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Économie

Trump joue l’apaisement : baisse des taxes chinoises et soutien à la Fed

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Le président américain tente de rassurer les marchés en annonçant un allègement des tensions commerciales et en confirmant son soutien au patron de la banque centrale.

Dans un revirement de ton, le locataire de la Maison Blanche a annoncé une réduction significative des droits de douane imposés à la Chine, tout en écartant publiquement l’idée de démettre le président de la Réserve fédérale. Ces déclarations ont immédiatement calmé les craintes des investisseurs, après des semaines de turbulences boursières.

Lors d’une intervention improvisée, le chef de l’État a reconnu que les taxes actuelles de 145% sur les importations chinoises étaient excessives. « Elles vont diminuer de manière substantielle », a-t-il affirmé, tout en précisant qu’un retour à zéro était exclu. Sans fournir de calendrier précis, il a évoqué des négociations en cours, se disant confiant dans la conclusion rapide d’un « accord équitable ».

Parallèlement, le dirigeant républicain a mis fin aux spéculations concernant Jerome Powell, dont il avait vivement critiqué la politique monétaire ces derniers mois. « Je n’ai pas l’intention de le remplacer », a-t-il déclaré, mettant un terme aux rumeurs qui alimentaient l’instabilité financière.

Cette double annonce intervient dans un contexte de guerre commerciale exacerbée, où Pékin impose désormais des taxes de 125% sur les produits américains en représailles. Les autorités chinoises ont par ailleurs appelé l’Europe et le Royaume-Uni à former un front commun contre ce qu’elles qualifient de « politique unilatérale » de Washington.

En coulisses, des responsables américains laissent entendre que les discussions progressent, malgré l’absence de confirmation officielle côté chinois. Un membre de l’administration a même comparé la situation actuelle à un « embargo de fait », soulignant l’urgence pour les deux géants économiques de trouver une issue.

Si les marchés asiatiques ont accueilli favorablement ces signaux d’apaisement, les observateurs restent prudents, rappelant les revirements fréquents de la diplomatie trumpienne. La balle est désormais dans le camp de Pékin, qui devra choisir entre escalade et compromis.

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