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Europe

Les grands argentiers du G7 lèvent des fonds pour l’Ukraine

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Les ministres des Finances du G7 ont tenté jeudi de boucler un nouveau tour de table pour maintenir à flot le budget de l’Ukraine sans perdre de vue les répercussions économiques mondiales de la guerre lancée par Moscou.

Réunis en Allemagne, ministres et banquiers centraux des sept puissances industrielles (États-Unis, Japon, Canada, France, Italie, Royaume-Uni, Allemagne) ont commencé à faire le compte des sommes que chaque pays pouvait débourser rapidement.

Les États-Unis ont confirmé mettre au pot 7,5 milliards de dollars, pris sur la colossale enveloppe d’aide de 40 milliards que le Congrès américain doit valider jeudi.

L’Allemagne a annoncé jeudi une contribution d’un milliard d’euros.

L’urgence est de fournir des liquidités à l’Ukraine pour le trimestre en cours alors que le conflit provoque un effondrement des rentrées d’argent.

« Nous sommes en train de rassembler les différentes promesses d’aide directe afin de continuer à financer les fonctions étatiques de l’Ukraine avec nos moyens », a expliqué le ministre allemand des Finances, dont le pays préside le G7 cette année.

M. Lindner a dit espérer « d’autres progrès » et des engagements supplémentaires d’ici la fin de la réunion vendredi. Il vise une somme totale supérieure à dix milliards d’euros.

Pour faire tourner le pays, Kiev estime ses besoins à 5 milliards de dollars par mois.

Éviter l’inflation « durable »

« L’Ukraine a (…) besoin de notre aide et ils en ont besoin maintenant », avait martelé la secrétaire au Trésor, Janet Yellen, à son arrivée à Königswinter, banlieue verdoyante de Bonn (ouest) où se tient la rencontre.

Mercredi, la Commission européenne a de son côté proposé une « nouvelle assistance macrofinancière » à l’Ukraine pour cette année d’un montant « allant jusqu’à 9 milliards d’euros ».

La proportion de prêts et d’aides directes dans ce nouveau paquet de soutien est au menu des discussions du G7.

Le gouvernement britannique a dit jeudi vouloir consacrer 50 millions de livres (59 millions d’euros) pour garantir l’approvisionnement en électricité des Ukrainiens, par l’intermédiaire de la Banque européenne de développement.

L’offensive russe a fortement renchéri les prix de l’énergie, des matières premières et des produits agricoles sur l’ensemble des marchés mondiaux.

Un « signe clair » de la part des décideurs politiques est nécessaire pour empêcher l’inflation de devenir un « problème durable » pour l’économie, a déclaré jeudi M. Lindner, un libéral soucieux d’orthodoxie monétaire.

Cette flambée des prix est durement ressentie dans les pays en développement et accroît le risque de crises alimentaires dans de nombreuses régions du monde.

« Nous assistons à de graves conséquences économiques, en particulier pour les pays à faible revenu, en raison de la hausse des taux d’intérêt et de la hausse des prix mondiaux des produits agricoles », a constaté le ministre allemand des Finances.

Nous devrons travailler ensemble sur la manière dont nous pouvons stabiliser l’économie mondiale », a-t-il exhorté.

Créancier chinois

Alors que 60% des pays à faible revenus sont en surendettement ou risquent de l’être prochainement, Christian Lindner appelle la Chine, « l’un des principaux créanciers mondiaux », à être « plus transparente » sur ses pratiques de prêts aux pays pauvres.

« Pékin a toujours été très réticent à cet égard. Ce n’est plus justifiable: nous devons savoir rapidement qui est endetté et comment », afin de mieux coordonner l’aide à ces pays.

A plus long terme, les discussions relatives à la reconstruction de l’Ukraine « ne font que commencer », a souligné Mme Yellen à Königswinter.

Des pistes de financement sont évoquées comme celle d’utiliser des actifs russes gelés dans le cadre des sanctions occidentales.

Si l’Allemagne juge cette hypothèse « politiquement concevable », elle souligne, à l’instar de la France, que les obstacles juridiques sont nombreux. « Il faut bien regarder les contraintes qui s’imposent à nous », souligne-t-on au ministère français des Finances.

« Nous devons respecter l’État de droit, même si nous avons affaire à des oligarques russes », avait récemment observé M. Lindner.

La guerre lancée par la Russie devrait provoquer une contraction massive de l’économie ukrainienne, évaluée à 30% pour cette année par la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (Berd), et même 45% par la Banque mondiale.

Europe

Espagne: Une Française retrouvée morte dans son camping-car, la piste criminelle privilégiée

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Espagne: Une Française retrouvée morte dans son camping-car, la piste criminelle privilégiée

Une femme de 63 ans a été retrouvée morte poignardée dans son camping-car à Alcossebre, sur la côte est de l’Espagne, jeudi 18 juillet. Les enquêteurs n’excluent aucune piste, rapporte le site L’Espanol.

Ce jeudi, une femme a été retrouvée morte dans son camping-car, stationné sur une place d’Alcossebre, sur la côte est de l’Espagne. Le corps de la victime présentait des traces de coups de couteau, selon le média local L’Espanol. Elle avait également un couteau planté dans le visage. La Garde civile a indiqué à nos confrères espagnols que la femme, âgée de 63 ans, était de nationalité française et semblait voyager seule comme touriste.

Une enquête pour meurtre a été ouverte et une autopsie doit être menée prochainement. Pour l’heure, les enquêteurs tentent d’identifier la victime et de recueillir des preuves visant à clarifier la cause du décès. Aucune piste n’est écartée pour le moment. Les premiers éléments de l’enquête ont permis de retracer le parcours de la sexagénaire.

Avant d’arriver à Alcossebre, la victime avait séjourné à Tarragone, à environ 150 km au nord. Elle avait également été inscrite seule. Les forces de l’ordre ont interrogé les voyageurs qui occupaient les caravanes garées à proximité de celle de la femme. Selon les premiers témoignages, elle était garée dans la zone depuis deux jours. Certains ont par ailleurs indiqué avoir vu un homme en compagnie de cette dernière, les heures précédant sa mort. L’individu est actuellement recherché.

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Ukraine : Zelensky favorable à une participation russe à un sommet pour la paix

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Ukraine : Zelensky favorable à une participation russe à un sommet pour la paix

Pour la première fois, le président ukrainien Volodymyr Zelensky s’est déclaré favorable à la participation de représentants russes à un prochain sommet pour la paix. Il reste confiant quant au soutien des États-Unis, même en cas de retour au pouvoir de Donald Trump.

Lundi 15 juillet, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a surpris en se déclarant ouvert à la participation de la Russie à un futur sommet pour la paix, organisé par Kiev. Lors d’une conférence de presse, il a affirmé que des représentants russes devraient participer à ce deuxième sommet, espérant qu’un plan puisse être prêt en novembre. Zelensky n’a pas évoqué l’arrêt des hostilités, mais l’établissement d’un plan sur trois sujets : la sécurité énergétique de l’Ukraine, la libre navigation en mer Noire et les échanges de prisonniers.

C’est la première fois que Zelensky envisage des discussions avec la Russie sans exiger un retrait préalable des forces russes du territoire ukrainien. Par le passé, il avait refusé toute négociation tant que Vladimir Poutine resterait au pouvoir, allant jusqu’à signer un décret rendant illégales de telles discussions.

Le premier sommet pour la paix en Ukraine, organisé en Suisse en juin, avait rassemblé une centaine de pays, sans la Russie et sans la Chine, alliée de Moscou. En 2022, l’Ukraine avait proposé un plan de paix en dix points, soutenu par l’Occident et impliquant le retrait des forces russes, une proposition rejetée par Moscou.

Volodymyr Zelensky a également affirmé ne pas craindre une éventuelle réélection de Donald Trump à la présidence américaine, malgré les incertitudes que cela pourrait entraîner sur le soutien de Washington à Kiev. « Je pense que si Donald Trump devient président, nous travaillerons ensemble. Je n’ai pas peur », a-t-il déclaré.

La perspective d’une victoire de Trump en novembre soulève des questions sur la continuité du soutien américain à l’Ukraine. Trump a laissé entendre qu’il mettrait fin rapidement au conflit s’il revenait à la Maison-Blanche, ce qui pourrait contraindre Kiev à négocier dans une position défavorable. Actuellement, près de 20% du territoire ukrainien est encore occupé par la Russie.

Cependant, Zelensky a souligné le soutien significatif du parti républicain aux États-Unis, affirmant que la majorité de ce parti soutient l’Ukraine. Il a récemment rencontré de nombreux élus républicains et noté que certains dirigeants républicains avaient des positions plus radicales que Trump lui-même.

En somme, le président ukrainien se montre ouvert à de nouvelles discussions pour la paix, tout en restant confiant quant au soutien international à son pays, indépendamment des changements politiques à venir aux États-Unis.

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Brest refuse l’accès au voilier russe Shtandart en raison des sanctions européennes

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Brest refuse l'accès au voilier russe Shtandart en raison des sanctions européennes

La réplique d’une frégate russe du XVIIIᵉ siècle pourrait se voir refuser l’accès au port breton en raison des sanctions européennes.

Le navire russe Shtandart, une réplique d’une frégate du XVIIIᵉ siècle, pourrait se voir refuser l’accès au port de Brest lors des fêtes maritimes prévues du 12 au 17 juillet. Bien que l’événement attire chaque année des milliers de spectateurs, l’application des sanctions européennes contre la Russie, étendues depuis le 24 juin aux « navires répliques historiques », menace la participation de ce trois-mâts de 34 mètres de long.

Le Shtandart, parti de La Rochelle jeudi dernier, doit accoster à Brest malgré un arrêté de la préfecture interdisant son entrée. Le capitaine du navire, Vladimir Martus, se dit déterminé à tenter d’accoster, malgré les interdictions. « Nous allons entrer à Brest avec le voilier français Belem et d’autres bateaux (…) Je ne sais pas si la police va m’arrêter ou pas, mais je vais essayer », a-t-il déclaré.

Le navire, arborant désormais le pavillon des Îles Cook après avoir abandonné celui de la Russie à la demande des autorités françaises, suscite la polémique depuis des mois. Le capitaine Martus, qui se présente comme un dissident au régime russe, affirme œuvrer pour « l’amitié entre les peuples de toutes les nations » et a exprimé son soutien à la « lutte héroïque » des Ukrainiens contre l’agression russe, qualifiant Vladimir Poutine de « dictateur ».

Malgré ces déclarations, une source proche du dossier indique que le Shtandart ne devrait pas être autorisé à approcher de Brest, sauf pour une escale technique. Cette décision est soutenue par certains opposants au navire, qui contestent les intentions du capitaine. Bernard Grua, animateur du collectif « No Shtandart In Europe », accuse Martus de ne jamais critiquer la Russie sur les réseaux sociaux, affirmant que ses propos relèvent du « langage du FSB (ex-KGB) ».

Mardi après-midi, une trentaine de détracteurs du Shtandart se sont rassemblés devant la mairie de Brest, brandissant des drapeaux ukrainiens et des pancartes telles que « Russia go home » et « Shtandart: espion russe ». Ils ont également exprimé leur soutien au préfet du Finistère pour sa décision de tenir le navire à distance.

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