Sète
Sète / Île de Thau : deux mineurs blessés par balles et un point de deal qui bascule
Après une accalmie de quelques mois, le quartier de l’ile de Thau à Sète, sombre à nouveau dans la violence. Plusieurs fusillades ont eu lieu cette semaine et deux mineurs blessés par balles se sont présentés aux hôpitaux du bassin du Thau.
À l’ombre de la reprise des festivités sur Sète et le bassin de Thau qui attirent bons nombres de touristes, le quartier de l’île de Thau à Sète bascule et inquiète habitants et autorités locales sur sa situation.
En effet depuis le mardi 21 juin 2022, l’un des deux points de deal du quartier de l’île de Thau a officiellement basculé aux mains d’une équipe marseillaise, c’est une première !
Depuis cette prise, les habitants du quartier de l’île de Thau découvrent ces nouvelles têtes et surtout une nouvelle méthode de travail extrêmement agressive qui choque et terrifie l’ensemble des habitants du quartier de l’île de Thau.
Chekpoints, contrôle et dépression s’installe chez les habitants
Les témoignages, les vidéos ne manquent pas depuis une semaine pour décrire avec précision la situation sur le quartier de l’île de Thau.
« Ils sont une quinzaine de jeunes qui ne sont pas les mêmes tous les trois jours. C’est une multinationale le truc. Rien à voir avec nos dealers locaux, c’est hyper structuré, violent et inquiétant », nous raconte un habitant.
Depuis ce point de basculement, la vie n’existe plus dans le quartier à la tombée de la nuit. Autrefois les habitants baladaient le long de l’étang et les enfants occupaient les aires de jeux dans différents endroits du quartier. Ils sont désormais cloîtrés chez eux comme si un couvre-feu était en vigueur en attendant que la situation évolue. « J’espère que les pouvoirs publics vont faire leur travail car un état de dépression et de fatigue s’installe chez les habitants. Ils ne vont pas tenir tout l’été comme ça », témoigne un acteur social qui intervient régulièrement sur le quartier auprès des habitants.
Des opérations de police régulières mais sans solution
Après une accalmie de quelques mois, les forces de l’ordre sétoises sont de nouveau à l’action pour ne pas perdre la main et le bénéfice du bon travail de fond réalisé sur le quartier ces derniers mois.
Selon nos informations, une soixantaine de personnes ont pu être interpellées cette année pour remettre de l’ordre sur le quartier, ce qui semble expliquer l’accalmie de ces derniers temps. « L’arrivée de cette équipe arrive au plus mauvais moment, et oui elle vient gâcher c’est vrai le travail réalisé ces derniers mois, à nous de tenir », nous rapporte une source policière.
Depuis l’arrivée des marseillais dans le quartier de l’île de Thau, les opérations de polices s’enchaînent. D’importantes saisies d’armes, de drogue et de gardes à vue sont effectives… Selon nos informations une quinzaine de jeunes marseillais auraient été interpellés depuis la venue de cette nouvelle équipe. « Tu en sort quinze du quartier, le lendemain quinze autres arrivent. C’est compliqué à gérer alors qu’on avait stabilisé le quartier », témoigne une autre source policière.
Deux mineurs blessés par balles cette semaine
C’est dans ce contexte que dans la nuit de vendredi à samedi, un jeune homme âgé de 17 ans a été blessé aux jambes par plusieurs balles de pistolet 9 mm. Il a été pris en charge par les pompiers à la station-service d’Auchan où Il aurait été déposé par un tiers. Le jeune homme a été conduit à l’hôpital tout proche. Plutôt dans la semaine c’est un autre mineur blessé par balles aux jambes qui s’est présenté aux urgences des hôpitaux du bassin de Thau.
Face à cette situation inédite, quelle réponse vont pouvoir apporter les pouvoirs publics dans les prochains jours face à ce point de basculement qui tient en otage l’ensemble des habitants du quartier de l’île de Thau ?
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Sète
Sète : Un plaisancier perd la vie en mer agitée, sans alerte météo annoncée
Malgré l’absence de vigilance spécifique dans l’Hérault, un plaisancier a perdu la vie et un autre se trouve en urgence absolue après une forte houle ayant chaviré plusieurs bateaux au large de Sète. La préfecture appelle à la prudence face à des conditions météorologiques imprévisibles.
Mercredi, un tragique accident en mer a coûté la vie à un plaisancier au large de Sète, tandis qu’un second individu, dans un état critique, lutte pour sa survie. Ces drames surviennent dans un contexte où aucun signal d’alerte météorologique n’avait été émis pour le département, bien que le Gard voisin soit placé en vigilance jaune vague-submersion par Météo France.
L’incident intervient alors que la France fait face à la dépression Kirk, qui poursuit son déplacement vers l’Ile-de-France. Le phénomène météorologique a déjà conduit à la mise en alerte de 32 départements, dont 21 pour des risques de pluie-inondation, dix pour des vents violents et trois pour des crues importantes. À 18 heures, mercredi, le bulletin météorologique faisait état de la montée des eaux dans certains territoires, dont la Seine-et-Marne, placée en vigilance rouge.
Dans l’Hérault, bien que le département ne soit pas directement concerné par ces alertes, les conditions en mer ont provoqué des vagues atteignant deux mètres, rendant la navigation extrêmement dangereuse. La préfecture a rapidement réagi, recommandant aux plaisanciers d’éviter de prendre la mer et conseillant à la population de ne pas se baigner ni de fréquenter les plages. Les autorités insistent sur le fait que, même en l’absence de vigilance officielle, les conditions peuvent rapidement se dégrader, augmentant les risques de noyade.
⚠️🚨🌊 Alerte | Très forte houle sur le littoral de l’#Hérault !
La mer est particulièrement agitée, avec formation de vagues dangereuses jusqu’à 2m. Le risque de noyade est très élevé.👉 Selon un premier bilan, 3 bateaux ont chaviré dans les secteurs de @villedesete et… pic.twitter.com/JnAHMU27L9
— Préfet de l’Hérault 🇫🇷 (@Prefet34) October 9, 2024
Sète
Sète : Un vautour fauve s’invite sur les toits du quartier du Barrou
Les habitants du quartier du Barrou à Sète ont eu une surprise de taille lundi soir, lorsqu’un imposant vautour fauve s’est installé sur les toits de leur quartier. Entre fascination et inquiétude, ce visiteur inhabituel a suscité de nombreuses réactions.
Lundi soir, le calme habituel du quartier du Barrou à Sète a été brusquement interrompu par l’apparition d’un visiteur des plus inattendus. Un vautour fauve, majestueux rapace dont l’envergure peut atteindre près de trois mètres, a choisi les toits du quartier pour une pause, provoquant stupeur et émerveillement parmi les résidents. Avertis par les aboiements persistants de leurs chiens, les habitants ont d’abord eu du mal à croire à cette scène inhabituelle. Pour s’assurer de la présence de l’animal, certains ont dû observer plusieurs fois, jusqu’à finalement prendre des photos pour immortaliser ce moment exceptionnel.
La présence de ce vautour à Sète est d’autant plus surprenante que ce rapace est habituellement observé dans des zones beaucoup plus rurales et accidentées. En France, les populations de vautours fauves sont principalement concentrées dans les Pyrénées, les Alpes et les Grands Causses, où des programmes de réintroduction ont permis de stabiliser et même d’augmenter le nombre de ces oiseaux majestueux. L’histoire de leur préservation est d’ailleurs remarquable. Au milieu du 20e siècle, l’espèce avait presque disparu du territoire français, victime de la chasse et de la transformation des pratiques agricoles. Ce n’est qu’à partir des années 1970, grâce à des mesures de protection rigoureuses et à des campagnes de réintroduction, que le vautour fauve a pu regagner ses territoires historiques.
Aujourd’hui, bien que principalement observés dans leurs zones de prédilection, ces rapaces peuvent occasionnellement être vus dans des lieux plus inhabituels, comme cela a été le cas à Sète. La Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO) explique que ces déplacements hors de leur habitat traditionnel peuvent être le fait de jeunes individus explorant de nouveaux territoires ou profitant des courants thermiques pour se déplacer sur de longues distances.
L’apparition de ce grand rapace dans le quartier du Barrou à Sète a toutefois généré une certaine inquiétude. Ne connaissant pas les mœurs de ce visiteur ailé, certains résidents ont rapidement mis leurs animaux domestiques à l’abri, craignant une éventuelle confrontation. Ces craintes, bien que compréhensibles, étaient en réalité infondées. Selon la LPO, le vautour fauve, malgré son allure impressionnante et son bec acéré, ne constitue pas une menace pour l’homme ni pour les animaux de compagnie. Principalement charognard, il se nourrit essentiellement de carcasses d’ongulés, jouant ainsi un rôle essentiel dans l’écosystème en éliminant les restes d’animaux morts.
Après avoir intrigué les habitants du Barrou pendant un moment, le vautour fauve a finalement déployé ses grandes ailes pour reprendre son vol, laissant derrière lui des souvenirs impérissables et des photos qui feront parler encore longtemps dans le quartier. Les spécialistes rappellent que, malgré son apparence imposante, le vautour fauve reste un animal sauvage, à respecter et à observer de loin pour éviter tout incident. Sa venue à Sète rappelle à quel point la nature peut nous surprendre, même au cœur de nos villes.
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Sète
Sète : La justice fait obstacle à l’expulsion d’un commerçant des Halles
La tentative de la commune de Sète d’expulser l’EURL Pedro’s Kingdom des étals n°110 et n°112 des halles vient de se heurter à un mur judiciaire. Le juge des référés a rejeté la demande de la municipalité, laissant l’exploitant en place pour l’instant.
L’histoire commence en décembre 2023, lorsque l’EURL Pedro’s Kingdom, exploitant des étals n°110 et n°112 des halles de Sète sous l’enseigne « Don Pepe », est informée de la fin de son occupation. La municipalité, en quête d’un nouvel exploitant, lance une procédure de mise en concurrence. En février 2024, un nouveau gestionnaire est désigné, prêt à prendre les rênes le 1er avril 2024.
Cependant, les choses ne se passent pas comme prévu. L’ancien exploitant reste en place, empêchant le nouveau gestionnaire d’entrer dans les lieux. Face à cette situation bloquée, la commune de Sète décide de saisir la justice en urgence, demandant l’expulsion immédiate de l’EURL Pedro’s Kingdom. La municipalité réclame également 3 000 euros pour les frais de justice et menace de recourir à la force publique si nécessaire.
Le juge des référés, se penche alors sur le dossier. Pour justifier une expulsion en urgence, la commune doit prouver que la situation cause un préjudice grave et immédiat à l’intérêt public. Mais après examen des arguments présentés, le juge conclut que la municipalité n’a pas apporté de preuves suffisantes pour justifier cette urgence.
Ainsi, la requête de la commune de Sète est rejetée. Le juge rappelle que les mesures d’urgence doivent être strictement justifiées et que, dans ce cas, l’absence de preuves claires et convaincantes ne permet pas de procéder à l’expulsion immédiate. L’EURL Pedro’s Kingdom peut donc rester sur les étals n°110 et n°112, du moins pour le moment.
Cette décision soulève des questions sur la gestion de cette situation par la commune. Pourquoi n’a-t-elle pas anticipé les difficultés liées à la transition entre les exploitants ? Et surtout, comment se fait-il qu’elle n’ait pas réussi à prouver l’urgence de la situation devant le juge ?
La commune de Sète a encore la possibilité de poursuivre l’affaire sur le fond, où les arguments des deux parties seront examinés plus en profondeur. Mais pour l’instant, l’EURL Pedro’s Kingdom reste en place, et la municipalité doit revoir sa stratégie.
Cette affaire met en lumière les complexités et les défis auxquels les autorités locales sont confrontées lorsqu’elles doivent gérer les espaces publics et les relations avec les commerçants. Elle rappelle également l’importance de préparer des dossiers solides et bien documentés lorsqu’il s’agit de mesures d’urgence.
Ainsi, les halles de Sète continueront d’abriter ‘Don Pepe’ pour un certain temps encore, tandis que la municipalité réfléchit à ses prochaines étapes. L’attention est désormais focalisée sur la suite de cette saga judiciaire, qui pourrait bien réserver encore quelques surprises compte tenu du manque de rigueur manifesté par les services de la commune.
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Anonyme
4 juillet 2022 at 10 h 33 min
Peut être que ´IGPN devrait venir voir ce qui se passe. Car nous voyons des choses irréelles ce n’est pas que dans les films. Quand on voit des policiers copiné avec le grand responsable de ce Four on ce dit que peut être les Marseillais vont sauver notre quartier.
Latchache
10 juillet 2022 at 10 h 29 min
Qui n’a pas dans sa famille ou ami des flics?.Il n’y a pas que dans les films que des journalistes qui écrivent que de la merde, ont des relations douteuses avec un policier de leur famille ou un ami d’enfance avec qui on a grandi au quartier. Ou mieux encore être membre d’une grande famille de dealers Sétois qui ont plusieurs fours. Alors laissons travailler ces flics qui essaient de nettoyer notre quartier de ces trafiquants qui vendent de la mort à nos enfants
anonymepourmoiaussi
6 juillet 2022 at 5 h 53 min
Peut-être que notre cher Maire devrait placer Monsieur YONI RAGIONERI,comme pour le football club
entre autres.
Et puis on en parle de tout les commercants et fils de bonne famille ou pas grand consommateur de cocaine qui non pas un nom venant de l’Afrique du nord !!!!!!!!!!!!! chuuuut….