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La disparition du pape François : les coulisses de l’élection de son successeur

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Le monde catholique est en deuil après la mort du pape François. Alors que les hommages se multiplient, la question de sa succession s’impose, suivant un protocole immuable et hautement symbolique.

La basilique Saint-Pierre accueillera jusqu’à mercredi la dépouille du souverain pontife, disparu à l’âge de 88 ans après douze années de pontificat marquées par son engagement en faveur des plus démunis et de l’écologie. Dans les prochains jours, l’Église catholique entamera un processus rigoureux pour désigner son nouveau guide spirituel.

La procédure débute par la convocation des cardinaux de moins de 80 ans, réunis en congrégation générale. Cette assemblée, composée théoriquement de 120 membres – bien que 135 électeurs soient éligibles –, fixera la date du conclave, qui doit s’ouvrir entre quinze et vingt jours après le décès du pape. Parmi les participants figurent cinq cardinaux français, dont des figures telles que Philippe Barbarin, archevêque émérite de Lyon, ou Jean-Marc Aveline, ancien archevêque de Marseille.

Une fois le conclave lancé, les cardinaux seront isolés du monde extérieur, coupés de tout moyen de communication, sous peine d’excommunication. Logés à la résidence Saint-Marthe, ils se rendront chaque jour dans la chapelle Sixtine pour des scrutins secrets, matin et après-midi. Les bulletins, vérifiés puis brûlés, produiront une fumée noire en cas d’échec, blanche en cas d’élection.

Pour être élu, un candidat doit recueillir au moins deux tiers des voix. Le nouveau pape devra alors accepter sa charge devant le cardinal doyen, choisir son nom de règne et apparaître au balcon de la basilique pour la bénédiction *Urbi et Orbi*, marquant le début d’un nouveau chapitre pour l’Église.

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