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La planète suffoque : mars 2025 confirme l’emballement climatique

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Les températures mondiales continuent de battre des records alarmants, avec un mois de mars exceptionnellement chaud en Europe et des phénomènes extrêmes sur tous les continents.

Le mercure ne cesse de grimper à l’échelle planétaire, confirmant une tendance inquiétante. Mars 2025 s’inscrit comme le deuxième mois de mars le plus chaud jamais enregistré, à peine 0,08°C en dessous du record établi l’année précédente. Cette persistance de températures élevées, malgré la fin du phénomène El Niño, interroge les scientifiques sur l’accélération du dérèglement climatique.

L’Europe a particulièrement souffert, avec des moyennes historiquement hautes, à l’exception du sud-ouest du continent. Les précipitations ont été extrêmes dans certaines zones, comme la péninsule ibérique, tandis que d’autres régions, comme les Pays-Bas ou le nord de l’Allemagne, ont connu une sécheresse inhabituelle. Ces anomalies s’ajoutent à une série d’événements climatiques violents observés ailleurs dans le monde, des canicules en Asie centrale aux inondations meurtrières en Argentine.

Les experts soulignent que ces températures « extrêmement élevées » correspondent aux prévisions les plus pessimistes des modèles climatiques. Bien que des variations naturelles puissent influencer ces données, la tendance globale reste claire : le réchauffement causé par les activités humaines s’intensifie. Les concentrations record de gaz à effet de serre dans l’atmosphère rendent ces anomalies de plus en plus fréquentes. Selon les projections, un tel dépassement du seuil de 1,5°C pourrait désormais se produire tous les quatre ou cinq ans lors des épisodes El Niño.

Les conséquences sont déjà visibles : vagues de chaleur plus intenses, précipitations diluviennes et sécheresses prolongées se multiplient. Les archives climatiques révèlent que le réchauffement actuel n’a aucun équivalent depuis au moins 120 000 ans, soulignant l’urgence d’agir pour limiter les émissions. Sans mesures drastiques, le franchissement durable de la barre des 1,5°C pourrait survenir dès les années 2030, voire plus tôt, avec des répercussions irréversibles sur les écosystèmes et les sociétés humaines.

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