Sète
Sète – Les prix explosent, les clients tournent en rond, où sont les dealers ?
Le sort des dealeurs est provisoirement réglé jusqu’à ce que les services de police relâchent la pression, qu’en est il de leurs clients ?
Tout cela tombe très mal pour eux car c’est la semaine des encaissements et les dealers ne sont plus là. Certains qui ont des fins de mois difficiles attendent depuis presque 15 jours la période d’encaissement pour pouvoir se ravitailler. Malheureusement pour les consommateurs le trafic est à l’arrêt complet depuis la fusillade qui a eu lieu jeudi matin.
Nos équipes sur place ont pu apercevoir un nombre hallucinant de clients qui tournent en rond et qui cherchent désespérément un morceau de résine de cannabis ou un peu de cocaïne. « Franchement ça fait chier, on va devoir monter à Montpellier maintenant pour un bout de shit ? C’est n’importe quoi », nous confie un « client ».
Avec une moyenne de 200 clients par jour sur le quartier de l’Ile de Thau, ce n’est pas moins de 600 consommateurs qui n’ont pas pu acheter leur consommation ces trois derniers jours.
Plusieurs personnes ont même partagé hier soir des messages sur le réseaux social Snapchat, « Où je peux trouver à fumer svp urgent ? Je suis en train de craquer ».
Les prix explosent à Sète
Conséquences de l’offre et de la demande les prix ont explosé depuis jeudi soir à Sète. Une hausse de presque 40% a été enregistrée par nos équipes.
« Il faut qu’ils légalisent car là c’est les fêtes et avec les moments difficiles qu’on vient de vivre on a besoin de décompresser », nous raconte un infirmier rencontré sur le quartier à la recherche de sa consommation. « C’est pas le moment de nous faire ça sérieux, on veut souffler », ajoute-t-il.
La répression est obligatoire vis à vis de la loi mais qu’est il mis en place médicalement pour venir en aide à ces nombreux consommateurs qui viennent s’approvisionner dans les points de deal et qui par la même action poussent ces jeunes de quartier à s’entretuer pour gagner toujours plus d’argent.
La situation dépasse le seul problème des dealers dans les quartiers et nous ramène à une société beaucoup trop dure à vivre pour les consommateurs qui sont de plus en plus nombreux partout en France et dans le monde.
La légalisation du cannabis serait elle un passage obligatoire pour apaiser les tensions dans les quartiers et réguler le trafic? Affaire à suivre…
Télécharger l’application Le Singulier > IOS (iPhone) > Android (Samsung) <
À LIRE AUSSI > Sète – Île de Thau: visite express de Francois Commeinhes
Sète
Sète : François Commeinhes accusé d’espionnage, deux élus quittent le conseil municipal
Coup de théâtre au Conseil Municipal de la ville de Sète, deux élus ont quitté ce soir le conseil municipal et accusent le maire de Sète d’espionnage.
La séance du Conseil Municipal, qui a débuté ce lundi à 17h30, s’est transformée en un véritable scandale politique lorsque deux élus d’opposition, Laurent Hercé et Philippe Carabasse, ont quitté précipitamment la séance pour protester contre les méthodes choquantes d’espionnage employées par la majorité municipale. Cette nouvelle affaire jette un voile sombre sur la démocratie sétoise et remet en question le respect de la fonction et de la sphère privée des élus de l’opposition.
Pour comprendre les origines de ce nouveau scandale, il faut remonter à juin dernier, lorsque Laurent Hercé, membre d’Europe Écologie les Verts, avait soulevé des préoccupations concernant le délai de réception des documents nécessaires pour préparer les séances du conseil municipal. Face à un nombre considérable de délibérations, certains documents pouvant atteindre jusqu’à 3000 pages, l’élu de l’opposition avait exprimé son mécontentement quant au manque de temps pour les examiner avant les séances du conseil municipal.
La situation a pris un tournant décisif pendant le Conseil Municipal de ce jour, lorsque l’élu écologiste a reçu une réponse écrite de François Commeinhes, répondant ainsi point par point à aux inquiétudes de l’élu. La réponse apportée par François Commeinhes a mis en lumière les contradictions présentes dans les déclarations de Laurent Hercé et lui a fourni des preuves écrites concernant l’heure à laquelle l’élu s’était connecté au site web contenant les documents administratifs. Ces éléments de preuve apportés par le maire de Sète pour sa défense, indiquent de manière explicite que la majorité municipale surveille le temps que les élus de l’opposition consacrent aux dossiers, confirmant ainsi l’existence d’une surveillance de leur fonction et portant atteinte à leur vie privée.
Devant la révélation de ces méthodes d’espionnage à l’encontre des élus de l’opposition, qui rappellent les pratiques des régimes totalitaires, Laurent Hercé a décidé de quitter la séance en signe de protestation, et Philippe Carabasse l’a rejoint en signe de solidarité. Les autres membres de l’opposition, peut-être ne mesurant pas complètement la gravité de la situation, ont opté pour la poursuite de la séance.
Contacté par notre rédaction, Philippe Carabasse a expliqué qu’il ne pouvait plus travailler dans de telles conditions et qu’il ne participerait plus, du moins pour le moment, aux séances du conseil municipal. Il a déclaré : « Tant que ces conditions de huis clos abusif, cette déconsidération systématique, ce mépris constant envers nous et notre travail continueront, nous resterons inutiles et enfermés dans une posture de roquet qu’ils continuent à jouer seuls. Nous espérons vivement que le Préfet intervienne dans cette situation, ou peut-être même qu’il y ait un sursaut de certains conseillers de la majorité. »
Cette nouvelle affaire d’espionnage des élus de l’opposition s’ajoute à une longue liste de problèmes politiques à Sète, dont le fichage et la répression des bénévoles du Collectif Bancs Publics [lire ici]. De plus, notre enquête récente a révélé des pratiques de censure sur les réseaux sociaux de la ville de Sète, remettant en question la liberté d’expression et la transparence de l’administration locale [lire ici]
Le système Commeinehs continue de plonger profondément, avec des élus de la majorité qui semblent cautionner par leur mutisme le fichage, la répression et la censure dont sont victimes les habitants de Sète, ainsi que les méthodes d’espionnage visant les élus de la République. De plus en plus de Sétois se demandent qui échappe à la surveillance, au fichage, ou à la répression aujourd’hui à Sète, ce qui suscite de sérieuses préoccupations quant à l’état de la démocratie locale et au respect des libertés civiques dans cette ville autrefois paisible.
Télécharger l’application Le Singulier > IOS (iPhone) > Android (Samsung)
À LIRE AUSSI > Sète : les administrés censurés sur les réseaux sociaux, une dictature 2.0
Sète
Sète : les administrés censurés sur les réseaux sociaux, une dictature 2.0
Une nouvelle enquête de notre rédaction révèle des pratiques de censure sur les réseaux sociaux de la ville de Sète, laissant les citoyens privés de leur droit à la liberté d’expression et remettant en question la transparence de l’administration locale.
Une enquête approfondie menée par notre rédaction a mis en lumière des pratiques inquiétantes au sein du service de communication de la ville de Sète. En particulier, sur les réseaux sociaux tels que Facebook et Instagram, la municipalité bloque de nombreux comptes et censure illégalement les commentaires, portant ainsi atteinte au droit fondamental à la liberté d’expression des citoyens. Cette manipulation vise à maintenir une image superficielle et sans faille de l’action municipale.
Au cœur de cette controverse se trouve le blocage de près de soixante comptes de manière illégale, empêchant ces citoyens de participer aux discussions et de remettre en question l’action de la majorité municipale. Cette pratique, bien qu’efficace pour maintenir une façade immaculée, va à l’encontre des principes démocratiques et du droit fondamental à la liberté d’expression. Vous trouverez ci-dessous la liste complète des comptes qui sont arbitrairement bloqués par la ville de Sète.
Cette situation de censure appelle à la prudence, d’autant plus qu’une jurisprudence existe en la matière. Un jugement de la Cour administrative d’appel de Paris, en date du 27 mars 2023, a clairement établi que la liberté d’expression en ligne revêt une importance cruciale pour la participation à la vie démocratique. Les restrictions à cette liberté doivent être « nécessaires, adaptées et proportionnées » à l’objectif poursuivi. Par conséquent, il est légitime de se demander si la municipalité de Sète respecte effectivement ces critères.
En plus du blocage de comptes, la municipalité de Sète a eu recours à une tactique de censure plus sournoise en masquant les commentaires dissidents. Cette manœuvre consiste à rendre les commentaires invisibles pour au public, à l’exception de leurs auteurs, créant ainsi l’illusion trompeuse que l’opinion publique est unanime dans son soutien aux actions municipales. Cette pratique vise clairement à étouffer la dissidence et à présenter une image déformée de la perception du public concernant les décisions de la ville.
Nous avons constaté que cette méthode de censure a particulièrement touché ces derniers mois les bénévoles du Collectif Bancs Publics et leurs partisans. Ils ont été massivement censurés sur les réseaux sociaux de la ville, de manière à ce que tout soutien à ce Collectif engagé dans la lutte contre le projet de parking souterrain sur la place Aristide Briand demeure invisible pour le grand public.
Ce qui est encore plus surprenant, c’est que même les élus de la majorité ne sont pas épargnés par cette politique de dissimulation lorsqu’ils commettent des erreurs.
Un exemple concret s’est produit lorsque l’adjointe à l’éducation et à la jeunesse, Corinne Azaïs, a publié un commentaire félicitant l’action du skipper Nicolas Rouger. Les commentaires sur ce post ont été rapidement occultés. Cette mesure radicale visait clairement à éviter de mettre en lumière un conflit d’intérêts manifeste, étant donné que Nicolas Rouger, bénéficiaire de subventions publiques de la ville, est en réalité le fils de l’adjointe à l’action sociale, Jocelyne Gizardin.
Un ancien employé du service de communication de la ville que nous avons pu joindre a témoigné sur cette pratique de censure sur des élus, expliquant que lorsqu’un membre de la majorité, tel que Corinne Azaïs, commet une erreur, « les commentaires sont simplement effacés ou masqués sans la moindre explication ». Cette démarche traduit une concentration du pouvoir entre les mains d’une poignée de personnes.
Plus troublant encore, cet employé a révélé que les élus cherchent régulièrement à communiquer avec le service de communication par le biais de messages privés (Messenger), comme n’importe quel citoyen pourrait le faire, dans l’espoir d’être mis en avant dans les publications. Cependant, il est formellement interdit aux membres du service de communication de la ville de répondre à leurs sollicitations.
Cette situation révèle une dynamique où le service de communication, dirigé par Emmanuel Noirot et supervisé par Véronique Clauwaert, qui a déjà été impliquée dans une affaire de fichage et de censure, semble exercer un pouvoir supérieur à celui des élus. Ceci met en évidence un sérieux problème de communication et de collaboration entre les services municipaux et les représentants élus de la ville.
Des observations ont également suscité des inquiétudes quant aux dépenses publicitaires excessives, au détriment des associations qui ont vu leurs subventions réduites, voire supprimées. Il est troublant de constater qu’environ 300€ par jour sont dépensés en publicité numérique, ce qui semble déconnecté des besoins de la population, d’autant plus que la ville affiche des taux de pauvreté record. Ce sujet sera l’objet d’une enquête approfondie à venir, afin d’éclaircir les dépenses publicitaires de la municipalité de Sète et leur impact sur la communauté locale.
Ces révélations s’inscrivent dans un contexte plus vaste de pratiques discutables au sein de la municipalité de Sète, mettant en évidence le pouvoir quasi absolu de François Commeinhes, qui semble peu enclin à tolérer la divergence d’opinions. Les critiques se font de plus en plus entendre, dénonçant ces méthodes de répression de la population et qualifiant cette censure en ligne comme une « dictature 2.0 ».
La pression sur le maire de Sète pour qu’il revoie ses pratiques et rétablisse la liberté d’expression des citoyens pourrait s’intensifier. Les sétois réclament davantage de transparence et une véritable démocratie, plutôt que de subir une censure et un contrôle de l’information rappelant les régimes totalitaires du passé.
À LIRE AUSSI > HLM de Sète : Un accord secret et une somme astronomique pour le départ de l’ancien directeur
Télécharger l’application Le Singulier > IOS (iPhone) > Android (Samsung)
Sète
HLM de Sète : Un accord secret et une somme astronomique pour le départ de l’ancien directeur
Le mystérieux accord de départ de Jean-Paul GIRAL, l’ancien directeur de l’Office Public de Sète Thau Habitat, soulève des questions sur la transparence financière au sein de cette institution publique de la Ville de Sète.
Le départ de Jean-Paul GIRAL, l’ancien directeur général de l’Office Public de Sète Thau Habitat, aurait pu passer inaperçu, mais une convention de rupture controversée signée entre lui et l’Office soulève des inquiétudes quant à la gestion et la transparence financière au sein de cette institution. Ces nouvelles révélations de notre rédaction mettent en lumière des pratiques opaques et soulèvent la question de savoir si les fonds publics ont été utilisés pour acheter le silence de l’ancien directeur.
Le 23 août dernier, le départ de Jean-Paul GIRAL a été officialisé par François Commeinhes, mais les raisons de son départ demeurent mystérieuses. La convention de rupture, que Le Singulier a pu consulter et qui s’étend sur dix pages, comporte des clauses de confidentialité et de non-dénigrement, visant à dissimuler son existence aux médias et aux groupes d’opposition politique.
L’article 8 de cette convention de rupture stipule que « les parties s’engagent à traiter la présente convention, ainsi que tout document, engagement et accord y afférents, comme strictement confidentiels ». De plus, Jean-Paul GIRAL s’engage à garder le silence sur le montant de son indemnité spécifique de rupture et sur les conditions de son départ, sans limitation de durée.
Selon nos informations, Jean-Paul GIRAL a reçu une indemnité de départ de 94 917 € en échange de son silence et de l’absence de dénigrement envers ses anciens collaborateurs. Cette somme apparaît disproportionnée, d’autant plus qu’il aurait été possible de recourir à une simple démission en cas de départ naturel, ou à un licenciement en cas de faute grave. La question qui se pose est : quel est le motif réel de son départ, et quelles informations pourraient être dissimulées par cet accord secret ?
Cette affaire suscite des interrogations quant à la justification d’un tel degré de confidentialité au sein d’une institution financée par des fonds publics, où la transparence devrait être une exigence fondamentale. Les citoyens ont le droit de connaître la manière dont leurs impôts sont utilisés, une notion que le maire de la ville de Sète et président de l’Office semble avoir du mal à appréhender après 22 ans de mandat.
Une nouvelle directrice controversée
Le 15 septembre dernier, le conseil d’administration de l’Office s’est réuni pour nommer la nouvelle directrice générale de l’Office Public de l’Habitat de Sète Thau Habitat, Vanessa LEBEL. Cependant, le choix de François Commeinhes suscite également des questions.
Vanessa LEBEL, qui a débuté sa carrière en tant qu’assistante contentieux à Toulouse Métropole Habitat, puis a occupé le poste de responsable recouvrement chez Promologis pendant de nombreuses années, semble être une spécialiste du contentieux. Selon une ancienne collaboratrice de Promologis que nous avons pu joindre, « ce choix est surprenant », nous confie-t-elle. Elle n’aurait tout simplement pas l’expérience nécessaire pour gérer une telle structure. Le fait qu’une experte en recouvrement soit nommée à un poste de direction au sein d’une institution de logement social suscite des préoccupations quant à la possibilité d’une augmentation des procédures d’expulsion.
De plus, une partie variable de son salaire, incluse dans son contrat, est liée à la réduction de la créance globale. Son salaire de 6 887 € brut mensuel, soit 82 645 € brut annuel, pourrait même atteindre 8 000 € par mois avec cette part variable. Ces chiffres sont considérablement plus élevés que les normes nationales pour des postes similaires et qui pourrait, comme pour son prédécesseur, s’accompagner d’une prime de confidentialité lors de son départ.
Ces événements récents à l’Office Public de l’Habitat de Sète Thau Habitat dessinent une toile de fond préoccupante. Entre les accords de départ clandestins et la nomination d’une nouvelle directrice au profil singulièrement orienté vers le recouvrement, l’avenir du logement social à Sète semble osciller entre ombre et lumière.
Télécharger l’application Le Singulier > IOS (iPhone) > Android (Samsung)
-
SèteEn Ligne 4 jours
HLM de Sète : Un accord secret et une somme astronomique pour le départ de l’ancien directeur
-
EuropeEn Ligne 5 jours
Guerre en Ukraine : la Pologne arrête ses livraisons d’armes à l’Ukraine
-
SèteEn Ligne 1 jour
Sète : François Commeinhes accusé d’espionnage, deux élus quittent le conseil municipal
-
SociétéEn Ligne 6 jours
Pénuries : le gouvernement oblige la vente de certains médicaments à l’unité
-
EuropeEn Ligne 7 jours
La France déroule le tapis rouge pour le roi Charles III et la reine Camilla
-
SèteEn Ligne 2 jours
Sète : les administrés censurés sur les réseaux sociaux, une dictature 2.0
-
PolitiqueEn Ligne 2 jours
Emmanuel Macron : Les points forts de l’interview – Inflation, Écologie, Niger, Arménie
-
FranceEn Ligne 13 heures
Disparition de Lina, 15 ans : ce que l’on sait de la disparition inquiétante
reilles jean claude
6 décembre 2020 at 18 h 03 min
je suis pour la légalisation du cannabis,même si je suis contre tout produit de stupéfiant qui détruit notre jeunesse. Je « rassure » le singulier la vente continu au centre commercial pas de la même ampleur mais des tout jeunes de 15 a 18 ans vendent, il faut reprendre le contrôle avant que ceux de la ville occupe le territoire. C urgent il faut une réelle politique en direction des jeunes,comme par exemple les responsabilisé en les incluant sur tout les chantier de sete,la loi de 2014 le permet le maire a le pouvoir dans l’appel d’offre d’inclure cette jeunesse met la loi ne l’oblige pas de plus le maire président de l’agglo la aussi il p appliqué cette loi.Après c une volonté politique. Un médiateur p régler des incivilités, par contre sur c jeunes qui n’écoute pas les parents comment faire ?
Anonyme
6 décembre 2020 at 21 h 23 min
les dealers sont au même endroit!!!!