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Économie

Trump pousse Damas vers Israël après la levée historique des sanctions

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Le président américain a rencontré son homologue syrien à Ryad, l’exhortant à normaliser ses relations avec l’État hébreu dans la foulée d’une décision économique majeure.

Lors d’un entretien inédit en Arabie saoudite, le chef de la Maison Blanche a insisté pour que la Syrie s’aligne sur les accords d’Abraham, ces traités de normalisation conclus entre Israël et plusieurs nations arabes. Cette discussion, initialement prévue comme une brève formalité, s’est prolongée en présence de hauts dirigeants régionaux, dont le prince héritier saoudien et le président turc connecté à distance.

La veille, une annonce surprise avait marqué un tournant : les sanctions étouffant l’économie syrienne depuis des décennies seraient levées. Une mesure présentée comme un catalyseur pour la reconstruction du pays, mais aussi comme un levier diplomatique. Le dirigeant américain a répété cet argument devant les membres du Conseil de coopération du Golfe, soulignant que cette décision offrait « une chance réelle » à Damas, tout en rappelant les attentes liées à cette ouverture.

Parmi les exigences formulées : l’expulsion des factions palestiniennes considérées comme terroristes et une gestion plus stricte des prisons abritant d’anciens combattants du groupe État islamique. La réaction syrienne a été immédiate, avec des manifestations de joie dans les rues de Damas et des remerciements officiels envers les médiateurs saoudiens. Les analystes y voient une étape cruciale pour la réintégration internationale du pays, facilitée par des investissements prometteurs en provenance du Golfe.

Ce rapprochement intervient malgré les réserves israéliennes et dans un contexte régional complexe, où l’Iran et la question palestinienne restent des points de tension. Le déplacement du président américain, ponctué de contrats économiques faramineux, n’a pas été sans susciter des critiques, notamment sur des soupçons de conflits d’intérêts. Reste que cette séquence diplomatique ouvre un chapitre inattendu dans les relations entre Washington et Damas, avec des répercussions potentielles sur tout le Moyen-Orient.

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