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JO-2022 : Pinturault, Laffont, Fillon-Maillet, Papadakis/Cizeron, les atouts bleus

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Après avoir égalé son record de médailles (15) dans des JO d’hiver il y a quatre ans à Pyeongchang, la France peut-elle faire mieux à Pékin (4-20 février)? Le fournisseur de données sportives Gracenote le croit et pronostique 18 podiums pour les Bleus.

Dans ses prévisions, établies en analysant les résultats de chaque pays dans les grands rendez-vous de l’olympiade en cours, Gracenote n’attribue toutefois que deux médailles d’or à la délégation française, pour sept en argent et neuf en bronze…

Voici par sport parmi les 88 Français en lice à Pékin ceux et celles qui peuvent viser un titre olympique et faire ainsi mentir les prévisions de Gracenote:

SKI ALPIN

Alexis Pinturault est le leader incontesté de l’équipe de France, mais l’hiver qui suit son sacre en Coupe du monde, une première pour un Français depuis 1997, ne se déroule pas comme il l’espérait. Loin de là.

« Très vite, je me suis rendu compte que je n’étais pas au niveau d’implication psychologique des saisons passées », a reconnu la semaine dernière « Pintu », lâché par le phénomène suisse Marco Odermatt au classement général de la Coupe du monde, avec « seulement » trois podiums.

L’or olympique est le seul titre qui manque à son palmarès et il aura quatre occasions -sans compter l’épreuve par équipes- de réparer cette anomalie: le 8 février avec le super-G, le 10 février avec le combiné, trois jours plus tard en géant où il aura parmi ses rivaux son compatriote Mathieu Faivre, champion du monde en titre de la spécialité, et le 16 février en slalom avec un autre Français, Clément Noël, qui peut le contrarier.

Autres chances de médailles, l’inusable Johan Clarey, 2e à 41 ans de l’une des deux mythiques descentes de Kitzbühel, ou encore la double championne du monde Tessa Worley, en forme olympique en slalom géant avec trois podiums, dont une victoire, en janvier.

BIATHLON

C’est désormais la discipline-phare pour la France aux JO d’hiver, deuxième pourvoyeuse de médailles avec un total de 25 (contre 48 au ski alpin). Pour ses premiers JO sans Martin Fourcade, quintuple champion olympique qui a mis fin à sa carrière en 2019, le biathlon peut faire fort à Pékin: il y a 11 épreuves au programme des JO-2022 et les Bleus peuvent à chaque fois monter sur le podium!

Leader du classement général de la Coupe du monde, Quentin Fillon-Maillet a signé cet hiver cinq victoires, dont quatre en poursuite. La poursuite est aussi l’exercice de prédilection d’Emilien Jacquelin, double champion du monde en titre de la spécialité et 2e du général de la Coupe du monde.

L’équipe féminine n’est pas en reste avec 15 podiums grâce à Justine Braisaz-Bouchet, Julia Simon, Anaïs Bescond, Anaïs Chevalier-Bouchet et le relais.

SKI FREESTYLE

Championne olympique et championne du monde en titre de ski de bosses, Perrine Laffont est très attendue à Pékin, d’autant qu’elle peut idéalement lancer la quinzaine des Bleus: elle sera en lice dès le 6 février.

Malgré une grosse frayeur avec une chute et une commotion cérébrale en décembre à L’Alpe d’Huez, Laffont, 22 ans, est en forme, avec six podiums, dont trois victoires.

« Il a fallu trouver ses marques en ce début de saison, il y a beaucoup de densité chez les filles, ce qui s’est passé à L’Alpe d’Huez a remis l’église au milieu du village », analyse-t-elle.

Terence Tchiknavorian et Bastien Midol, respectivement N.2 et N.3 mondial en skicross, Tess Ledeux en slopestyle et big air ou encore Kevin Rolland en half-pipe peuvent eux aussi contribuer à la moisson tricolore.

PATINAGE ARTISTIQUE

Sur la glace de Pékin, Gabriella Papadakis et Guillaume Cizeron ne visent rien d’autre que le titre olympique en danse sur glace. Les vice-champions olympiques 2018, quadruples champions du monde et quintuples champions d’Europe, sont restés entre janvier 2020 et début octobre 2021 plus de 600 jours sans patiner en compétition à cause de la pandémie de Covid-19. Leur retour à la compétition a balayé leurs doutes, s’ils en avaient, avec trois victoires en autant de compétitions.

SKI DE FOND

Comme en 2018 où l’équipe de France avait remporté deux médailles (3e du relais et du sprint par équipes), il faudra compter sur le collectif masculin à Pékin avec Maurice Manificat en chef de file.

SNOWBOARD

C’est depuis son entrée au programme olympique en 1998 une discipline forte pour l’équipe de France avec 12 médailles, avec au moins une à chaque JO. En retrait en half-pipe, slopestyle ou big air, les Bleus sont en revanche parmi les prétendants aux podiums en snowboardcross avec Merlin Surget, Chloe Trespeuch et la vice-championne olympique 2018 Julia Pereira de Sousa, blessée à une genou en début de saison.

Sports

Ligue des Champions : Le LOSC renverse le Real Madrid dans un exploit légendaire

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Ligue des Champions : Le LOSC renverse le Real Madrid dans un exploit légendaire

Dans une soirée inoubliable, le LOSC a réalisé l’impensable en battant le Real Madrid 1-0 au stade Pierre-Mauroy. Ce succès historique permet aux Lillois de marquer leur nom dans l’histoire de la Ligue des champions, en tenant tête à une équipe madrilène invaincue depuis neuf mois.

Le football réserve parfois des surprises, mais celle-ci restera gravée dans les mémoires des supporters du LOSC. Mercredi soir, devant un stade Pierre-Mauroy bouillant et à guichets fermés, les hommes de Bruno Genesio ont signé un exploit monumental, une victoire 1-0 face au Real Madrid, l’un des clubs les plus titrés de l’histoire de la Ligue des champions. Les Lillois, portés par une performance collective irréprochable, ont su résister aux assauts d’un Real Madrid pourtant redoutable, pour inscrire ce qui est sans doute l’une des plus grandes pages de leur histoire.

Dès le coup d’envoi, les Dogues ont affiché leurs intentions. Bien en place, ils ont pressé haut et gêné la relance madrilène, coupant court à toute tentative de domination des Merengues. Jonathan David, intenable, fut l’une des premières menaces en sollicitant deux fois Lunin dans la première demi-heure. Son opportunisme allait payer juste avant la pause, lorsqu’un pénalty est sifflé après une main d’Eduardo Camavinga dans la surface. Le Canadien ne tremble pas et envoie le ballon au fond des filets, permettant aux siens de rentrer aux vestiaires avec un avantage aussi mince que précieux.

En seconde période, le Real Madrid a tenté de renverser la vapeur. Le contrôle du ballon leur a progressivement appartenu, mais sans réel danger pour une équipe lilloise disciplinée et parfaitement organisée. Les entrées en jeu de Kylian Mbappé et Luka Modric n’ont pas suffi à bousculer la défense nordiste, qui a fait preuve d’une solidarité exemplaire. Chaque joueur s’est illustré dans les duels, à l’image de Tiago Santos, impérial avec 7 duels gagnés sur 11, et Edon Zhegrova, tout aussi brillant dans ses tâches défensives que créatives.

Le Real a tenté de forcer la décision, notamment avec les accélérations de Vinicius et quelques coups d’éclat de Jude Bellingham, mais rien ne semblait pouvoir ébranler la muraille lilloise. Le gardien Lucas Chevalier, héroïque tout au long de la rencontre, a su préserver son but, réalisant des arrêts décisifs dans les dernières minutes. Un coup de tête à bout portant de Güler semblait être l’égalisation tant attendue par les Merengues, mais Chevalier a répondu présent une fois de plus, signant ainsi son cinquième arrêt de la soirée.

Les dernières secondes de jeu furent éprouvantes, avec une tête de Benjamin André dans le temps additionnel qui a libéré tout un stade. Le coup de sifflet final de l’arbitre a déclenché une explosion de joie dans les tribunes, les supporters lillois savourant cet exploit inespéré. Les larmes aux yeux, certains d’entre eux ont sans doute vécu le plus grand match de leur vie.

Pour Lille, cette victoire marque un tournant. Non seulement elle leur permet de croire en leurs chances de qualification, mais elle symbolise aussi la capacité du club à rivaliser avec les géants européens. Le Real Madrid, invaincu depuis neuf mois toutes compétitions confondues, a trouvé son maître, le temps d’une soirée magique dans le Nord de la France.

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Équipe de France : Antoine Griezmann annonce sa retraite internationale

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Équipe de France : Antoine Griezmann annonce sa retraite internationale

Antoine Griezmann a créé la surprise en annonçant sa retraite internationale à travers une vidéo publiée sur ses réseaux sociaux. L’attaquant de l’Atlético de Madrid, figure incontournable de l’équipe de France, met ainsi un terme à sa carrière en bleu, juste avant la prochaine trêve internationale.

Antoine Griezmann, qui a marqué l’histoire du football français avec ses performances décisives lors de la Coupe du monde 2018, a fait ses adieux en publiant un message empreint d’émotion. « C’est avec le cœur plein de souvenirs que je clos ce chapitre de ma vie. Merci pour cette magnifique aventure tricolore et à bientôt », a-t-il écrit sur son compte X, accompagnant son texte d’une vidéo retraçant certains moments clés de sa carrière sous le maillot bleu.

Cette annonce intervient à quelques jours seulement de la publication par Didier Deschamps de la liste des joueurs sélectionnés pour les rencontres d’octobre. Griezmann, devenu un pilier de l’équipe nationale depuis ses débuts en 2014, avait participé à toutes les grandes compétitions sous les couleurs de la France, contribuant notamment au sacre de 2018 en Russie et à la finale de l’Euro 2016. Ses 122 sélections et 43 buts avec les Bleus font de lui l’un des joueurs les plus emblématiques de sa génération.

La décision de Griezmann de se retirer à l’âge de 33 ans marque la fin d’une ère pour l’équipe de France. Alors que certains voyaient en lui un leader capable de mener les Bleus vers de nouveaux succès, il choisit de passer le flambeau à une nouvelle génération de joueurs. Ce départ laisse un vide au sein de l’attaque tricolore, mais aussi dans le cœur des supporters, qui lui resteront reconnaissants pour ses années de service et ses exploits sur le terrain.

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Culture

Les descendants de Gustave Eiffel s’opposent au maintien des anneaux olympiques sur la tour Eiffel

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Les descendants de Gustave Eiffel s'opposent au maintien des anneaux olympiques sur la tour Eiffel

Alors que la maire de Paris souhaite conserver les anneaux olympiques sur la tour Eiffel jusqu’aux Jeux de Los Angeles en 2028, les héritiers de Gustave Eiffel réaffirment leur désaccord. Ils proposent un transfert symbolique des anneaux à Los Angeles d’ici fin 2024.

L’installation des anneaux olympiques sur la tour Eiffel, symbole incontournable de Paris, suscite un vif débat entre la municipalité et les descendants de son créateur, Gustave Eiffel. L’Association des descendants de Gustave Eiffel (Adge) s’est à nouveau exprimée, dimanche, en réaffirmant sa ferme opposition à la volonté de la maire Anne Hidalgo de maintenir cette installation jusqu’en 2028, au-delà de l’échéance olympique parisienne de 2024.

Dans un communiqué, les descendants expriment leur satisfaction quant à la présence temporaire des anneaux durant les Jeux, mais insistent sur la nécessité de les retirer dès la fin de l’année olympique. En cause, une « altération substantielle » de l’esthétique et du symbole de la tour Eiffel, qu’ils jugent incompatible avec l’œuvre originelle de leur ancêtre. Selon eux, les anneaux, de par leur taille imposante et leurs couleurs vives, perturbent l’harmonie visuelle de ce monument iconique, modifiant ses formes épurées et symbolisant une rupture avec son histoire.

Cette prise de position s’inscrit dans un contexte de tensions avec la mairie, qui défend de son côté une démarche visant à prolonger l’esprit olympique à travers cette installation. Anne Hidalgo avait réitéré son souhait de voir les anneaux perdurer sur la tour Eiffel jusqu’aux Jeux de Los Angeles en 2028, insistant sur leur potentiel à renforcer le lien entre ces deux événements planétaires. Toutefois, ce projet a provoqué un tollé parmi les défenseurs du patrimoine parisien et les opposants politiques, arguant que la tour, patrimoine universel, ne doit pas devenir le support de symboles événementiels temporaires au-delà de son rôle dans les Jeux de Paris.

Les descendants d’Eiffel vont plus loin en suggérant une alternative à la prolongation des anneaux. Ils proposent que, tout comme la flamme olympique sera transmise à Los Angeles à la fin des Jeux de 2024, la Ville de Paris pourrait symboliquement transférer les anneaux à la cité californienne. Ce geste marquerait, selon eux, la clôture de l’année olympique et préserverait l’intégrité visuelle de la tour Eiffel tout en respectant la continuité symbolique des Jeux.

Soucieux de protéger l’héritage de Gustave Eiffel, les membres de l’Adge rappellent avoir consulté un cabinet juridique afin de défendre leur position. Pour eux, l’accrochage des anneaux ne relève pas seulement d’une question esthétique, mais touche également au symbole que représente la tour, monument synonyme de neutralité et de paix, dénué de toute association directe avec les Jeux olympiques au fil de son histoire.

Ce débat soulève des questions plus larges quant à l’utilisation des monuments historiques dans le cadre d’événements mondiaux. Si certains y voient une opportunité de rayonnement international, d’autres, comme les héritiers d’Eiffel, insistent sur la nécessité de préserver l’intégrité des œuvres architecturales majeures. Le dialogue entre la mairie de Paris et les représentants de Gustave Eiffel reste ouvert, dans l’espoir de trouver un compromis respectant à la fois l’esprit des Jeux et celui de la tour Eiffel, emblème éternel de la capitale française.

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