre.

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Monde

Israël lance à son tour une attaque contre l’Iran, provoquant des tensions régionales

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Israël lance à son tour une attaque contre l'Iran, provoquant des tensions régionales

Les explosions en Iran suscitent des inquiétudes mondiales et des appels à la retenue.

Israël a lancé une attaque contre l’Iran, déclenchant des explosions dans plusieurs régions du pays, selon des médias aux États-Unis citant des responsables américains. L’agence officielle iranienne Irna a rapporté qu’aucun dégât majeur n’avait été signalé après les événements survenus à l’aube.

Selon le New York Times, l’attaque aurait été menée par de petits drones, potentiellement lancés depuis le territoire iranien. Cette action vise à démontrer à l’Iran que Israël est capable de frapper à l’intérieur du pays, selon le Washington Post.

Les tensions entre les deux pays se sont intensifiées après les tirs de drones et de missiles contre Israël le week-end précédent. En réponse à ces attaques, Israël aurait lancé cette offensive contre l’Iran. Bien que les explosions aient été signalées, elles n’auraient pas visé les installations nucléaires, selon l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) basée à Vienne.

Les médias américains rapportent que Israël aurait informé Washington de son attaque sur l’Iran. Cependant, le Pentagone n’a pas encore fait de commentaire à ce sujet. L’attaque survient alors que l’Iran a activé son système de défense aérienne au-dessus de plusieurs villes, selon les médias d’État iraniens. Ces événements coïncident également avec le 85e anniversaire du guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei.

La communauté internationale appelle à la retenue et à la désescalade. Plusieurs pays, dont l’Allemagne, l’Espagne, le Royaume-Uni et l’Italie, ont exprimé leur préoccupation et ont appelé à un apaisement des tensions. Les États-Unis, qui n’ont pas été impliqués dans l’opération offensive, ont également exhorté à la retenue. Le secrétaire d’État américain Antony Blinken a déclaré que les États-Unis surveillaient la situation de près.

En réponse à ces événements, l’Australie a appelé ses ressortissants à quitter Israël et les territoires palestiniens par crainte d’une régionalisation du conflit entre Israël et le Hamas.

Face à ces développements, la position de la France est axée sur la désescalade et la retenue au Moyen-Orient. Le ministre français délégué à l’Europe, Jean-Noël Barrot, a souligné l’importance de la prudence et a noté que le président Emmanuel Macron s’exprimera en temps voulu sur la situation.

Les appels à la désescalade se multiplient alors que la région reste sous haute tension, avec des préoccupations croissantes quant à une escalade potentielle des hostilités entre Israël et l’Iran.

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Europe

Ukraine: 11 morts dans une triple frappe russe sur une grande ville du nord

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Ukraine: 11 morts dans une triple frappe russe sur une grande ville du nord

Au moins 11 personnes tuées dans une triple frappe russe, l’Ukraine réclame un renforcement de ses défenses aériennes.

Une triple frappe russe a frappé la grande ville de Tcherniguiv dans le nord de l’Ukraine, faisant au moins 11 morts et 22 blessés, selon le ministre de l’Intérieur Igor Klimenko. Le président Volodymyr Zelensky a réagi en pointant du doigt le manque d’aide de l’Occident dans la défense du pays.

Le président Zelensky a déclaré que l’Ukraine manquait de défenses aériennes suffisantes pour empêcher de telles attaques. Il a déploré le fait que la Russie bombarde quotidiennement les villes ukrainiennes, utilisant des missiles et des drones explosifs, notamment pour cibler les infrastructures énergétiques du pays.

Face à une aide occidentale qui semble diminuer, l’Ukraine peine à intercepter ces attaques. Zelensky a exhorté ses partenaires internationaux à fournir davantage d’armements et de systèmes de défense aérienne pour renforcer la capacité de l’Ukraine à se protéger.

L’attaque sur Tcherniguiv survient dans un contexte où l’Ukraine tente de faire face à l’agression russe depuis plusieurs années. Fondée il y a plus de 1 000 ans, Tcherniguiv est une ville historique qui a été lourdement bombardée par l’armée russe depuis le début de l’offensive.

Dans un autre incident, des médias russes ont rapporté une attaque ukrainienne sur la base militaire de Djankoï en Crimée, avec des vidéos montrant des explosions impressionnantes au milieu de la nuit. Selon des sources, des missiles tactiques ATACMS fournis par les États-Unis à l’Ukraine pourraient avoir été utilisés lors de cette attaque.

Les pertes dans les rangs russes depuis le début de l’invasion de l’Ukraine, il y a deux ans, sont estimées à environ 50 000 soldats, selon des médias russes et britanniques. Les autorités russes ne divulguent pas officiellement leurs pertes, tandis que Zelensky a reconnu en février la mort de 31 000 militaires ukrainiens.

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