Politique
Sète: la droite sétoise dénonce un manque de transparence du sytème Commeinhes
Les élus de l’union des droites à Sète ont fait le bilan des 18 mois du 4ème mandat de François Commeinhes. Sécurité, offre culturelle au rabais et appels d’offres suspects au Roquerols étaient au programme de cette conférence de presse.
Sécurité
C’est Cédric Delapierre qui a débuté cette conférence de presse. Le tout nouveau conseiller régional à la région Occitanie explique, « je retrouve le plaisir de travailler avec Sébastien Pacull que j’avais comme président des républicains de l’Hérault ».
Celui qui a adhéré au Rassemblement National au mois de mai 2021, attaque d’entrée sur la violence et les incivilités auxquels sont confrontés les Sétois au quotidien. « On rencontre beaucoup de personnes qui nous parlent des problèmes de sécurité. En ramenant mon fils en septembre 2020, je peux témoigner avoir vu une personne vers Auchan qui a traversé la rue avec une cagoule sur la tête et un pistolet à la main », raconte-t-il. « Dans mon lotissement, j’ai retrouvé ma voiture cassée, les deux vitres brisées et quatre de mes voisins dans la même situation que moi », ajoute-t-il.
Une offre culturelle pas au niveau
Sébastien Pacull s’est attaqué lui a une politique culturelle qui s’appauvrit dans la Ville de Sète. Selon lui, ce sont plus des effets de communication qu’une qualité de spectacle qu’on présente aux sétois et aux visiteurs, « nous sommes dans un maquillage esthétique plutôt que dans une réalité », fustige-t-il.
L’ancien président des Républicains de l’Hérault s’attaque aussi au centenaire Brassens, dont Jean-Claude Dugrip ancien directeur du cabinet du maire, aujourd’hui collaborateur au sein du cabinet, en est le directeur. « Nous avons demandé un bilan du centenaire Brassens, nous souhaitons savoir comment à été fait le choix des entreprises car on voit beaucoup de copinages la dedans », décrypte-t-il. « Sept demandes de documents administratifs sont en attente », ajoute-t-il.
Pour rappel, la Ville de Sète ne communique pas les documents administratifs aux citoyens et élus d’opposition qui souhaitent éclaircir les zones d’ombre de ce système politique opaque. Ce qui est contraire à la loi du 17 juillet 1978, qui donne un droit d’accès des citoyens aux documents administratifs.
Ou sont les grands projets ?
Les élus de l’union de droites se posent des questions sur les grands projets qui ne sont toujours pas là, « pendant la campagne électorale, nous avons eu droit à des panneaux dans beaucoup de lieux », expliquent-ils. « on nous a promis une promenade JB Marty piétonnisé, une rue révolution complètement rénovée, une place Stalingrad rénovée en septembre, le centre commercial de l’ile de Thau, mais on ne voit rien », ajoutent-ils.
Sébastien Pacull et Cédric Delapierre regrettent la construction du parking sous terrain de la place Aristide Briand qui va, « aspirer les véhicules dans le centre-ville ». Ils regrettent qu’il n’y ai jamais aucune concertation autour de ces projets d’envergure, comme le dénoncent beaucoup de sétois à travers nos articles.
Sébastien Pacull est aussi revenu comme l’ont fait les élus d’opposition de la gauche sétoise, sur les délais de travaux qui ne sont pas respectés et qui coûtent énormément d’argent à la collectivité. La qualité de finition, « laisse à désirer », ajoute-t-il.
A quelques jours d’intervalle, les oppositions politiques Sétoises semblent pour une fois en accord. Ils demandent tous un peu plus de transparence sur la gestion de la collectivité à laquelle Francois Commeinhes est toujours silencieux. Un silence assourdissant.
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Politique
Le PS prêt à négocier avec les macronistes et LR sur la base « de concessions réciproques »
Le Parti Socialiste, sous la direction d’Olivier Faure, se dit prêt à entamer des pourparlers avec les macronistes et la droite pour former un gouvernement temporaire.
Dans une démarche inédite, le Parti Socialiste (PS) montre une ouverture significative envers les macronistes et Les Républicains (LR) pour constituer un gouvernement d’unité nationale. Olivier Faure, Premier secrétaire du PS, a exprimé lors d’une interview sur franceinfo sa volonté de négocier des « concessions réciproques » afin de sortir de l’impasse politique actuelle. Cette proposition intervient dans un contexte où le pays ne peut se permettre de rester paralysé par les querelles partisanes.
La stratégie du PS repose sur un compromis temporel, envisageant la formation d’un gouvernement à durée limitée. Ce gouvernement serait le fruit d’une négociation préalable, orchestrée par un « préfigurateur » désigné par Emmanuel Macron. L’objectif est de trouver un terrain d’entente sur des sujets cruciaux, tels que les retraites, où le PS propose un gel de la réforme plutôt qu’une abrogation immédiate, afin de permettre une conférence de financement ultérieure. Cette approche pragmatique reflète une volonté de dialogue et de recherche de solutions concrètes.
Faure reconnaît que les discussions excluront les forces du Nouveau Front populaire, notamment les Insoumis, qui se sont auto-exclus du processus. Cependant, il invite Laurent Wauquiez et LR à participer aux négociations, sous réserve de concessions mutuelles. Cette ouverture illustre une flexibilité politique rare, où le PS accepte de faire des compromis sur des positions traditionnellement fermes, comme la réforme de l’ISF, où il envisage un rétablissement rapportant 15 milliards d’euros au lieu des trois initialement proposés.
Le PS, sans majorité absolue, se trouve contraint de naviguer dans un paysage politique fragmenté. Faure insiste sur le fait que son parti n’abandonne pas ses valeurs, mais qu’il est prêt à faire des concessions pour le bien commun. « Je suis prêt à entrer en discussion. Ça ne veut pas dire que je suis prêt à dire que je suis devenu macroniste », souligne-t-il, marquant ainsi une distinction claire entre compromis et reniement idéologique.
France
« Bavardage creux », « dérive préoccupante » : les politiques réagissent à l’allocution d’Emmanuel Macron
Emmanuel Macron, dans son allocution, promet un gouvernement d’intérêt général, mais les critiques fusent de tous bords politiques.
Dans son discours adressé à la nation, Emmanuel Macron a esquissé une vision de la France unie sous un « gouvernement d’intérêt général », une rhétorique qui se veut rassembleuse. Pourtant, ce message semble avoir rencontré un mur de scepticisme et de critiques de la part de ses adversaires politiques.
Adresse aux Français. https://t.co/irpXQN9qfN
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) December 5, 2024
Jean-Luc Mélenchon, leader de la France Insoumise, a vivement critiqué le discours présidentiel, le qualifiant de « bavardage creux et prétentieux ». Pour lui, l’utilisation de l’article 49.3 pour imposer des lois sans vote parlementaire est une atteinte directe à la démocratie, justifiant ainsi la censure du gouvernement Barnier. Cette censure, selon Mélenchon, n’est pas dirigée contre Barnier, mais contre la politique d’Emmanuel Macron lui-même.
De l’autre côté de l’échiquier politique, Jordan Bardella du Rassemblement National a également exprimé son inquiétude face à ce qu’il perçoit comme une « dérive préoccupante » de la macronie. Il suggère que le président s’éloigne des réalités du terrain et du peuple français.
Boris Vallaud du Parti Socialiste a quant à lui voté la motion de censure comme une « sanction d’un mauvais budget de la sécurité sociale », tout en appelant à un Premier ministre issu de la gauche. Cette critique vise non seulement le fond du discours mais aussi la forme, dénonçant une politique qui, selon lui, manque de considération pour les besoins sociaux.
Marine Tondelier, d’Europe Écologie Les Verts, a salué la prudence de Macron dans la nomination de son Premier ministre, mais n’a pas manqué de critiquer le ton « condescendant » du discours. Elle semble apprécier la retenue du Président dans sa précipitation à nommer un successeur à Barnier, mais déplore le manque de respect perçu dans son allocution.
Enfin, Rachida Dati, ancienne ministre, a indiqué que Macron devrait agir rapidement pour nommer un nouveau Premier ministre, reflétant une attente de décisions concrètes et rapides de la part du Président.
L’allocution d’Emmanuel Macron, bien que visant à rassurer et à fédérer, a plutôt suscité un concert de critiques, reflétant un fossé grandissant entre le chef de l’État et les représentants de diverses tendances politiques. Ce discours, loin de combler les divisions, semble les avoir accentuées, laissant le public informé dans l’attente de voir comment le Président répondra à cette vague de scepticisme.
France
Macron face à la nation : un rendez-vous à 20h pour dissiper le flou
Après la chute historique du gouvernement Barnier, Emmanuel Macron s’adressera aux Français jeudi soir. Une allocution attendue qui pourrait définir l’avenir politique du pays et du président lui-même.
La chute du gouvernement de Michel Barnier, renversé par une motion de censure à l’Assemblée nationale, a plongé la France dans une crise politique sans précédent depuis des décennies. Cette situation met également le président Emmanuel Macron sous une pression inédite, alors qu’il doit gérer à la fois une majorité relative fragilisée et des appels de l’opposition à sa démission.
Dans ce contexte tendu, l’annonce de l’Élysée d’une allocution présidentielle prévue à 20h jeudi suscite une attente considérable. Le chef de l’État, récemment rentré d’Arabie Saoudite, devra non seulement répondre à l’urgence politique créée par la chute de son Premier ministre, mais aussi rassurer un pays en quête de stabilité. Le silence persistant sur la nomination d’un successeur à Michel Barnier alimente les spéculations, renforçant l’importance de cette prise de parole.
Pour Emmanuel Macron, ce discours est une occasion cruciale de reprendre la main sur le récit politique. Il devra convaincre qu’il est encore en mesure de gouverner face à une Assemblée nationale frondeuse et une opinion publique de plus en plus critique. Ses opposants, notamment La France insoumise, ne manqueront pas de scruter chaque mot, prêts à amplifier la contestation si le message présidentiel ne répond pas aux attentes.
Alors que l’histoire de la Ve République n’a que rarement connu de telles impasses, l’intervention de 20h pourrait être déterminante pour définir non seulement les prochaines étapes institutionnelles, mais également l’avenir d’un mandat déjà marqué par des défis multiples. La France attend des réponses, et c’est désormais à Emmanuel Macron de les fournir.
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