Nous rejoindre sur les réseaux

Politique

Présidentielle: objectif « victoire » pour Pécresse dans son premier discours de campagne

Article

le

presidentielle:-objectif-« victoire »-pour-pecresse-dans-son-premier-discours-de-campagne

Objectif « victoire » : au terme d’une semaine consacrée à consolider l’unité de sa famille politique, Valérie Pécresse tenait samedi son premier grand discours de campagne, avec un projet « radical » mêlant ordre, liberté et « fierté française ». 

« Il y a quelques semaines, on nous disait enterrés, divisés, perdus. Mais nous sommes de retour, en ordre de bataille, pour la victoire », a lancé la candidate LR à la présidentielle, en se présentant comme « gaulliste, libérale et sociale ».

Dans un hommage appuyé, elle a salué ses anciens rivaux à la primaire Eric Ciotti, Michel Barnier, Xavier Bertrand et Philippe Juvin, à qui elle a rendu visite l’un après l’autre cette semaine, et qui « ont fait des choix d’hommes d’Etat » en la soutenant avec « panache, loyauté et amitié ».

« Mon projet est radical car la situation l’exige », a ajouté Valérie Pécresse, qui tenait son discours à la Mutualité où elle a réuni le matin les cadres du parti. Le grand meeting initialement prévu porte de Versailles avait dû être annulé en raison du Covid.

Ouvrant la journée, la maire du 8e arrondissement Rachida Dati s’était félicitée de la « dynamique que bien peu auraient imaginée il y a encore quelques semaines », alors que Valérie Pécresse a bondi dans les sondages dont certains la donnent gagnante de la présidentielle.

Dans son discours, Valérie Pécresse a assuré qu' »il n’est pas question de laisser l’avenir de la France entre les mains de l’immobilisme » d’Emmanuel Macron, qui « a si peu réformé et tant dépensé ». Ni « de l’extrémisme qui se nourrit de nos problèmes sans vouloir ni pouvoir les résoudre », a-t-elle ajouté en allusion aux candidats d’extrême droite Eric Zemmour ou Marine Le Pen.

« Redresser la France »

Se fixant pour objectif de « redresser la France en cinq ans et d’ici 10 ans en faire la première puissance européenne », elle a lancé les grandes lignes de son programme en plaidant pour la « liberté ».

« Nous laisserons aux entreprises le pouvoir de sortir des 35 heures » et « nous nous battrons pour que le travail paye davantage », a-t-elle assuré, plaidant pour porter l’âge de la retraite à 65 ans et alléger la taxation des successions.

Promettant de soutenir les forces de l’ordre « et pas du bout des lèvres » et de donner à la justice « tous les moyens nécessaires pour faire appliquer les sanctions », elle s’est aussi engagée à « stopper l’immigration incontrôlée, casser les ghettos, restaurer la sécurité ».

Sur l’écologie, la candidate a promis de « relever le défi climatique par l’innovation » car « la France ne supporterait pas la décroissance ».

Il faut aussi « une école de l’exigence et de l’ascenseur social » et refaire des familles « un pilier porteur de la société », a plaidé celle qui compte être « une cheffe de guerre à chaque fois que la France sera menacée ».

Car « vous n’avez pas à rougir d’être Français, et c’est cette fierté française que je veux restaurer », a ajouté Valérie Pécresse en vilipendant les « mouvements wokistes ou indigénistes » et les « déboulonneurs de statues ».

« Sois toi-même et tu nous amèneras la victoire, » avait lancé dans la matinée le président de LR Christian Jacob en se félicitant d’un parti « totalement mobilisé » derrière la candidate.

Chacun des battus à la primaire se verra représenté dans l’organigramme aux côtés du directeur de campagne Patrick Stefanini. Alexandra Borchio-Fontimp (équipe Ciotti) a annoncé sur twitter qu’elle serait directrice de campagne déléguée.

Autres membres de l’organigramme, selon des informations du Figaro confirmées par l’entourage de la candidate: Vincent Chriqui (équipe  Bertrand), Marie-Claire Carrère-Gée (équipe Barnier) et François Varlet (Juvin) seront directeurs adjoints, Daniel Fasquelle trésorier, et Gérard Larcher directeur du comité de soutien.

Télécharger l’application Le Singulier > IOS (iPhone) > Android (Samsung)

Politique

Le congrès du PS aura lieu en juin, Olivier Faure candidat à sa succession

Article

le

Le congrès du PS aura lieu en juin, Olivier Faure candidat à sa succession

Le Parti socialiste se prépare à un tournant décisif, le congrès de juin déterminera son avenir politique.

Le Parti socialiste (PS) se trouve à un carrefour de son histoire avec la tenue de son congrès en juin prochain. Ce rendez-vous crucial déterminera non seulement la ligne politique du parti pour les années à venir, mais également son leadership, avec la candidature d’Olivier Faure à sa propre succession.

Olivier Faure, actuel premier secrétaire du PS depuis sept ans, a confirmé sa volonté de continuer à guider le parti. Il a exprimé le besoin de conclure le travail entamé, visant à renforcer l’unité de la gauche et à reconquérir l’électorat perdu. Sa stratégie repose sur l’idée d’une gauche unie, capable de faire front commun contre la droite et l’extrême droite. Cette vision se traduit par un soutien à la Nouvelle France Populaire (NFP) et à une alliance des forces progressistes.

Cependant, ce choix n’est pas sans opposition. François Hollande, ancien président de la République, bien que n’étant pas encore officiellement candidat à la succession d’Olivier Faure, milite pour un renouvellement du parti. Il prône une rupture avec la ligne politique incarnée par la France insoumise, cherchant à repositionner le PS sur l’échiquier politique. Cette divergence de visions soulève des questions fondamentales sur l’orientation future du parti : doit-il se rapprocher des forces de gauche radicale ou se démarquer pour retrouver son autonomie ?

La bataille pour la direction du PS est aussi une lutte pour la désignation du candidat à la prochaine élection présidentielle de 2027. Le chef du parti aura une position privilégiée pour cette course, ce qui ajoute une dimension stratégique à ce congrès. Olivier Faure, en se présentant, montre sa détermination à mener cette campagne, tandis que ses détracteurs, emmenés par Hollande, espèrent un changement de cap qui pourrait bouleverser l’équilibre interne du parti.

Le congrès de juin sera un moment de vérité pour le Parti socialiste. Il devra trancher entre une continuité marquée par l’unité de la gauche sous la houlette d’Olivier Faure, ou une rupture avec cette stratégie pour une réinvention du parti sous l’influence de figures comme François Hollande. Ce choix déterminera non seulement l’avenir immédiat du PS, mais aussi son rôle dans le paysage politique français pour les années à venir.

Lire Plus

France

Bétharram: Bayrou va rencontrer les victimes, le gouvernement ordonne une inspection

Article

le

Bétharram: Bayrou va rencontrer les victimes, le gouvernement ordonne une inspection

L’affaire des agressions sexuelles présumées au collège-lycée Notre-Dame-de-Bétharram continue de secouer le monde politique français. François Bayrou, Premier ministre et ancien élève de l’institution, s’apprête à rencontrer les victimes ce samedi à Pau, dans un contexte de vives critiques et de pressions croissantes.

Depuis plusieurs semaines, l’affaire prend une tournure de plus en plus complexe. Le gouvernement, conscient de la gravité des accusations, a pris la décision vendredi d’ordonner une inspection de l’établissement par le rectorat. Cette initiative vise à clarifier les responsabilités et à évaluer les conditions de gestion passées et présentes de l’école. Le ministère de l’Éducation nationale, en dépit des nombreuses plaintes antérieures, n’a pas retrouvé de traces de contrôle antérieur de l’établissement, ce qui soulève des questions sur l’application des procédures de surveillance.

François Bayrou, qui a déjà échangé par téléphone avec Alain Esquerre, porte-parole des victimes, cherche à se positionner en tant que soutien. Il a proposé son aide pour renforcer les moyens alloués à l’enquête du parquet de Pau, en soulignant l’importance de faire des violences sexuelles une priorité nationale. Cependant, ses détracteurs, notamment La France insoumise, l’accusent de mensonge et de dissimulation, pointant du doigt une possible connaissance antérieure des faits.

L’entretien avec les victimes intervient dans un climat de défiance, quelques jours avant une motion de censure socialiste qui pourrait remettre en question la position de Bayrou sur l’immigration. Le Premier ministre, qui a occupé divers postes de responsabilité dans la région et dont plusieurs enfants ont été scolarisés à Bétharram, fait face à une crise de confiance. Il a catégoriquement nié avoir été informé des agressions à l’époque, malgré les accusations de manipulation des dates par ses adversaires politiques.

Le parquet de Pau mène une enquête depuis un an sur plus d’une centaine de plaintes pour des violences physiques, agressions sexuelles et viols qui auraient eu lieu entre les années 1970 et 1990. Cette affaire, qui a déjà conduit à la mise en examen et à l’incarcération d’un ancien prêtre de l’établissement, met en lumière des dysfonctionnements potentiels dans la gestion des établissements scolaires privés sous contrat avec l’État.

Face à cette situation, les partis de gauche et écologistes maintiennent la pression pour une transparence totale. Des demandes de commissions d’enquête parlementaire ont été formulées, visant à faire la lumière sur les manquements éventuels dans le traitement des signalements de violences. La justice est également saisie pour des accusations de non-dénonciation de mauvais traitements ou d’agressions sexuelles sur mineurs.

L’affaire de Bétharram devient ainsi un révélateur des enjeux de protection des mineurs et de la transparence administrative, plaçant François Bayrou au cœur d’une tempête politique et morale.

Lire Plus

Hérault

L’ancien Premier ministre Jean Castex en garde à vue dans une enquête pour détournements de fonds, puis relâché

Article

le

L'ancien Premier ministre Jean Castex en garde à vue dans une enquête pour détournements de fonds, puis relâché

L’ancien Premier ministre Jean Castex a été entendu par la gendarmerie de Montpellier dans une affaire de détournements de fonds publics.

L’ancien chef du gouvernement, Jean Castex, a été placé en garde à vue à Montpellier avant d’être relâché. Cette mesure fait suite à une enquête préliminaire ouverte pour des soupçons de détournements de fonds publics dans les Pyrénées-Orientales. Les faits remontent à la période 2017-2018, lorsque Castex était président de la communauté de communes Conflent Canigou. Les investigations portent sur l’attribution d’aides publiques à une entreprise en difficulté, avec pour objectif de sauvegarder des emplois, mais la légalité de ce montage financier est mise en question.

Les enquêteurs de la section de recherche de la gendarmerie examinent les conditions dans lesquelles ces aides ont été accordées. Outre Jean Castex, deux anciens vice-présidents et le directeur général des services de la communauté de communes ont également été entendus. Tous ont été relâchés après leur audition, sans qu’aucune mise en examen ne soit prononcée à ce stade. Le procureur de Perpignan a confirmé ces informations, soulignant que l’enquête se poursuit pour déterminer si les actions entreprises étaient légales ou non.

L’association Anticor, connue pour sa lutte contre la corruption, est à l’origine du signalement ayant déclenché cette enquête. Jean Castex, qui a servi comme Premier ministre sous le premier quinquennat d’Emmanuel Macron, a affirmé dans un communiqué qu’il n’avait aucun intérêt personnel dans l’entreprise bénéficiaire des aides. Il a indiqué avoir répondu à toutes les questions des enquêteurs et se tenir à la disposition de la justice.

Jean Castex, originaire du Gers mais établi dans les Pyrénées-Orientales, avait souvent mis en avant son expérience d’élu local. Avant sa nomination à Matignon, il fut maire de Prades de 2008 à 2020 et président de la communauté de communes Conflent Canigou de 2015 à 2020. Actuellement PDG de la RATP, il a réaffirmé son engagement à collaborer pleinement avec les autorités judiciaires pour clarifier cette affaire.

Lire Plus

Les + Lus