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Euro: les Bleues accrochées, le joker Malard abat ses cartes

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La France s’est fait rattraper sur le fil par l’Islande (1-1) lundi à l’Euro, un accroc sans conséquence comptable mais qui fait tache avant les quarts, malgré la prestation remarquée du joker Melvine Malard, ultra-efficace en l’absence de la blessée Marie-Antoinette Katoto 

Déjà qualifiées au coup d’envoi, les Bleues ont terminé leur premier tour sur une légère fausse note en encaissant un penalty dans le temps additionnel, un grain de sable contrariant après seize victoires consécutives.

« On aurait préféré gagner ce soir, on a eu les opportunités, mais le VAR n’a pas été avec nous » a regretté Corinne Diacre, la sélectionneuse de l’équipe de France au micro de TF1.

A Rotherham, où le thermomètre affichait 33°C, la bonne nouvelle est cependant venue de Malard, visiblement pas submergée par l’émotion d’une titularisation quasi-surprise. 

Après 43 secondes seulement, la Lyonnaise de 22 ans avait déjà fait trembler les filets, inscrivant le but le plus rapide de cet Euro anglais et devenant, au passage, la plus jeune buteuse française de l’histoire dans cette compétition.

La droitière a donné un aperçu de ses qualités d’entrée: une remise subtile derrière la jambe d’appui pour Clara Mateo, une course vers l’axe et une frappe du gauche sur un service de la joueuse du Paris FC. Imparable et ultra-efficace.

Malard a célébré sa réalisation en dessinant la lettre « M » avec ses doigts et en criant « Marie » face aux caméras, un hommage appuyé à Katoto, l’attaquante star des Bleues rentrée en France après s’être gravement blessée contre la Belgique quatre jours plus tôt.

« Je voulais marquer ce soir, et faire une dédicace à +Marie+ », a expliqué Malard toujours sur TF1. Elle est là pour nous, on est là pour elle. « Les attaquantes, on a un grand rôle à jouer, parce que Marie est vraiment une grande buteuse et une grande joueuse. Moi, je n’hésite pas à lui demander des conseils et demander aux autres joueuses comment elle joue, pour bien aider l’équipe. »

Deux buts annulés

Le forfait de l’avant-centre du Paris SG avait voilé le ciel des Bleues, orphelines de leur buteuse attitrée et démunies en l’absence de doublure véritable.

La sélectionneuse Corinne Diacre avait brouillé les piste la veille devant la presse, laissant entendre qu’elle lancerait la deuxième N.9 de son effectif, Ouleymata Sarr, plutôt que Malard.

Sous le maillot tricolore, cette dernière avait donné satisfaction à chacune de ses titularisations précédentes, se distinguant avec un doublé contre le Kazakhstan en octobre 2021, un but contre la Finlande en février et un autre face au Cameroun en juin.

Remplacée par Sarr (79e), Malard a bénéficié d’une longue accolade de Diacre, visiblement ravie.

Il ne s’agit peut-être pas d’un choix durable ou définitif, mais cela permet à la sélectionneuse des Bleues d’y voir plus clair avant le quart de finale prévu samedi face aux Pays-Bas.

Son homologue Mark Parsons, présent dans les tribunes du New York stadium, a pu constater que la jeunesse française avait du talent, à l’image de Selma Bacha (21 ans) et Sandy Baltimore (22 ans), habituelles remplaçantes lancées cette fois comme titulaire.

Il a pu aussi déceler quelques failles du côté de la défense française. Aïssatou Tounkara, encore préférée à Griedge Mbock, s’est ratée sur une relance (36e) et au duel (77e), et sa partenaire dans l’axe Wendie Renard n’a pas toujours été impériale.

La gardienne Pauline Peyraud-Magnin a certes gratifié le public d’une superbe envolée (56e), mais son placement hasardeux (41e, 59e) a donné des sueurs froides aux quelques supporters français présents.

La France n’a pas eu de chance sur des frappes de Baltimore (55e) et Grace Geyoro (67e), repoussées par les montants islandais, et elle s’est vu refuser deux buts de Malard (68e) et Geyoro (88e) après recours à l’assistance vidéo.

Et la VAR a puni les Bleues à la dernière seconde du match, avec un penalty concédé par Sarr sur un croche-pied. Peyraud-Magnin a plongé, en vain.

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Le trotteur français Idao de Tillard remporte le 104e Prix d’Amérique

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Le trotteur français Idao de Tillard remporte le 104e Prix d'Amérique

Idao de Tillard a une nouvelle fois démontré sa suprématie en remportant le 104e Prix d’Amérique, confirmant son statut de champion du trot attelé.

Le 26 janvier 2025, l’hippodrome de Vincennes a été le théâtre d’un spectacle équestre de haut vol avec la course mythique du Prix d’Amérique. Le trotteur français Idao de Tillard, sous la conduite experte de Clément Duvaldestin, a défendu avec brio son titre de champion du monde du trot attelé. Ce cheval de 7 ans, au pelage marron, a su imposer sa puissance et sa vitesse sur le parcours de 2.700 mètres, devançant de loin ses adversaires.

La course, qui a vu s’affronter 18 des meilleurs trotteurs du globe, a été marquée par la performance remarquable d’Idao de Tillard. Déferré pour la première fois, ce qui est une stratégie risquée visant à optimiser la vitesse tout en augmentant les chances de faute, le cheval a su rester concentré et efficace. Il s’est positionné au centre du peloton, attendant patiemment son moment pour accélérer et prendre la tête dans la ligne droite finale, repoussant tous les assauts de ses concurrents.

La jument française Just Love You, pilotée par Alexandre Abrivard, a pris la deuxième place, tandis que le favori Go On Boy, sous la conduite de Romain Derieux, a terminé troisième. La victoire d’Idao de Tillard n’a pas seulement été un triomphe sportif, mais aussi un succès financier pour son propriétaire, Cyril Sevestre, qui a empoché la somme de 450.000 euros sur le million d’allocation total.

Thierry Duvaldestin, l’entraîneur du champion, a souligné l’importance de la confiance dans le cheval et la préparation minutieuse qui a permis cette victoire. « Je n’ai pas donné d’ordre à Clément, je lui ai dit ‘fais confiance au cheval’. Le déferrage, ça aide beaucoup. C’est énorme le travail que l’on a fait sur Idao », a-t-il déclaré, marquant ainsi sa quatrième victoire dans l’Amérique.

L’ambiance à Vincennes était électrique, avec des milliers de spectateurs, certains arborant les couleurs de leur champion préféré, acclamant chaque foulée de cette course mythique. La remise du trophée par le judoka français Teddy Riner a ajouté une touche de prestige à cet événement, célébrant non seulement la victoire d’Idao de Tillard mais aussi l’excellence du sport hippique français sur la scène internationale.

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.

Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.

La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.

De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.

Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.

Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.

En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »

Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.

Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.

Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.

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