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L1: clap de fin pour Nantes et Christian Gourcuff

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Il était sur la sellette depuis longtemps et l’humiliation face à Strasbourg (4-0) a eu raison mardi de sa relation avec son président Waldemar Kita: à 65 ans, Christian Gourcuff quitte Nantes, probablement son dernier poste d’entraîneur.

Des sources au sein du club ont confirmé à l’AFP l’information publiée dans la matinée par 20 Minutes. Son adjoint Patrick Collot doit assurer l’intérim jusqu’à la trêve hivernale.

Ancien joueur de Lille âgé de 55 ans, Collot a été l’adjoint de Claude Puel à Lyon ainsi que d’Hervé Renard puis de Frédéric Antonetti à Lille, où il avait aussi assuré l’intérim à deux reprises. Il était arrivé à Nantes en 2018 comme bras droit de Halilhodzic.

Plusieurs noms ont circulé dans la presse ces derniers jours pour prendre la relève, mais si le poste est prestigieux, beaucoup s’y sont déjà brûlé les doigts: depuis l’arrivée de la famille Kita à sa tête en 2007, le club a vu passer quatorze entraîneurs sur le banc, sans compter les intérims.

Pour Christian Gourcuff, en revanche, ce pourrait être l’ultime révérence d’une figure du football français. Sorti de sa retraite en août 2019 pour remplacer Vahid Halilhodzic trois jours avant la reprise, l’entraîneur âgé de 65 ans avait annoncé que Nantes serait son dernier poste.

Inconstance

Alors que le club fêtera au printemps les 20 ans de son dernier titre de champion de France, le FC Nantes pointe à une inquiétante 14e place au classement de Ligue 1, à seulement trois points de Reims, 18e et virtuel barragiste.

Déjà l’an dernier, Nantes n’avait pu faire mieux que 13e, même si les Canaris, plombés par des blessures, semblaient reprendre des couleurs à la fin de l’hiver. Mais le Covid-19 a mis fin au championnat, avant de perturber la préparation d’été des Nantais puis de les priver de joueurs importants au fil du début de saison.

Mais cela n’explique pas l’inconstance d’un groupe capable de quelques bonnes périodes noyées dans un océan d’apathie, ni la pâleur de certains joueurs: la redoutable charnière Nicolas Pallois-Andrei Girotto prend l’eau, le virevoltant Moses Simon a perdu ses ailes…

Et le rebond attendu après la trêve internationale de novembre n’est pas arrivé: une première période lumineuse face à Metz (1-1), une seconde encourageante à Lens (1-1) mais un match désastreux à Marseille (1-3) et enfin la déroute face à Strasbourg (0-4).

Au final, Nantes n’a remporté que 6 victoires en 25 matches toutes compétitions confondues depuis janvier.

« Coup de main »

Gourcuff s’apprête donc à retrouver sa propriété dans le Morbihan, non loin de Lorient, le club qu’il a hissé et installé dans l’élite, au cours de 25 années de vie commune entre 1982 et 2014, avec des infidélités de 1986 à 1991 et de 2001 à 2003.

Cet ancien professeur de mathématiques, partisan forcené d’un 4-4-2 si possible au service du beau jeu, avait cependant quitté les Merlus en claquant la porte, lassé de voir le président Loïc Féry vendre chaque été ses meilleurs joueurs.

Un temps sélectionneur de l’Algérie (2014-2016) ou entraîneur de clubs au Qatar, le technicien breton est aussi passé par Rennes, d’abord pour une saison tumultueuse (2001-2002) puis pour ce qu’il présentait alors déjà comme son chant du cygne en 2016, avec son fils Yoann dans l’effectif.

L’expérience avait tourné court dès novembre 2017, dès l’arrivée à la tête du club d’Olivier Létang, vis-à-vis duquel il n’avait jamais caché sa défiance.

A Nantes aussi, ses relations avec son président et son effectif se sont peu à peu distendues.

Dimanche, pour son 462e match de Ligue 1 en tant qu’entraîneur, ses joueurs ont semblé l’avoir lâché. « Quand on voit la prestation de l’équipe, on peut s’interroger », avait déclaré Gourcuff, philosophe, après le match.

« Je suis ici pour donner un coup de main. J’essaie de faire du mieux possible (…). Après si je ne conviens pas à la situation, ce n’est pas un souci », avait-il assuré, anticipant le couperet qui a fini par tomber mardi.

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JO d’hiver 2030 : les Alpes françaises, seule candidature retenue

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JO d'hiver 2030 : les Alpes françaises, seule candidature retenue

La France est en passe d’organiser les Jeux olympiques d’hiver en 2030. Le CIO a écarté les autres candidatures en lice.

Les Alpes françaises sont en excellente position pour accueillir les Jeux olympiques d’hiver 2030, devenant ainsi la quatrième ville hôte de cet événement emblématique. Le Comité international olympique (CIO) a annoncé aujourd’hui que la France est la seule candidature retenue, marquant ainsi un moment historique dans l’histoire des Jeux olympiques d’hiver.

Le projet olympique, porté conjointement par les deux régions françaises d’Auvergne – Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur, a réussi à convaincre la commission exécutive du CIO grâce à son dossier de candidature solide et à une présentation convaincante lors du grand oral de 45 minutes. Cette décision fait suite à des mois de préparation et de compétition intense entre plusieurs nations aspirantes à l’accueil des Jeux olympiques d’hiver 2030.

La France a une longue histoire de réussite dans l’organisation des Jeux olympiques d’hiver, avec des précédents à Chamonix en 1924, Grenoble en 1968 et Albertville en 1992. Le choix des Alpes françaises comme hôte des Jeux olympiques d’hiver 2030 est le fruit d’un projet ambitieux qui met en avant 95 % de sites existants, de Nice au Grand-Bornand, en passant par Courchevel Méribel, Val d’Isère et La Clusaz.

Malgré une concurrence sérieuse de la part de la Suède et de la Suisse, la France a réussi à l’emporter grâce à la qualité de son dossier de candidature et à la solidité de son projet. Les Scandinaves avaient précédemment candidaté pour les Jeux olympiques d’hiver 2026, qui finiront par se dérouler à Milan-Cortina d’Ampezzo en Italie. Cependant, face à la puissance et à la tradition des sports d’hiver en France, ces deux pays ont été contraints d’abandonner leur candidature.

La décision finale concernant l’attribution des Jeux olympiques d’hiver 2030 sera officialisée en juillet 2024 lors de la session du CIO à Paris, juste avant le début des Jeux Olympiques d’été. Si tout se passe comme prévu, les amoureux du sport du monde entier auront rendez-vous dans les Alpes françaises pour une nouvelle olympiade hivernale mémorable en 2030.

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Paris 2024 : « On ne va pas être prêts », selon Anne Hidalgo

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Paris 2024 : « On ne va pas être prêts », selon Anne Hidalgo

Dans l’émission « Quotidien », la maire de Paris a annoncé mercredi du retard dans la préparation des JO 2024 à Paris d’un point de vue des transports en commun.

Alors que Paris se prépare à accueillir les Jeux Olympiques et Paralympiques en 2024, la maire de la ville, Anne Hidalgo, a récemment exprimé des inquiétudes concernant l’état de préparation des infrastructures de transport. Lors de son apparition dans l’émission « Quotidien » sur TMC mercredi soir, la maire socialiste a indiqué que Paris n’était « pas prête » en termes de transports, évoquant un nombre et une fréquence de trains insuffisants dans certaines zones.

La future station du RER E à la Porte Maillot a été spécifiquement mentionnée comme un point critique. « Il y a des endroits où les transports ne seront pas prêts parce qu’il n’y aura pas le nombre de trains et la fréquence », a précisé Hidalgo. Elle a également souligné les difficultés quotidiennes existantes dans le réseau de transport parisien et la lutte pour atteindre les niveaux requis de ponctualité et de confort.

Interrogée sur la responsabilité de ces retards, la maire a évoqué le rôle du gouvernement et de la Région Île-de-France, tout en reconnaissant sa propre implication dans le processus. Clément Beaune, ministre délégué chargé des Transports, a rapidement répondu en critiquant l’approche médiatique de Hidalgo.

Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France, a elle aussi commenté sur les réseaux sociaux, en insistant sur la nécessité de la participation active d’Anne Hidalgo aux comités stratégiques sur les transports.

Outre les préoccupations liées aux transports, Anne Hidalgo a également abordé le sujet des personnes sans domicile fixe, pointant du doigt un autre défi majeur à relever avant les Jeux.

Les Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024 représentent un événement de grande ampleur pour Paris, avec près de 15 millions de spectateurs attendus. La promesse faite par les autorités d’assurer un accès 100 % public aux sites de compétition souligne l’importance cruciale de résoudre ces problèmes de mobilité dans un délai serré. La préparation de la capitale française pour cet événement mondial est désormais plus que jamais sous le feu des projecteurs.

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Éliminatoires de l’Euro 2024 : l’équipe de France termine son année 2023 par un match nul en Grèce

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Éliminatoires de l’Euro 2024 : l’équipe de France termine son année 2023 par un match nul en Grèce

Avant l’important Euro 2024 en Allemagne, Didier Deschamps, le sélectionneur de l’équipe de France, se retrouve face à un défi crucial. Avec seulement deux matchs amicaux programmés en mars, il lui faut prendre des décisions déterminantes sur la composition de son équipe. Cette année 2023 s’est achevée par un match nul (2-2) contre la Grèce, offrant à Deschamps matière à réflexion.

En dépit de l’équipe remaniée contre la Grèce, les leaders incontestés restent Kylian Mbappé et Antoine Griezmann, avec Mike Maignan comme gardien de but principal. Deschamps a figé pour l’instant la hiérarchie des gardiens, avec Brice Samba et Alphonse Areola en tant que remplaçants.

La défense semble également avoir ses favoris. Jules Koundé, malgré une performance mitigée contre la Grèce, garde son poste à l’arrière droit. Les frères Hernandez se disputent la place à gauche, tandis que la paire centrale Dayot Upamecano et Ibrahima Konaté, formée lors de la Coupe du monde, conserve la confiance du sélectionneur.

Le milieu de terrain s’articulera autour d’Aurélien Tchouameni, d’Eduardo Camavinga et d’Adrien Rabiot, ce dernier gagnant en leadership. L’attaque verra une compétition entre Ousmane Dembélé et Kingsley Coman pour l’aile droite, et bien qu’Olivier Giroud, à 37 ans, ne soit pas assuré d’une place de titulaire, son expérience reste précieuse.

Des joueurs comme Randal Kolo Muani et Marcus Thuram se détachent pour leurs récentes performances, augmentant leurs chances de figurer dans la liste finale. En défense, Benjamin Pavard, désormais désireux d’évoluer comme défenseur central, pourrait laisser sa place sur le côté droit à Jonathan Clauss.

Dans le secteur du milieu de terrain, Youssouf Fofana et le jeune Warren Zaïre-Emery, impressionnant avec le PSG, sont des noms à surveiller. La défense centrale, quant à elle, offre peu de place pour les nouveaux venus, malgré les efforts de joueurs comme William Saliba ou Jean-Clair Todibo.

Boubacar Kamara pourrait se frayer un chemin au milieu, tandis que Christopher Nkunku et le jeune Mathys Tel restent des options offensives à considérer en fonction de leur forme et progression.

Alors que 16 places semblent déjà attribuées, la concurrence reste féroce pour les 9 places restantes. Deschamps devra équilibrer expérience et jeunesse pour construire une équipe capable de briller en Allemagne en 2024.

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