Monde
Tiger Woods gravement blessé aux deux jambes dans un accident de la route
La star du golf Tiger Woods, 45 ans, a subi mardi matin des « blessures multiples aux jambes » nécessitant une intervention chirurgicale après une sortie de route et plusieurs tonneaux alors qu’il circulait, seul, au volant de sa voiture près de Los Angeles.
Le golfeur était encore « conscient » après l’accident, survenu peu après 07h00, et les secours l’ont extrait de son véhicule avec « des blessures graves aux deux jambes », a déclaré lors d’une conférence de presse un responsable des pompiers de Los Angeles, le chef Daryl Osby.
Tiger Woods était « lucide et calme » alors même qu’il était encore prisonnier de son véhicule accidenté, a souligné Carlos Gonzalez, premier policier à être arrivé sur les lieux.
Les secours ont dû utiliser un outil spécialisé et une hache pour extraire de sa voiture Tiger Woods, qui a ensuite été évacué vers un hôpital voisin disposant d’une unité de traumatologie, a précisé le chef Osby.
Dans un communiqué, l’agent de Tiger Woods a indiqué que le sportif « souffrait de blessures multiples aux jambes ». « Il est actuellement en salle d’opération », précisait Mark Steinberg à la mi-journée.
Selon le Los Angeles Times, le sportif souffrait d’une cheville brisée et de fractures aux jambes, dont une multiple.
Aucun autre véhicule ne semble être impliqué dans l’accident, selon les services du shérif du comté de Los Angeles, qui ont ouvert une enquête pour en élucider les circonstances.
Le shérif Alex Villanueva a précisé que ses hommes n’avaient trouvé « aucune preuve » laissant penser que Tiger Woods conduisait sous l’influence de stupéfiants, de médicaments ou d’alcool au moment de l’accident.
Le policier Carlos Gonzalez a estimé que Tiger Woods « a eu beaucoup de chance de s’en sortir vivant », citant notamment « la nature du véhicule » au volant duquel il se trouvait, un SUV de luxe, et « le fait qu’il avait bouclé sa ceinture de sécurité ». Le policier a relevé que la portion de route où le golfeur a vraisemblablement perdu le contrôle de sa voiture était propice aux accidents, sinueuse et au pied d’une descente.
Selon les premières constatations des policiers, Tiger Woods a franchi le terre-plein central et effectué plusieurs tonneaux, percutant au passage un arbre, avant de s’immobiliser sur le bas-côté.
Le shérif Villanueva a estimé que Woods circulait « à une vitesse relativement plus élevée que la normale » en descente, précisant qu’aucune trace de freinage n’avait été relevée.
Des images diffusées par les télévisions locales ont montré le SUV couché sur le flanc, le capot semblant très endommagé et les airbags déployés, dans la végétation bordant la route entre les localités de Rolling Hills Estates et Rancho Palos Verdes, au sud de Los Angeles.
Tiger Woods se trouvait dans la mégalopole californienne en raison d’un tournoi qu’il parraine, le Genesis Invitational, qui s’est achevé le week-end dernier.
15 titres en Grand Chelem
Récemment opéré du dos, pour la cinquième fois, il avait confié dimanche ne pas être sûr de jouer le Masters en avril. Le champion a remporté dans sa carrière 82 tournois du circuit américain de golf (PGA), à égalité avec le légendaire Sam Snead (1912-2002).
A son palmarès quasiment sans équivalent figurent 15 titres du Grand Chelem, soit trois de moins que son mentor Jack Nicklaus.
De nombreux golfeurs et sportifs lui ont envoyé des messages d’encouragement, comme l’ancien numéro un Justin Thomas ou la star de la NBA Magic Johnson.
Lui-même féru de golf et propriétaire de nombreux parcours, l’ex-président Donald Trump a également adressé ses voeux de rétablissement à Woods. « Remets-toi vite, Tiger. Tu es un vrai champion », a-t-il tweeté via un conseiller.
« Je n’ai aucun doute à ce sujet, il va revenir », a lancé plus tard le milliardaire lors d’une interview avec la télévision Fox.
Son prédécesseur Barack Obama a lui aussi souhaité un « prompt rétablissement » au champion. « Si nous avons appris quelque chose durant toutes ces années, c’est qu’il ne faut jamais considérer que Tiger est hors jeu », a-t-il écrit sur Twitter.
Tiger Woods (Eldrick Woods pour l’état-civil) avait largement dominé les tournois entre 1996 et 2008, conférant à son sport une notoriété qui dépassait l’audience de ses habituels adeptes.
Après un passage à vide lié à sa vie privée, notamment la révélation de nombreuses liaisons adultères, Woods avait réussi à revenir au sommet avant de s’effondrer de nouveau, victime de graves problèmes de dos.
Il avait alimenté de nouveau la rubrique des faits divers en se faisant arrêter, endormi au volant de sa voiture, sous l’emprise d’un cocktail de médicaments et d’antidépresseurs un soir de mai 2017 en Floride.
Il ne reviendra sur les greens qu’en janvier 2018, après plusieurs tentatives ratées et quatre opérations du dos, dont une arthrodèse, une douloureuse fusion de vertèbres.
En avril 2019, Tiger Woods avait de nouveau renoué avec le succès en remportant le prestigieux Masters d’Augusta à l’issue d’un improbable come-back.
Monde
Quatre otages israéliennes libérées à Gaza par le Hamas arrivées en Israël
Enfin libres après 477 jours de captivité, quatre jeunes soldates israéliennes ont été remises à la Croix-Rouge par le Hamas, marquant un tournant dans le conflit israélo-palestinien.
L’échange de prisonniers et d’otages entre Israël et le Hamas, orchestré dans le cadre d’une trêve fragile, a franchi une nouvelle étape ce samedi 25 janvier 2025. Quatre soldates israéliennes, capturées lors de l’attaque du 7 octobre 2023, ont été libérées par le Hamas et ont regagné Israël après plus d’un an de détention dans la bande de Gaza.
Le processus de libération a été soigneusement mis en scène. Les jeunes femmes, Daniella Gilboa, Karina Ariev, Liri Albag et Naama Levy, toutes âgées entre 19 et 20 ans, ont été présentées à la population de Gaza sur un podium, encadrées par des combattants masqués des Brigades Ezzedine al-Qassam et des Brigades al-Qods. Ces images, diffusées par le Hamas, montrant les otages souriantes et apparemment en bonne santé, avant leur transfert vers des véhicules de la Croix-Rouge.
Cet échange s’inscrit dans un accord plus large de cessez-le-feu, qui prévoit la libération de 33 otages israéliens en échange de près de 1.900 prisonniers palestiniens. À Tel-Aviv, la nouvelle de leur libération a été accueillie avec des cris de joie et des larmes de soulagement sur la « place des Otages ». Les familles des otages, plongées dans l’incertitude depuis des mois, ont enfin pu respirer, bien que l’angoisse persiste pour ceux dont les proches sont encore retenus.
L’armée israélienne, en charge de la réception des otages, a confirmé leur arrivée sur le sol israélien, tandis que les préparatifs pour la libération de 200 Palestiniens se poursuivaient. Parmi eux, certains seront renvoyés à Gaza, d’autres en Cisjordanie occupée, et une partie sera exilée hors des Territoires palestiniens, soulignant la complexité des négociations et les enjeux politiques et humanitaires de ces échanges.
La trêve, bien que fragile, a permis l’entrée de milliers de camions d’aide humanitaire dans la bande de Gaza, dévastée par plus de 15 mois de guerre. Cependant, l’ombre de la reprise des hostilités plane toujours, avec des voix parmi les proches des otages appelant à la libération de tous les captifs, vivants ou morts, avant la fin de la première phase de l’accord.
L’attaque initiale du Hamas le 7 octobre 2023 avait causé la mort de 1.210 Israéliens, majoritairement des civils, et avait entraîné la capture de 251 personnes, dont 91 sont encore à Gaza selon l’armée israélienne. En représailles, l’offensive israélienne a provoqué un bilan humain désastreux, avec au moins 47.283 morts côté palestinien, selon les données du ministère de la Santé du Hamas.
Cet échange de prisonniers et d’otages symbolise un moment de répit dans un conflit où chaque camp cherche à marquer des points, mais il rappelle aussi la douleur et l’incertitude des familles touchées par la guerre. La question de savoir si cette trêve pourra se transformer en une paix durable reste entière, avec des tensions toujours palpables des deux côtés de la frontière.
Monde
Guerre Ukraine : Vladimir Poutine « prêt » à parler à Donald Trump
Poutine se dit prêt à dialoguer avec Trump, tandis que la menace de sanctions plane sur la Russie. Une guerre « ridicule » selon Trump, qui pousse à la résolution rapide du conflit ukrainien.
Dans un contexte de tensions internationales exacerbées par le conflit en Ukraine, le président russe Vladimir Poutine a signalé, via son porte-parole Dmitri Peskov, sa disponibilité pour un dialogue avec son homologue américain Donald Trump. Cette ouverture intervient après que le président des États-Unis a menacé la Russie de sanctions économiques si elle ne parvenait pas à un accord avec l’Ukraine « maintenant ».
L’initiative de dialogue de Poutine se présente comme une réponse aux pressions croissantes de Washington. Dmitri Peskov a exprimé l’attente de la Russie pour un signal clair de la part des États-Unis, sans toutefois fixer un délai pour l’engagement des discussions. Ce message reflète une volonté de Moscou de ne pas rester isolé sur la scène diplomatique, tout en soulignant l’importance d’une approche multilatérale, incluant la prise en compte des arsenaux nucléaires de la France et du Royaume-Uni.
La menace de sanctions brandie par Donald Trump, via la plateforme Truth Social, vise à contraindre la Russie à une résolution rapide du conflit. Trump a qualifié la guerre de « ridicule » et a clairement indiqué que sans un accord imminent, des mesures économiques sévères seraient imposées sur les importations russes. Ce discours reflète une stratégie d’intimidation économique, visant à forcer un changement de position de la part de la Russie.
Le Kremlin, de son côté, a appelé à une réouverture des négociations sur le désarmement nucléaire, accusant Washington d’avoir rompu le dialogue sur ce sujet crucial. Cette accusation montre la complexité des relations russo-américaines, où chaque geste diplomatique est scruté et interprété comme un signe de force ou de faiblesse.
Ainsi, la situation actuelle illustre une impasse diplomatique où la menace de sanctions économiques et l’appel au dialogue se confrontent. La balle est désormais dans le camp des États-Unis, qui doivent décider de la manière dont ils souhaitent avancer dans cette crise. Les prochaines semaines seront déterminantes pour savoir si la pression économique et le dialogue ouvert par Poutine peuvent mener à une désescalade du conflit en Ukraine.
Europe
Le plus gros iceberg du monde menace la faune d’une île britannique
L’immense iceberg A23a, après des décennies de dérive, s’approche dangereusement de la Géorgie du Sud, mettant en péril la riche faune locale.
Un iceberg colossal, connu sous le nom d’A23a, se dirige inéluctablement vers l’île britannique de Géorgie du Sud, située dans l’Atlantique Sud. Détaché de l’Antarctique en 1986, cet iceberg de 3.800 km², équivalent à la superficie du département français du Tarn-et-Garonne, et d’une épaisseur de 400 mètres, a récemment repris sa course vers le Nord après avoir été piégé dans un vortex pendant près de 30 ans.
Ce phénomène naturel, qui s’apparente à une menace écologique, met en danger la biodiversité exceptionnelle de la région. La Géorgie du Sud est un sanctuaire pour des millions d’oiseaux, de manchots et de phoques, dont la survie dépend de l’accès à la mer pour se nourrir. L’arrivée de l’iceberg pourrait bloquer les accès aux eaux nourricières, provoquant potentiellement une catastrophe similaire à celle de 2004, où un autre iceberg avait entraîné la mort de nombreux animaux en les privant de nourriture.
L’iceberg A23a, désormais libéré de son emprisonnement, se trouve à seulement 280 kilomètres de la terre ferme. Cette proximité inquiète les scientifiques et les responsables de la conservation. Simon Wallace, capitaine d’un navire gouvernemental, a souligné l’imprévisibilité des trajectoires des icebergs, indiquant que leur passage à proximité est toujours un risque majeur pour la navigation et l’écosystème local.
L’augmentation des températures océaniques, due au réchauffement climatique, pourrait favoriser la formation et la libération de tels monstres de glace, rendant ces événements plus fréquents. Cette situation soulève des préoccupations quant à la résilience des écosystèmes polaires face aux changements climatiques.
Ainsi, l’observation de l’iceberg A23a et de ses impacts potentiels sur la faune de la Géorgie du Sud offre une illustration frappante des défis environnementaux auxquels nous faisons face. La communauté internationale doit se préparer à de telles éventualités, en renforçant les mesures de conservation et en surveillant de près l’évolution de ces phénomènes naturels exacerbés par le changement climatique.
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