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Économie

Taxis en colère : le gouvernement promet d’examiner leurs revendications

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Après des semaines de tensions, les représentants de la profession ont enfin été entendus par les autorités, qui s’engagent à réévaluer leurs propositions sous quinze jours.

La grogne des chauffeurs de taxi a trouvé un écho favorable auprès du gouvernement. À l’issue d’une rencontre avec les syndicats du secteur, le ministre de la Santé a annoncé l’ouverture de discussions pour revoir les modalités de rémunération liées au transport médicalisé. Les professionnels, mobilisés depuis plusieurs semaines, ont salué cette avancée, tout en restant vigilants quant aux suites concrètes.

L’une des principales demandes des taxis concerne l’abandon du forfait au profit d’un retour au compteur, ainsi qu’une meilleure prise en compte des temps d’attente lors des trajets hospitaliers. Les organisations professionnelles estiment que le système actuel, piloté par l’Assurance maladie, menace la viabilité économique de nombreuses entreprises, particulièrement en zones rurales.

Malgré ces déclarations encourageantes, la méfiance persiste. Devant le ministère de l’Économie, des centaines de conducteurs ont manifesté leur détermination, bloquant plusieurs artères parisiennes. Certains ont averti qu’ils ne lèveraient pas la pression tant que des engagements fermes n’auraient pas été pris. Des actions sporadiques pourraient également se multiplier en attendant la prochaine réunion.

En toile de fond, le conflit oppose aussi les taxis aux chauffeurs de VTC, accusés de concurrence déloyale. Le gouvernement a promis de renforcer les contrôles pour limiter les abus, une mesure qui a suscité l’ire des professionnels du transport rémunéré à la course.

Cette crise intervient dans un contexte où les dépenses de transport sanitaire ont bondi de 45 % en cinq ans, poussant les pouvoirs publics à chercher des économies. Les taxis redoutent que les nouvelles règles ne pénalisent davantage leur activité, déjà fragilisée. La prochaine rencontre, prévue dans quinze jours, sera décisive pour éviter une escalade du mouvement.

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