Sports
Sports – Qualifs Mondial-2022: Guy Stéphan « Finir le travail »
Il faut finir le travail » samedi contre le Kazakhstan pour se qualifier directement pour le Mondial-2022, lance Guy Stéphan, sélectionneur adjoint d’une équipe de France au « jeu attractif » et qui a su rebondir après l’échec de l’Euro grâce à un « débrief » réussi.
Q: La préparation de ce match décisif contre le Kazakhstan dure cinq jours, contrairement aux précédents stages où le temps était très réduit en raison de matches à rattraper. C’est un soulagement ?
R: « Pour avoir beaucoup plus d’éléments par rapport au choix de la fin de semaine, c’est évidemment mieux. C’est mieux aussi pour le Kazakhstan qui a le temps d’arriver, de se préparer. C’est vrai qu’on n’a pas l’habitude, surtout ces derniers mois. Le plus important, c’est que les joueurs vont avoir le temps de récupérer par rapport à leur dernier match (en club). »
Q: En cas qualification samedi pour le Mondial-2022, la préparation sera extrêmement réduite d’ici au tournoi…
R: « (Il coupe). Oui, mais il y a un match samedi. Je me rappelle bien de 1993 (défaites contre Israël puis la Bulgarie au Parc des princes, synonymes de non-qualification pour le Mondial-94, NDLR), j’étais au match. C’était exactement dans le même stade, il fallait prendre un point sur les deux matches et l’équipe de France n’en a pas pris. Il ne faut pas minimiser ce match contre le Kazakhstan, la qualification n’est pas acquise. On a fait ce qu’il fallait dans les premiers matches, on n’a pas perdu. Il faut finir le travail, il n’est pas fini aujourd’hui. »
Q: Après l’échec dès les huitièmes de finale à l’Euro cet été, y a-t-il eu une remise en question en profondeur pour ouvrir la voie au sacre en Ligue des nations en octobre ?
R: « Un débrief a été fait, mais ces choses-là restent entre nous. Maintenant, on est loin de tout ça. Il y a eu une autre compétition depuis et on l’a plutôt bien gérée. On a joué contre des équipes parmi les meilleures d’Europe, particulièrement motivées pour gagner la Ligue des nations et nous battre. Et on a réussi à surmonter cela. Ça amène du crédit au débrief qu’on a pu faire à la suite de l’Euro. C’est extrêmement difficile pour une équipe nationale de traverser les compétitions avec succès. Il y a eu l’Espagne en 2008, 2010 et 2012 qui était exceptionnelle. Sinon il faudrait remonter dans le temps avec le Brésil. Regardez l’Allemagne, championne du monde en 2014… et en 2018, ils ont explosé en étant éliminés dès le premier tour. »
Q: Le titre en Ligue des nations a-t-il remis les pendules à l’heure ?
R: « Indiscutablement. Ça a amené une autre lecture sur l’équipe de France et son jeu, qui a été attractif. A l’Euro, in fine on est éliminés, mais on a fini premiers de notre poule devant l’Allemagne et le Portugal. Quelquefois, il y a une lecture de l’instant. Nous, on essaye de prendre un peu plus de recul. »
Q: Récemment, le groupe a été oxygéné avec l’arrivée de nouveaux joueurs. En tant qu’adjoint, quel est votre rôle auprès d’eux ?
R: « Notre rôle, c’est surtout d’être très attentif, dans l’observation, aux joueurs qui peuvent d’après nous potentiellement avoir le niveau international. Ensuite, il y a une sélection qui s’opère et des joueurs comme Upamecano, Guendouzi, Koundé, Diaby, Tchouaméni, etc… qui amènent de la fraîcheur. Vous savez combien il y a de champions du monde dans la liste ? Sept sur vingt-trois, après le départ de Paul (Pogba, forfait), donc même pas la moitié. Il y a du changement en trois ans. »
Q: Olivier Giroud, non convoqué dernièrement, dit que le retour de Karim Benzema a entraîné un « déséquilibre tactique » avant l’Euro. Partagez-vous ce constat ?
R: « La tactique, c’est la répartition des rôles sur le terrain. Là, il y a eu une autre répartition des rôles. Par ce changement de système, avec trois défenseurs centraux et des joueurs de couloir, l’idée était de mettre dans les meilleures conditions nos trois joueurs offensifs. Il se trouve que c’est plutôt une réussite puisque ça a bien fonctionné contre la Belgique puis l’Espagne (en Ligue des nations) (…) Et ça permet de gagner encore une compétition. A titre personnel, j’étais particulièrement content puisque c’était le quatrième titre que je gagnais avec l’équipe de France, à deux époques et avec deux sélectionneurs différents. »
Q: Avant un cinquième au Mondial l’hiver prochain ?
R: « Je ne lis pas l’avenir (sourires). »
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Sports
JO d’hiver 2030 : les Alpes françaises, seule candidature retenue
La France est en passe d’organiser les Jeux olympiques d’hiver en 2030. Le CIO a écarté les autres candidatures en lice.
Les Alpes françaises sont en excellente position pour accueillir les Jeux olympiques d’hiver 2030, devenant ainsi la quatrième ville hôte de cet événement emblématique. Le Comité international olympique (CIO) a annoncé aujourd’hui que la France est la seule candidature retenue, marquant ainsi un moment historique dans l’histoire des Jeux olympiques d’hiver.
Le projet olympique, porté conjointement par les deux régions françaises d’Auvergne – Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur, a réussi à convaincre la commission exécutive du CIO grâce à son dossier de candidature solide et à une présentation convaincante lors du grand oral de 45 minutes. Cette décision fait suite à des mois de préparation et de compétition intense entre plusieurs nations aspirantes à l’accueil des Jeux olympiques d’hiver 2030.
La France a une longue histoire de réussite dans l’organisation des Jeux olympiques d’hiver, avec des précédents à Chamonix en 1924, Grenoble en 1968 et Albertville en 1992. Le choix des Alpes françaises comme hôte des Jeux olympiques d’hiver 2030 est le fruit d’un projet ambitieux qui met en avant 95 % de sites existants, de Nice au Grand-Bornand, en passant par Courchevel Méribel, Val d’Isère et La Clusaz.
Malgré une concurrence sérieuse de la part de la Suède et de la Suisse, la France a réussi à l’emporter grâce à la qualité de son dossier de candidature et à la solidité de son projet. Les Scandinaves avaient précédemment candidaté pour les Jeux olympiques d’hiver 2026, qui finiront par se dérouler à Milan-Cortina d’Ampezzo en Italie. Cependant, face à la puissance et à la tradition des sports d’hiver en France, ces deux pays ont été contraints d’abandonner leur candidature.
La décision finale concernant l’attribution des Jeux olympiques d’hiver 2030 sera officialisée en juillet 2024 lors de la session du CIO à Paris, juste avant le début des Jeux Olympiques d’été. Si tout se passe comme prévu, les amoureux du sport du monde entier auront rendez-vous dans les Alpes françaises pour une nouvelle olympiade hivernale mémorable en 2030.
France
Paris 2024 : « On ne va pas être prêts », selon Anne Hidalgo
Dans l’émission « Quotidien », la maire de Paris a annoncé mercredi du retard dans la préparation des JO 2024 à Paris d’un point de vue des transports en commun.
Alors que Paris se prépare à accueillir les Jeux Olympiques et Paralympiques en 2024, la maire de la ville, Anne Hidalgo, a récemment exprimé des inquiétudes concernant l’état de préparation des infrastructures de transport. Lors de son apparition dans l’émission « Quotidien » sur TMC mercredi soir, la maire socialiste a indiqué que Paris n’était « pas prête » en termes de transports, évoquant un nombre et une fréquence de trains insuffisants dans certaines zones.
La future station du RER E à la Porte Maillot a été spécifiquement mentionnée comme un point critique. « Il y a des endroits où les transports ne seront pas prêts parce qu’il n’y aura pas le nombre de trains et la fréquence », a précisé Hidalgo. Elle a également souligné les difficultés quotidiennes existantes dans le réseau de transport parisien et la lutte pour atteindre les niveaux requis de ponctualité et de confort.
Interrogée sur la responsabilité de ces retards, la maire a évoqué le rôle du gouvernement et de la Région Île-de-France, tout en reconnaissant sa propre implication dans le processus. Clément Beaune, ministre délégué chargé des Transports, a rapidement répondu en critiquant l’approche médiatique de Hidalgo.
Madame Hidalgo n’est pas là, ne participe pas aux réunions de travail mais a un avis pour les autres.
Quel sens du sérieux et du respect pour nos agents publics et pour les Parisiens ! https://t.co/LinbGJ0FZM— Clement Beaune (@CBeaune) November 23, 2023
Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France, a elle aussi commenté sur les réseaux sociaux, en insistant sur la nécessité de la participation active d’Anne Hidalgo aux comités stratégiques sur les transports.
#JeuxOlympiques&Paralympiques: Nous serons prêts avec @ratp @SNCFVoyageurs & @optile_idf. Je remercie tous leurs agents de leur mobilisation depuis des mois pour être à la hauteur! C’est un immense travail collectif qui ne devrait pas être dénigré par une maire absente @CBeaune https://t.co/sOU4HZLW5C
— Valérie Pécresse (@vpecresse) November 23, 2023
Outre les préoccupations liées aux transports, Anne Hidalgo a également abordé le sujet des personnes sans domicile fixe, pointant du doigt un autre défi majeur à relever avant les Jeux.
Les Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024 représentent un événement de grande ampleur pour Paris, avec près de 15 millions de spectateurs attendus. La promesse faite par les autorités d’assurer un accès 100 % public aux sites de compétition souligne l’importance cruciale de résoudre ces problèmes de mobilité dans un délai serré. La préparation de la capitale française pour cet événement mondial est désormais plus que jamais sous le feu des projecteurs.
Sports
Éliminatoires de l’Euro 2024 : l’équipe de France termine son année 2023 par un match nul en Grèce
Avant l’important Euro 2024 en Allemagne, Didier Deschamps, le sélectionneur de l’équipe de France, se retrouve face à un défi crucial. Avec seulement deux matchs amicaux programmés en mars, il lui faut prendre des décisions déterminantes sur la composition de son équipe. Cette année 2023 s’est achevée par un match nul (2-2) contre la Grèce, offrant à Deschamps matière à réflexion.
En dépit de l’équipe remaniée contre la Grèce, les leaders incontestés restent Kylian Mbappé et Antoine Griezmann, avec Mike Maignan comme gardien de but principal. Deschamps a figé pour l’instant la hiérarchie des gardiens, avec Brice Samba et Alphonse Areola en tant que remplaçants.
La défense semble également avoir ses favoris. Jules Koundé, malgré une performance mitigée contre la Grèce, garde son poste à l’arrière droit. Les frères Hernandez se disputent la place à gauche, tandis que la paire centrale Dayot Upamecano et Ibrahima Konaté, formée lors de la Coupe du monde, conserve la confiance du sélectionneur.
Le milieu de terrain s’articulera autour d’Aurélien Tchouameni, d’Eduardo Camavinga et d’Adrien Rabiot, ce dernier gagnant en leadership. L’attaque verra une compétition entre Ousmane Dembélé et Kingsley Coman pour l’aile droite, et bien qu’Olivier Giroud, à 37 ans, ne soit pas assuré d’une place de titulaire, son expérience reste précieuse.
Des joueurs comme Randal Kolo Muani et Marcus Thuram se détachent pour leurs récentes performances, augmentant leurs chances de figurer dans la liste finale. En défense, Benjamin Pavard, désormais désireux d’évoluer comme défenseur central, pourrait laisser sa place sur le côté droit à Jonathan Clauss.
Dans le secteur du milieu de terrain, Youssouf Fofana et le jeune Warren Zaïre-Emery, impressionnant avec le PSG, sont des noms à surveiller. La défense centrale, quant à elle, offre peu de place pour les nouveaux venus, malgré les efforts de joueurs comme William Saliba ou Jean-Clair Todibo.
Boubacar Kamara pourrait se frayer un chemin au milieu, tandis que Christopher Nkunku et le jeune Mathys Tel restent des options offensives à considérer en fonction de leur forme et progression.
Alors que 16 places semblent déjà attribuées, la concurrence reste féroce pour les 9 places restantes. Deschamps devra équilibrer expérience et jeunesse pour construire une équipe capable de briller en Allemagne en 2024.
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