Faits Divers
Policier tué à Avignon: le principal suspect conteste les faits, soupçons autour d’une fuite vers l’Espagne
Interpellés dimanche soir à un péage, les deux principaux suspects du meurtre du policier tué à Avignon voulaient fuir vers l’Espagne, selon les enquêteurs, une version contestée lundi par le jeune homme soupçonné d’avoir tiré sur Eric Masson, qui se dit « totalement étranger à ces faits ».
Agés de 19 et 20 ans et déjà condamnés plusieurs fois selon le procureur Philippe Guémas, ces deux jeunes hommes ont été interpellés dimanche soir au péage de Remoulins, à une vingtaine de kilomètres de la Cité des Papes.
Le conducteur de la voiture dans laquelle ils ont été interceptés, âgé d’une cinquantaine d’années, a également été arrêté, comme la soeur de l’un d’eux, interpellée à Avignon à 06H15 lundi, a précisé le procureur Philippe Guémas au cours d’une conférence de presse lundi après-midi.
Selon une source policière, les enquêteurs ont également saisi environ 2.000 euros en liquide dans leur véhicule. Les enquêteurs cherchent à savoir si la jeune femme, placée en garde à vue à Avignon comme les trois autres suspects, avait effectué un trajet vers l’Espagne pour reconnaître le parcours, selon la même source.
« Vendredi dans l’après-midi, à la suite des premières investigations, les enquêteurs de la PJ ont pu réunir des renseignements qui nous ont permis d’identifier l’auteur potentiel du coup de feu mortel et le second individu présent à ses côtés au moment des faits », a expliqué le procureur. Les deux jeunes hommes étaient « susceptibles de quitter Avignon pour se réfugier en Espagne », ont aussi appris les enquêteurs.
Tous les deux français et nés en France, selon le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, les deux jeunes hommes « ont déjà été condamnés plusieurs fois, notamment par le tribunal des enfants, pour des faits de violences et des infractions à la législation sur les stupéfiants », a indiqué le procureur Philippe Guémas, sans donner de précisions sur leurs déclarations en garde à vue.
« Interloqué »
Selon Me Lemaire, le principal suspect nie formellement les faits: « il est atterré, interloqué, et ne veut pas prendre pour les autres ». Le jeune homme assure que le soir du meurtre, il était « chez sa maman, à son domicile, c’était le ramadan ». Pour expliquer son interpellation dimanche à un péage à 20 kilomètres d’Avignon en direction de Nîmes, il dit qu' »il partait à Perpignan avec deux amis et il conteste formellement que ce soit une fuite ».
Le procureur d’Avignon a par ailleurs pris un réquisitoire supplétif visant des faits de « recel de malfaiteurs » pour déterminer comment les suspects ont pu se cacher jusqu’à leur interpellation.
Les arrestations sont intervenues dimanche soir quelques heures après une cérémonie d’hommage au policier Eric Masson, 36 ans, qui a réuni dimanche plusieurs milliers de personnes devant le commissariat d’Avignon.
Un hommage national doit aussi être rendu à Eric Masson mardi après-midi à Avignon par le Premier ministre Jean Castex qui sera accompagné du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin et du garde des Sceaux Eric Dupond-Moretti.
« On a démontré qu’on ne laissera jamais tranquille les trafiquants », s’est félicité lundi matin sur BFMTV/RMC Gérald Darmanin en saluant l’action des policiers.
Appelés mercredi sur un point de trafic de drogue bien connu, dans le centre historique d’Avignon, des policiers de la brigade d’intervention départementale Vaucluse-Gard, en civil, dont Eric Masson, avaient procédé au contrôle d’une cliente « de ce qui ressemblait à un échange de stupéfiants », avait expliqué le procureur Philippe Guémas au cours d’une précédente conférence de presse.
Alors que la femme venait d’être arrêtée par les deux policiers, « deux individus s’avançaient (…) et l’un des deux, porteur d’une sacoche en bandoulière, (leur) demandait ce qu’ils faisaient là », avait ajouté le magistrat: « Eric Masson déclinait sa qualité de policier et l’individu sortait une arme de poing et faisait feu à deux reprises, l’atteignant au thorax et à l’abdomen ». Le policier est mort sur place.
Le drame a provoqué une profonde émotion parmi les policiers et attisé la colère de leurs syndicats qui ont prévu « une marche citoyenne » le 19 mai. Les représentants des forces de l’ordre devaient être reçus lundi soir à Matignon par Jean Castex, accompagné de Gérald Darmanin et Eric Dupond-Moretti.
Le département de Vaucluse, l’un des dix plus pauvres de France, a connu une hausse du trafic de drogue ces dernières années, comme plusieurs villes de l’arc méditerranéen, selon des responsables policiers et judiciaires interrogés récemment.
Faits Divers
Paris : un mort et deux blessés après une attaque à l’arme blanche, l’assaillant interpellé
Une attaque au couteau et au marteau a fait un mort et deux blessés samedi soir à Paris, près de la Tour Eiffel. L’assaillant, un jeune Français connu pour radicalisme, a été interpellé.
Un drame en plein cœur de Paris. Un assaillant a tué un touriste allemand à coup de couteau, avant de blesser deux autres personnes au marteau tout près de la Tour Eiffel, samedi 2 décembre aux alentours de 21h entre les XVe et XVIe arrondissements de la capitale. Le suspect a été interpellé par les forces de l’ordre puis placé en garde à vue.
L’auteur, un jeune Français né en 1997 en région parisienne, était connu pour radicalisme et avait été condamné à cinq ans de prison pour avoir projeté un attentat en 2016. Il présente également des troubles psychiatriques, a précisé le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin. Une vidéo de revendication a par ailleurs été postée sur les réseaux sociaux. Le parquet antiterroriste a ouvert une enquête.
L’attaque s’est passée peu après 21h dans un quartier prisé des touristes Paris, à quelques centaines de mètres de la Tour Eiffel, entre le quai de Grenelle et le pont de Bir Hakeïm, dans les XVe et XVIe arrondissements. L’assaillant s’en est d’abord pris à un couple de touristes allemands. « Le mari est décédé sous les coups de couteau », selon le récit livré par Gérald Darmanin, qui s’est rendu sur place. L’épouse, elle, a eu la vie sauve « grâce à un chauffeur de taxi qui semble être intervenu », a ajouté le ministre.
Quatre policiers, rapidement dépêchés sur place, poursuivent alors l’assaillant à pied. Ils tentent une première interpellation mais l’assaillant, « les mains dans son par-dessus », les menace de porter des explosifs, selon Gérald Darmanin. Le suspect continue son échappée et agresse alors deux autres personnes, avant d’être interpellé près d’un square après deux coups de taser.
Faits Divers
Val-de-Marne : un homme de 41 ans avoue le meurtre de ses trois petites filles
Les corps sans vie de trois petites filles a été retrouvés ce dimanche dans un appartement à Alfortville. Leur père a été placé en garde à vue après s’être rendu au commissariat pour avouer le crime.
Trois enfants ont été tragiquement découverts sans vie ce dimanche dans leur appartement à Alfortville. Leur père, après s’être rendu de lui-même au commissariat, a été arrêté pour le meurtre présumé.
Dans la matinée, les agents de police d’Alfortville, situé dans le Val-de-Marne, ont été confrontés à une scène horrifiante. Vers 14h30, en entrant dans l’appartement verrouillé situé près de la Seine, ils ont trouvé les corps de trois jeunes filles, âgées de 4, 10 et 11 ans. Deux d’entre elles étaient dissimulées sous une couverture, tandis que la troisième reposait sur le canapé. Il a été déterminé que deux des filles ont été assassinées avec une arme blanche, tandis que la cause du décès de la troisième reste à déterminer. Le parquet de Créteil a immédiatement lancé une enquête pour « meurtre », confiée à la police judiciaire du Val-de-Marne.
Plus tôt dans la journée, un homme de 41 ans, présumé être leur père, s’est livré au commissariat de Dieppe, en Seine-Maritime, à environ 200 kilomètres du lieu du crime. Il a avoué avoir tué ses trois enfants.
Une restriction d’approche envers sa compagne et leurs enfants avait été imposée puis levée, d’après une source proche de l’enquête. Les enfants étaient en garde alternée entre le père et la mère. Cette dernière, âgée de 36 ans et résidant à Marolles-en-Brie dans le Val-de-Marne, reste introuvable. Le suspect affirme ignorer son emplacement, selon une source policière.
Faits Divers
Affaire Jubillar : les avocats de Cédric portent plainte contre les juges d’instruction
Vendredi 24 novembre, les trois avocats de Cédric Jubillar, incarcéré pour meurtre après la disparition de sa femme Delphine en 2020, ont dénoncé une atteinte à la présomption d’innocence de leur client.
Les avocats de Cédric Jubillar contre-attaquent. Lors d’une conférence de presse tenue ce vendredi 24 novembre à Toulouse (Haute-Garonne), ils ont annoncé porter plainte contre les deux juges d’instruction qui viennent de renvoyer leur client devant la cour d’assises du Tarn. Selon eux, cette décision bafouerait la présomption d’innocence du mari de Delphine Jubillar.
« Cette ordonnance de mise en accusation est une violation intolérable de l’État de droit », ont dénoncé les avocats Emmanuelle Franck, Jean Baptiste Alary et Alexandre Martin. « C’est un scandale de ne pas respecter la présomption d’innocence, d’écrire noir sur blanc que Cédric Jubillar est le meurtrier alors qu’il n’a pas été jugé. Cette horreur judiciaire doit sortir du dossier », a ajouté Me Emmanuelle Franck.
La défense de Cédric Jubillar, qui est incarcéré pour le meurtre de sa femme en 2020 dans le Tarn, a jugé « scandaleux » un extrait de l’ordonnance de mise en accusation. Les deux magistrates chargées de l’instruction avaient estimé que « l’ensemble des éléments recueillis lors de l’information judiciaire démontre que Cédric Jubillar est l’auteur du meurtre de son épouse ».
Les avocats du principal suspect dans la disparition de Delphine Jubillar ont annoncé une autre plainte, visant cette fois Dominique Alzéari, procureur de la République de Toulouse lors de la mise en examen qui avait « présenté devant la France entière Cédric Jubillar comme le coupable du meurtre de son épouse », selon Me Martin.
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