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Gel : Après un record de froid et du gel, le redoux attendu sur les vergers

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La nuit la plus froide depuis 1947 pour un mois d’avril et un gel meurtrier à l’assaut des vergers: après des heures difficiles, les températures sont remontées partout en France lundi, Météo-France prévoyant encore une nuit à risques dans une petite moitié sud du pays.

Braséros, bougies, aspersion d’eau, éoliennes: dans les champs, tous les moyens disponibles ont été mobilisés depuis vendredi, chacun ayant à l’esprit les lourdes pertes liées au gel du printemps 2021 – un phénomène amené à se reproduire dans le contexte du changement climatique.

Lundi matin, Météo France a annoncé que les températures les plus froides pour un mois d’avril depuis 1947 avaient été enregistrées au cours de la nuit, avec des recors battus notamment à Mourmelon (Marne, -9,3 degrés).

« C’est très grave, ça a tapé fort cette nuit », a déclaré Christiane Lambert, présidente du syndicat agricole majoritaire FNSEA, tôt dans la matinée.

Depuis, les températures sont remontées partout, mais « l’épisode n’est pas fini », prévient Patrick Galois, prévisionniste de Météo France. « Il se réduit à une petite moitié sud de la France en épargnant les rivages méditerranéens » avec localement des températures « à -4, -5°C ». « Entre le sud-ouest et le Massif central, il y aura encore de bonnes gelées », précise-t-il.

Numéro 2 de la FNSEA, Jérôme Despey anticipe « une matinée qui va être délicate » mardi même si on s’attend à des améliorations pour le nord de la France ».

Abricots et pêches

« C’est vraiment l’arboriculture qui nous préoccupe le plus, explique-t-il. Pour certains fruits à noyaux – pêches, abricots – mais aussi les kiwis, on était déjà au stade de la floraison. »

Le ministère de l’Agriculture souligne qu’il est « encore trop tôt pour tirer un bilan chiffré des conséquences du gel », les éventuels dégâts n’étant visibles qu’au bout de quelques jours.

« L’arboriculture et en particulier les fruits à noyaux sont les plus touchés », surtout dans le Sud-Ouest, le Grand Est et la vallée de la Loire, a-t-on précisé au ministère, relevant que la vigne est à un « stade moins avancé que l’année dernière donc moins sensible ».

Dans la région d’Agen, dans le Lot-et-Garonne, après deux nuits de gel consécutives, « il y aura de grosses pertes » pour la prune à pruneaux, mais moins élevées que l’an dernier « où ça avait grillé à 100% », a expliqué Rémy Muller, conseiller en arboriculture à la chambre d’agriculture du département.

Dans le Tarn-et Garonne, Damien Garrigues a passé la nuit à superviser les arroseurs automatiques dans ses 60 hectares de pommiers. Avec l’espoir de créer une fine couche de glace pour protéger ses bourgeons d’une chute plus brutale de température. « Pour l’instant, ce n’est pas au niveau de l’an dernier », a-t-il estimé, alors qu’il avait perdu environ 20% de sa production au printemps 2021.

Dans les vignes d’Éric Chadourne, près de Bergerac, on espère que l’éolienne, activée lundi au petit matin pour brasser l’air autour des plants, aura limité les dégâts.

Mais ailleurs, « tous les bourgeons précoces, merlot, cépages blancs et malbec, sont gelés », a constaté le viticulteur, espérant des dégâts moindres que l’an dernier, car les cépages tardifs ne sont « pas encore sortis ».

Échapper au pire

Dans la vallée du Rhône, c’est le mistral qui semble avoir permis aux vergers de la Drôme d’échapper au pire.

L’an dernier, après un épisode exceptionnel de gel en avril, les récoltes d’abricots, de cerises et de poires avaient été amputées de moitié par rapport à la moyenne des cinq années précédentes, selon le service statistiques du ministère de l’Agriculture. La production viticole avait aussi reculé à un « niveau historiquement bas »: -19% sur un an et -14% par rapport à la moyenne des cinq dernières années.

Dimanche, le Premier ministre Jean Castex avait évoqué l’ouverture, si nécessaire, d’un « fonds d’urgence » pour les départements les plus touchés.

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France

JO Paris 2024 : la Pologne enverra des soldats pour aider à la sécurisation de la compétition

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JO Paris 2024 : la Pologne enverra des soldats pour aider à la sécurisation de la compétition

La Pologne va prêter main forte à la France. Le ministre polonais de la Défense a annoncé que son pays allait envoyer « une force opérationnelle composée de nos soldats, y compris avec des chiens renifleurs » pour aider à la sécurisation des Jeux olympiques de Paris.

Le ministre polonais de la Défense a annoncé jeudi que son pays allait envoyer des renforts militaires pour aider à la sécurisation des Jeux olympiques à Paris, alors que la France est en alerte maximale face à la menace d’attentats.

« Les forces armées polonaises rejoindront la coalition internationale mise en place par la France pour soutenir la préparation et la sécurité des Jeux olympiques d’été 2024 », a déclaré sur le réseau social X Wladyslaw Kosiniak-Kamysz, sans préciser le nombre de soldats déployés. « Une force opérationnelle composée de nos soldats, y compris avec des chiens renifleurs, sera déployée à Paris. Son objectif principal sera d’entreprendre des opérations de détection d’explosifs et de lutte contre le terrorisme », a ajouté le ministre.

Selon la porte-parole de l’état-major de l’armée polonaise, « les décisions ont déjà été prises ». « Nous sommes en train de construire une ‘task force’ pour les JO », a indiqué Joanna Klejszmit, en ajoutant que le chef d’état-major des armées françaises, Thierry Burkhard, effectuait jeudi une visite en Pologne.

Le gouvernement français a décidé dimanche dernier, immédiatement après l’attentat contre la salle de concert de Moscou où 143 personnes ont péri, de relever le plan Vigipirate à son niveau maximal, « urgence attentat », à quatre mois des Jeux olympiques à Paris.

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Algérie : le massacre du 17 octobre 1961 condamné par l’Assemblée nationale

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Algérie : le massacre du 17 octobre 1961 condamné par l’Assemblée nationale

Jeudi, l’Assemblée nationale a approuvé une proposition de résolution condamnant la répression meurtrière des Algériens lors du massacre du 17 octobre 1961 sous l’autorité du préfet de police Maurice Papon. Le texte préconise également l’inscription d’une journée de commémoration de cet événement dans l’agenda des journées nationales et des cérémonies officielles.

La proposition de loi, portée par l’écologiste Sabrina Sebaihi et la députée Renaissance Julie Delpech, a été votée par 67 députés, tandis que 11 ont voté contre, provenant principalement du Rassemblement national.

Mme Sebaihi a salué ce vote comme une « première étape » dans le travail de reconnaissance de ce « crime colonial » et de « crime d’Etat ». Bien que le terme « crime d’Etat » ne soit pas inclus dans le texte final, il représente néanmoins un pas significatif vers la reconnaissance de cet événement tragique.

La proposition de résolution a été élaborée avec le parti présidentiel et l’Elysée dans le but de parvenir à un consensus. Mme Sebaihi a souligné l’importance de se souvenir des victimes et de leurs familles, tout en reconnaissant le travail de mémoire déjà entrepris. En 2012, le président François Hollande avait rendu hommage aux victimes, suivi par Emmanuel Macron en 2021, déclarant que les crimes commis étaient « inexcusables pour la République ».

Cependant, certaines réserves ont été exprimées quant à l’instauration d’une journée de commémoration spécifique pour le 17 octobre 1961. La députée socialiste Valérie Faure a souligné l’existence de trois dates pour commémorer les événements liés à la guerre d’Algérie, estimant qu’il était essentiel de laisser l’histoire faire son travail avant d’envisager une nouvelle journée commémorative.

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Voile à l’école: vague d’indignation après le départ d’un proviseur menacé de mort

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Voile à l'école: vague d'indignation après le départ d'un proviseur menacé de mort

Le départ anticipé du proviseur du lycée parisien Maurice-Ravel, menacé de mort après un incident lié au port du voile par une élève, provoque une vague d’indignation.

Le départ du proviseur du lycée parisien Maurice-Ravel, menacé de mort après avoir demandé à une élève de retirer son voile, a déclenché une vague d’indignation et de réactions politiques. Après l’altercation avec l’élève, des menaces de mort à l’encontre du proviseur avaient été proférées sur internet, suscitant une enquête pour cyberharcèlement.

Malgré le soutien exprimé par la ministre de l’Éducation nationale, les attaques contre le proviseur ont persisté, le forçant à quitter ses fonctions pour des raisons de sécurité. Son départ anticipé à la retraite a été attribué aux événements récents et à leur impact sur lui.

Cette décision a provoqué une réaction forte dans la classe politique, avec des accusations d’échec collectif et de défaite de l’État face à la montée de l’islamisme. Des responsables politiques ont dénoncé la passivité et le renoncement face à cette situation, soulignant la nécessité de lutter contre la mouvance islamiste.

Le nouveau proviseur intérimaire, soutenu par l’équipe de direction et la communauté éducative, prend en charge la situation exceptionnelle dans l’établissement. Le ministère de l’Éducation nationale a affirmé son engagement à soutenir ses agents face aux menaces et à accompagner le proviseur dans toutes ses démarches.

Malgré les mesures prises pour protéger le proviseur et sécuriser l’établissement, le départ de ce dernier soulève des inquiétudes quant à la capacité de l’État à garantir la sécurité des personnels éducatifs et à lutter contre les menaces et le harcèlement en ligne.

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