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Neuf ans de prison pour un instituteur ayant agressé sexuellement 25 enfants

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Neuf ans de prison pour un instituteur ayant agressé sexuellement 25 enfants

Un enseignant de 56 ans, jugé pour des violences sexuelles commises sur des élèves entre 2004 et 2023, a écopé d’une lourde peine. Une affaire qui révèle un système de prédation insidieux dans des écoles rurales.

Le tribunal judiciaire de Mulhouse (Haut-Rhin) a condamné vendredi dernier Éric Binsinger, un instituteur de 56 ans, à neuf ans de prison pour des agressions sexuelles sur 25 enfants. Ces faits, commis entre 2004 et 2023, se sont déroulés dans plusieurs écoles de petites communes environnantes. L’homme, qui risquait jusqu’à dix ans de réclusion, est également interdit à vie d’exercer toute activité en contact avec des mineurs.

L’affaire a éclaté début 2023 lorsqu’une mère de famille a découvert, dans le journal intime de sa fille, des révélations choquantes : l’enfant y décrivait des attouchements commis par son enseignant. Alertée, la directrice de l’école a immédiatement signalé les faits aux autorités académiques, puis au parquet de Mulhouse.

Éric Binsinger, marié deux fois et père de quatre enfants, enseignait dans les villages d’Oderen, Geishouse et Moosch. Très apprécié par les habitants, il avait instauré un climat de confiance dans ses classes, se présentant comme une figure bienveillante. Il animait également une aide aux devoirs bénévole à la Maison des associations de Moosch et encadrait des jeunes dans un club de tennis de table local.

Au fil de l’enquête, les investigations ont révélé l’ampleur des agissements de l’instituteur. Les enquêteurs ont découvert près de 42 000 fichiers pédopornographiques sur un ordinateur de l’école et 93 000 autres à son domicile, dont des vidéos issues de plateformes illégales.

Lors de son procès, l’accusé a reconnu une partie des faits, tout en minimisant certains actes. « J’étais dans une toute-puissance qui m’autorisait à faire tout et n’importe quoi », a-t-il déclaré à la barre. Le procureur Nicolas Heitz a qualifié l’homme de « prédateur sexuel », soulignant le risque élevé de récidive et réclamant une peine sévère.

La défense, menée par Me Magali Spaety, a mis en avant les efforts de son client pour entamer un travail psychologique et se soigner. Malgré cela, la justice a retenu la gravité des actes et prononcé une peine conséquente, mettant fin à deux décennies d’abus impunis.

1 Commentaire

1 Commentaire

  1. Jack

    8 mars 2025 at 12 h 25 min

    Ordure !

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