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Politique

Les chantiers du gouvernement toujours sous la menace du Covid

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Le gouvernement, réuni en séminaire virtuel mercredi par Emmanuel Macron, a débattu des chantiers des prochains mois, suspendus au rebond de l’épidémie qui risque de bouleverser de nouveau son action.

« Nous devons vivre avec le virus en minimisant les risques, c’est ce que nous avons voulu faire en tenant ce conseil en visioconférence », a exposé le porte-parole Gabriel Attal en démarrant son compte-rendu.

Une décision provoquée par l’isolement forcé du Premier ministre Jean Castex, qui doit se faire de nouveau tester samedi pour vérifier s’il n’est pas infecté.

Ce séminaire de rentrée, qui initialement devait être consacré en priorité à l’insécurité et au séparatisme, pour répondre aux critiques de la droite, a finalement abordé tous les chantiers en cours, allant du plan de relance à l' »ordre républicain » et au modèle social.

Mais avec en toile de fond les décisions que pourrait prendre vendredi le conseil de défense spécial Covid que réunit Emmanuel Macron à l’Elysée.

Le président du conseil scientifique Jean-François Delfraissy a en effet averti mercredi que le gouvernement « sera obligé » de prendre « dans les huit à dix jours maximum » des « décisions difficiles » contre l’épidémie, dont la remontée est particulièrement inquiétante dans les Bouches-du-Rhône.

Dans l’attente du conseil de défense, le porte-parole s’est refusé à commenter les hypothèses les plus dures — limitation de déplacements, de rassemblement, voire reconfinements localisés — en se bornant à marteler que « cette crise nous a appris que rien n’est exclu ».

Le conseil de défense devrait aussi arbitrer sur le passage de la quatorzaine à la septaine et sur des tests plus rapides.

L’éventualité de contraintes plus dures, susceptibles d’entraver la reprise économique et de plomber le moral des Français, planait sur la visioconférence gouvernementale.

« Le chef de l’Etat a souligné la difficulté de mener de front la lutte contre le virus tout en montrant que nous continuons à agir sur l’ensemble des chantiers », selon un proche de l’exécutif.

L’exécutif se refuse en tout cas à remettre le pays à l’arrêt. « Mettre la France sur pause parce qu’il y a l’épidémie empêcherait les Français de se projeter dans l’avenir, et arrêter les réformes serait une erreur pour la capacité du pays à redémarrer », a conclu Gabriel Attal en marge de son point presse.

Dans cette optique, les salariés du privé contraints de garder leurs enfants en raison de la fermeture de leur crèche, école ou collège et qui seront dans l’impossibilité de télétravailler pourront bénéficier du chômage partiel, a annoncé le gouvernement mercredi soir. Le dispositif d’activité partielle permet aux salariés du privé d’être rémunérés à hauteur de 84% du salaire net jusqu’au 1er novembre, puis à un taux dégressif. Un seul parent par foyer pourra être indemnisé

Retraites, le retour ?

Le séminaire a cependant permis de récapituler les sujets prévus dans les prochains mois.

L’insécurité, cheval de bataille du ministre de l’Intérieur de Gérald Darmanin, sera traitée sous l’angle d’une réponse judiciaire « plus efficace et plus proche du terrain », comme le développement des travaux d’intérêt général.

Des annonces auront lieu vers la fin septembre, dans le cadre de l’augmentation du budget de la justice, a expliqué M. Attal.

Les ministres ont également débattu d’un possible redémarrage d’une réforme des retraites revue pour tenir compte de la crise.

« Nous allons rouvrir les négociations début décembre, après avoir reçu l’avis du Conseil d’orientation des retraites sur la situation budgétaire », a-t-il dit en marge de son point presse.

« Il faut voir comment la réforme présentée avant la crise peut être adaptée au regard de ce qu’on a vécu et de ce qu’on sait être des irritants dans un moment où on a besoin de concorde nationale. Mais il faut voir comment faire aboutir cette réforme, plus que jamais nécessaire pour les salariés de première et deuxième lignes, qui doivent être les grands bénéficiaires d’un système universel ».

Le gouvernement veut aussi mettre en avant le suivi de l’exécution du plan de relance, avec des points mensuels menés par Jean Castex dont les résultats seront publics.

Gabriel Attal a également rappelé  les nouveaux chantiers prévus pour 2031, comme la loi sur l’autonomie et celle reprenant les mesures préconisées par la Convention citoyenne sur le climat.

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France

« Besoin d’un sursaut d’autorité” : Gabriel Attal s’attaque à la violence chez les jeunes

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"Besoin d’un sursaut d’autorité” : Gabriel Attal s’attaque à la violence chez les jeunes

Le Premier ministre promet une réponse ferme à l' »addiction à la violence » de la jeunesse, avec des mesures éducatives et judiciaires ambitieuses.

Dans le cadre de ses 100 premiers jours à Matignon, Gabriel Attal a lancé un appel à la mobilisation générale contre la violence chez les jeunes lors d’un déplacement à Viry-Châtillon (Essonne). Sous le thème du « sursaut d’autorité », le Premier ministre a dévoilé une série de mesures éducatives et judiciaires ambitieuses pour juguler l' »addiction à la violence » d’une partie de la jeunesse française.

« La mobilisation générale de la Nation est nécessaire pour renouer avec nos adolescents et pour juguler la violence », a déclaré le Premier ministre depuis la mairie de Viry-Châtillon, une ville marquée récemment par le décès tragique de Shemseddine, 15 ans, victime de violences. Gabriel Attal a souligné l’urgence d’un « sursaut d’autorité » et s’est engagé à prendre des mesures rapides avant l’été pour répondre à cette problématique.

Le Premier ministre a insisté sur la nécessité de responsabiliser les parents et de renforcer la scolarisation des collégiens en proposant des cours tous les jours de la semaine de 8h00 à 18h00. Il a également annoncé que les élèves perturbateurs devraient désormais être sanctionnés dans l’obtention de leurs diplômes scolaires, sauf s’ils réalisent des activités d’intérêt général et respectent les règles établies.

Sur le plan judiciaire, Gabriel Attal a proposé d’ouvrir le débat sur des atténuations à l’excuse de minorité dans les condamnations pénales, ainsi que sur la possibilité de mettre en place une comparution immédiate devant le tribunal pour les jeunes à partir de 16 ans, afin qu’ils répondent immédiatement de leurs actes comme les adultes.

Le Premier ministre a également abordé la question du fait religieux à l’école, affirmant qu’à l’école, la seule règle qui vaut est la laïcité, et qu’il n’y aura pas de guerre des religions. Ces mesures font suite à une demande d’Emmanuel Macron de lancer une concertation contre le « surgissement de l’ultraviolence » des jeunes.

Gabriel Attal a conclu en soulignant son engagement à obtenir des résultats concrets dans les semaines à venir, affirmant que la recherche des résultats était sa priorité absolue.

Enfin, pour marquer ses 100 jours à la tête du gouvernement, le Premier ministre sera interviewé en soirée sur BFMTV, où il reviendra sur les défis rencontrés et les actions entreprises au cours de cette période.

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Europe

Européennes: Manon Aubry (LFI) dénonce le « racket social » du gouvernement

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Européennes: Manon Aubry (LFI) dénonce le "racket social" du gouvernement

À Montpellier ce dimanche, Manon Aubry, tête de liste des Insoumis aux élections européennes, a vivement critiqué ce qu’elle a qualifié de « racket social » perpétré par le gouvernement.

Lors d’un meeting à Montpellier dimanche, Manon Aubry, tête de liste des Insoumis aux élections européennes, a vivement critiqué ce qu’elle a qualifié de « racket social » perpétré par le gouvernement. Elle a appelé à faire des élections du 9 juin un « référendum contre ces nouvelles règles d’austérité ».

Manon Aubry a vivement critiqué les politiques d’austérité imposées par l’Union européenne et mises en œuvre par le gouvernement français. Elle a également accusé une alliance entre macronistes, la droite et les socialistes d’avoir voté en faveur d’un pacte asile-immigration qu’elle qualifie d' »infâme ».

De plus, elle a qualifié le programme du Rassemblement National de « vide sidéral », reprochant à leur tête de liste, Jordan Bardella, de ne pas avoir déposé suffisamment d’amendements lors de son mandat au Parlement européen.

Manuel Bompard, coordinateur national de LFI, a également pris la parole pour critiquer le candidat des socialistes, Raphaël Glucksmann, l’accusant de vouloir « une élection sans le peuple pour préparer le retour de François Hollande ».

Le meeting a également été marqué par les propos de Rima Hassan, militante franco-palestinienne controversée, appelant à mettre fin à l’accord d’association entre l’UE et Israël, conditionné selon elle au respect des droits humains.

Ce meeting à Montpellier, ville où Jean-Luc Mélenchon avait obtenu un fort soutien lors de la présidentielle de 2022, a rassemblé environ 1 000 personnes selon les organisateurs. Depuis leur premier meeting à Villepinte le mois dernier, les Insoumis ont prévu 60 réunions publiques à travers la France.

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France

Emmanuel Macron condamne fermement l’attaque de l’Iran contre Israël

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Emmanuel Macron condamne fermement l'attaque de l'Iran contre Israël

Emmanuel Macron a « condamné avec la plus grande fermeté l’attaque sans précédent lancée par l’Iran contre Israël » et appelé « à la retenue » les parties prenantes, dans un message publié dimanche sur X.

Le président français, Emmanuel Macron, a réagi avec fermeté à l’attaque lancée par l’Iran contre Israël, la qualifiant d’ « attaque sans précédent » qui risque de déstabiliser la région. Dans un message publié sur X dimanche, il a exprimé sa solidarité avec le peuple israélien et a réaffirmé l’engagement de la France envers la sécurité d’Israël et la stabilité régionale. Macron a également appelé toutes les parties impliquées à faire preuve de retenue.

L’Iran a lancé plus de 200 drones et missiles contre Israël dans la nuit de samedi à dimanche, en représailles à une frappe contre son consulat à Damas. Cependant, l’armée israélienne a affirmé que cette attaque avait été « déjouée ».

Le G7, dont la France est membre, tiendra une réunion en vidéo-conférence dimanche après-midi pour discuter de cette attaque. Le gouvernement italien, président actuel du G7, a souligné la nécessité d’éviter une escalade militaire et de promouvoir la prudence. Le Conseil de sécurité de l’ONU tiendra également une réunion d’urgence, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, ayant qualifié cette situation d' »escalade grave ».

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