Sports
Les JO-2022 à peine finis, les paralympiques attendent leur heure
Les sportifs olympiques laissent la place à Pékin à leurs homologues paralympiques, qui s’installeront à leur tour dans les sites de compétition et la bulle sanitaire du 4 au 13 mars pour se disputer les 75 titres dans les six sports au programme.
Pour limiter les coûts de cette 13e édition des Jeux paralympiques, et comme il est de coutume, les organisateurs chinois se sont évidemment appuyés sur les installations des Jeux olympiques, qui se sont achevés dimanche.
Les trois principales villes de compétition seront encore Pékin et, en montagne, Zhangjiakou, 120 km au nord-ouest de la capitale chinoise, et Yanqing, 75 km au nord-ouest.
Pékin accueillera les sports de glace (hockey sur luge et curling), Zhangjiakou le ski de fond, le biathlon et le snowboard et Yanqing sera le théâtre des épreuves de ski alpin.
La délégation française sera composée de 19 sportifs, dont quatre guides pour les épreuves de para ski alpin (2) et de para ski nordique (2), avec notamment la présence de sa star des sports d’hiver, Marie Bochet, qui devrait certainement disputer ses derniers Jeux.
A 27 ans, la para-skieuse du ski club d’Albertville a déjà remporté huit titres paralympiques dans la catégorie debout, quatre à Sotchi en 2014 et autant à Pyeongchang en 2018.
Sa polyvalence fait des merveilles puisqu’elle s’est imposée au moins une fois dans toutes les disciplines au programme (descente, super-G, géant, slalom et super-combiné).
En 2018, la France avait terminé au quatrième rang du tableau des médailles avec sept or, huit argent et cinq bronze.
Lors de la cérémonie d’ouverture dans le Stade olympique, le porte-drapeau tricolore sera Benjamin Daviet, spécialiste du para ski nordique.
Daviet le confident
« C’est un immense honneur que d’être élu porte-drapeau. Je remercie les athlètes de la confiance qu’ils placent en moi et ferai de mon mieux pour être le capitaine, le confident, le porte-parole et pour contribuer à valoriser la diversité et la richesse de cette délégation ! », avait déclaré Daviet lors de son élection début févier.
« On a une belle délégation, certes petite mais qui est forte et qui l’a montré sur les championnats du monde » a-t-il ajouté face à l’AFP, en référence notamment aux dix titres récoltés par les Bleus à Lillehammer (Norvège) en janvier, pour un total de vingt podiums.
Médiatiquement peu exposés, les parasportifs vont profiter de cette dizaine de jours paralympiques, où la météo devrait être plus clémente que pendant les Jeux olympiques, avec plusieurs jours de décalage, pour être mis en lumière.
A défaut de spectateurs, puisque les Jeux paralympiques se dérouleront avec un nombre très limités d’invités, les téléspectateurs pourront découvrir que le curling se joue exclusivement en fauteuil roulant, par équipes de quatre et mixtes, ou que le hockey sur luge est réservé aux sportifs handicapés de la partie inférieure du corps.
Pour les épreuves de ski alpin, ski nordique (biathlon et ski de fond) et snowboard, il y a trois catégories principales: les malvoyants, les para skieurs debout et ceux qui sont assis.
Ces sportifs seront soumis aux mêmes restrictions que leurs coéquipiers qui ont participé aux JO: tests quotidiens, interdiction de quitter la bulle et port du masque obligatoire ou, à défaut, d’une visière.
Les organisateurs vont profiter de leur expérience de 2008, puisque Pékin est la première ville à accueillir les Jeux paralympiques en été (2008) et en hiver (2022), comme pour les Jeux olympiques.
Une différence tout de même avec les JO: La mascotte ne sera pas Bing Dwen Dwen, le célèbre panda costumé, mais une « lanterne vivante » prénommée Shuey Rhon Rhon, nom qui évoque la fusion de la neige et du chaud.
Sports
JO d’hiver 2030 : les Alpes françaises, seule candidature retenue
La France est en passe d’organiser les Jeux olympiques d’hiver en 2030. Le CIO a écarté les autres candidatures en lice.
Les Alpes françaises sont en excellente position pour accueillir les Jeux olympiques d’hiver 2030, devenant ainsi la quatrième ville hôte de cet événement emblématique. Le Comité international olympique (CIO) a annoncé aujourd’hui que la France est la seule candidature retenue, marquant ainsi un moment historique dans l’histoire des Jeux olympiques d’hiver.
Le projet olympique, porté conjointement par les deux régions françaises d’Auvergne – Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur, a réussi à convaincre la commission exécutive du CIO grâce à son dossier de candidature solide et à une présentation convaincante lors du grand oral de 45 minutes. Cette décision fait suite à des mois de préparation et de compétition intense entre plusieurs nations aspirantes à l’accueil des Jeux olympiques d’hiver 2030.
La France a une longue histoire de réussite dans l’organisation des Jeux olympiques d’hiver, avec des précédents à Chamonix en 1924, Grenoble en 1968 et Albertville en 1992. Le choix des Alpes françaises comme hôte des Jeux olympiques d’hiver 2030 est le fruit d’un projet ambitieux qui met en avant 95 % de sites existants, de Nice au Grand-Bornand, en passant par Courchevel Méribel, Val d’Isère et La Clusaz.
Malgré une concurrence sérieuse de la part de la Suède et de la Suisse, la France a réussi à l’emporter grâce à la qualité de son dossier de candidature et à la solidité de son projet. Les Scandinaves avaient précédemment candidaté pour les Jeux olympiques d’hiver 2026, qui finiront par se dérouler à Milan-Cortina d’Ampezzo en Italie. Cependant, face à la puissance et à la tradition des sports d’hiver en France, ces deux pays ont été contraints d’abandonner leur candidature.
La décision finale concernant l’attribution des Jeux olympiques d’hiver 2030 sera officialisée en juillet 2024 lors de la session du CIO à Paris, juste avant le début des Jeux Olympiques d’été. Si tout se passe comme prévu, les amoureux du sport du monde entier auront rendez-vous dans les Alpes françaises pour une nouvelle olympiade hivernale mémorable en 2030.
France
Paris 2024 : « On ne va pas être prêts », selon Anne Hidalgo
Dans l’émission « Quotidien », la maire de Paris a annoncé mercredi du retard dans la préparation des JO 2024 à Paris d’un point de vue des transports en commun.
Alors que Paris se prépare à accueillir les Jeux Olympiques et Paralympiques en 2024, la maire de la ville, Anne Hidalgo, a récemment exprimé des inquiétudes concernant l’état de préparation des infrastructures de transport. Lors de son apparition dans l’émission « Quotidien » sur TMC mercredi soir, la maire socialiste a indiqué que Paris n’était « pas prête » en termes de transports, évoquant un nombre et une fréquence de trains insuffisants dans certaines zones.
La future station du RER E à la Porte Maillot a été spécifiquement mentionnée comme un point critique. « Il y a des endroits où les transports ne seront pas prêts parce qu’il n’y aura pas le nombre de trains et la fréquence », a précisé Hidalgo. Elle a également souligné les difficultés quotidiennes existantes dans le réseau de transport parisien et la lutte pour atteindre les niveaux requis de ponctualité et de confort.
Interrogée sur la responsabilité de ces retards, la maire a évoqué le rôle du gouvernement et de la Région Île-de-France, tout en reconnaissant sa propre implication dans le processus. Clément Beaune, ministre délégué chargé des Transports, a rapidement répondu en critiquant l’approche médiatique de Hidalgo.
Madame Hidalgo n’est pas là, ne participe pas aux réunions de travail mais a un avis pour les autres.
Quel sens du sérieux et du respect pour nos agents publics et pour les Parisiens ! https://t.co/LinbGJ0FZM— Clement Beaune (@CBeaune) November 23, 2023
Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France, a elle aussi commenté sur les réseaux sociaux, en insistant sur la nécessité de la participation active d’Anne Hidalgo aux comités stratégiques sur les transports.
#JeuxOlympiques&Paralympiques: Nous serons prêts avec @ratp @SNCFVoyageurs & @optile_idf. Je remercie tous leurs agents de leur mobilisation depuis des mois pour être à la hauteur! C’est un immense travail collectif qui ne devrait pas être dénigré par une maire absente @CBeaune https://t.co/sOU4HZLW5C
— Valérie Pécresse (@vpecresse) November 23, 2023
Outre les préoccupations liées aux transports, Anne Hidalgo a également abordé le sujet des personnes sans domicile fixe, pointant du doigt un autre défi majeur à relever avant les Jeux.
Les Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024 représentent un événement de grande ampleur pour Paris, avec près de 15 millions de spectateurs attendus. La promesse faite par les autorités d’assurer un accès 100 % public aux sites de compétition souligne l’importance cruciale de résoudre ces problèmes de mobilité dans un délai serré. La préparation de la capitale française pour cet événement mondial est désormais plus que jamais sous le feu des projecteurs.
Sports
Éliminatoires de l’Euro 2024 : l’équipe de France termine son année 2023 par un match nul en Grèce
Avant l’important Euro 2024 en Allemagne, Didier Deschamps, le sélectionneur de l’équipe de France, se retrouve face à un défi crucial. Avec seulement deux matchs amicaux programmés en mars, il lui faut prendre des décisions déterminantes sur la composition de son équipe. Cette année 2023 s’est achevée par un match nul (2-2) contre la Grèce, offrant à Deschamps matière à réflexion.
En dépit de l’équipe remaniée contre la Grèce, les leaders incontestés restent Kylian Mbappé et Antoine Griezmann, avec Mike Maignan comme gardien de but principal. Deschamps a figé pour l’instant la hiérarchie des gardiens, avec Brice Samba et Alphonse Areola en tant que remplaçants.
La défense semble également avoir ses favoris. Jules Koundé, malgré une performance mitigée contre la Grèce, garde son poste à l’arrière droit. Les frères Hernandez se disputent la place à gauche, tandis que la paire centrale Dayot Upamecano et Ibrahima Konaté, formée lors de la Coupe du monde, conserve la confiance du sélectionneur.
Le milieu de terrain s’articulera autour d’Aurélien Tchouameni, d’Eduardo Camavinga et d’Adrien Rabiot, ce dernier gagnant en leadership. L’attaque verra une compétition entre Ousmane Dembélé et Kingsley Coman pour l’aile droite, et bien qu’Olivier Giroud, à 37 ans, ne soit pas assuré d’une place de titulaire, son expérience reste précieuse.
Des joueurs comme Randal Kolo Muani et Marcus Thuram se détachent pour leurs récentes performances, augmentant leurs chances de figurer dans la liste finale. En défense, Benjamin Pavard, désormais désireux d’évoluer comme défenseur central, pourrait laisser sa place sur le côté droit à Jonathan Clauss.
Dans le secteur du milieu de terrain, Youssouf Fofana et le jeune Warren Zaïre-Emery, impressionnant avec le PSG, sont des noms à surveiller. La défense centrale, quant à elle, offre peu de place pour les nouveaux venus, malgré les efforts de joueurs comme William Saliba ou Jean-Clair Todibo.
Boubacar Kamara pourrait se frayer un chemin au milieu, tandis que Christopher Nkunku et le jeune Mathys Tel restent des options offensives à considérer en fonction de leur forme et progression.
Alors que 16 places semblent déjà attribuées, la concurrence reste féroce pour les 9 places restantes. Deschamps devra équilibrer expérience et jeunesse pour construire une équipe capable de briller en Allemagne en 2024.
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