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Trump contre la science : une guerre sans précédent

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Le président américain mène une offensive radicale contre la recherche, provoquant l’exode des cerveaux et un vent de panique dans la communauté scientifique.

En moins de cent jours, l’administration Trump a déclenché une vague de mesures drastiques qui ébranlent les fondements de la recherche scientifique aux États-Unis. Réductions massives des budgets fédéraux, licenciements en série dans les agences publiques, censure de données sensibles et marginalisation des études sur le climat ou le genre : le monde académique est sous le choc. Pour de nombreux chercheurs, cette politique orchestrée marque un tournant historique, bien plus radical que lors du premier mandat du milliardaire.

La colère gronde au sein des universités et des laboratoires. Plus de 1 900 scientifiques ont signé une tribune alarmante, dénonçant une « décimation » de l’appareil scientifique national. Selon eux, ces attaques systématiques s’inscrivent dans un plan idéologique, le « Project 2025 », élaboré par des cercles conservateurs. Ce projet vise à démanteler des institutions accusées de propager un « alarmisme climatique » ou un « endoctrinement progressiste ». Une rhétorique reprise par des figures clés du gouvernement, comme le ministre de la Santé, connu pour ses positions antivax.

Les conséquences sont déjà palpables. De jeunes chercheurs prometteurs, découragés par ce climat hostile, envisagent de quitter le pays. La France et d’autres nations se positionnent pour accueillir ces talents en exil, allant jusqu’à proposer un statut de « réfugié scientifique ». Mais au-delà de la fuite des cerveaux, c’est la crédibilité même de la science qui est menacée. Certains redoutent l’émergence de pseudo-experts, soutenus par l’administration, qui pourraient remplacer les véritables spécialistes.

Pour les observateurs, cette offensive traduit une méfiance profonde de Donald Trump envers les faits scientifiques, perçus comme des obstacles à son leadership. Une « rage contre la science », selon une universitaire de Harvard, qui pourrait laisser des séquelles durables. Les dommages, préviennent les experts, pourraient prendre des décennies à être réparés. Entre désinformation et recul des libertés académiques, l’Amérique risque de perdre sa place de leader mondial de l’innovation.

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