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Politique

Où sont les femmes ? La présidentielle 2027 s’annonce déjà très masculine

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Alors que la course à l’Élysée se dessine, les figures féminines brillent par leur absence dans les projections. Un constat qui interroge sur la place des femmes en politique.

La perspective d’une élection présidentielle sans Marine Le Pen, potentiellement inéligible en 2027, révèle un paysage politique dominé par les hommes. Si quelques noms féminins émergent – Yaël Braun-Pivet au centre, Marine Tondelier chez les écologistes ou encore Nathalie Arthaud à l’extrême gauche –, les sondages et analyses préliminaires accordent une place marginale aux femmes.

La popularité incontestable de Marine Le Pen et de sa nièce Marion Maréchal les place en tête des hypothèses féminines pour 2027. Pourtant, leur participation reste incertaine, laissant le champ libre à des prétendants masculins déjà bien positionnés. Les études d’opinion confirment cette tendance : Martine Aubry, Rachida Dati, Ségolène Royal ou Élisabeth Borne apparaissent loin derrière dans les classements, sans réelle dynamique en leur faveur.

Cette sous-représentation n’est pas une surprise pour les observateurs. Malgré les lois sur la parité, les partis politiques peinent à promouvoir des candidates à la plus haute fonction. Les mécanismes de sélection restent largement contrôlés par des instances majoritairement masculines, perpétuant un système où les femmes doivent souvent redoubler d’efforts pour s’imposer.

Certaines voix dénoncent une forme d’entre-soi masculin, où la compétition pour le pouvoir marginalise naturellement les femmes. D’autres soulignent le manque de modèles inspirants, décourageant les vocations politiques féminines. Pourtant, lorsque les électeurs ont le choix, ils ne semblent pas réticents à voter pour des femmes, comme l’ont montré les scrutins locaux où la parité s’applique.

Pour inverser la tendance, des solutions existent : primaires ouvertes, meilleure visibilité des femmes en politique, soutien accru aux candidates. Mais sans contrainte légale ou volonté forte des partis, la présidentielle 2027 pourrait bien ressembler à ses prédécesseures – une affaire d’hommes.

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