Coronavirus
Covid : risque de nouvelle vague en Europe, l’Afrique et l’Asie en danger
L’OMS a averti jeudi d’un risque de nouvelle vague de la pandémie portée par le variant Delta en Europe, au moment même où celle-ci lance son pass sanitaire dans l’espoir de relancer le tourisme, tandis que le nombre des cas augmente à « un rythme alarmant » en Afrique.
L’Asie n’est pas épargnée non plus : le Bangladesh est soumis depuis jeudi à un confinement et des restrictions sont annoncées pour samedi en Indonésie, face à une forte hausse des contaminations.
Alors que plusieurs pays d’Europe semblaient voir le bout du tunnel et levaient progressivement leurs mesures sanitaires, la branche européenne de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a fait savoir que le nombre des cas de Covid-19 s’était accru de 10% la semaine dernière dans cette région qui compte 53 territoires. Et ce « en raison de l’augmentation des brassages, des voyages, des rassemblements et de l’assouplissement des restrictions sociales ».
Hans Kluge, le directeur de l’OMS Europe, a fait état d' »une situation qui évolue rapidement » face à « un nouveau variant préoccupant », le variant Delta initialement repéré en Inde, sur « un continent où, malgré les efforts considérables des Etats membres, des millions de personnes ne sont toujours pas vaccinées ».
« Il y aura une nouvelle vague dans la région européenne, sauf si nous restons disciplinés », a-t-il prévenu.
L’OMS Europe s’attend à ce que le variant Delta, particulièrement contagieux, y devienne « dominant » d’ici à août.
Le Portugal et la Russie en première ligne
Le Portugal, confronté à une reprise de l’épidémie due à ce variant, a d’ores et déjà décidé de rétablir un couvre-feu nocturne à partir de vendredi dans 45 communes dont Lisbonne.
Le ministre allemand de la Santé, Jens Spahn, a de son côté estimé que le variant Delta représenterait dès ce mois-ci « 70% à 80% » des infections dans son pays.
L’Agence européenne des médicaments (EMA) a cependant apporté une note rassurante, annonçant que deux doses de vaccin semblaient protéger contre ce variant.
En Russie, où l’épidémie connaît aussi une flambée avec le variant Delta, le gouvernement a déploré jeudi un nouveau pic de 672 morts dues au Covid-19 en 24 heures.
Parallèlement, en France, la pression monte pour obliger tous les soignants à se faire vacciner contre le Covid-19.
Ces préoccupations pour l’Europe s’expriment dans le contexte de l’entrée en vigueur jeudi pour les voyageurs de l’UE d’un « pass sanitaire », désormais indispensable en vue de se rendre dans 33 pays du continent.
Les Canadiens, même non vaccinés, pourront par ailleurs à nouveau, comme déjà les ressortissants de plusieurs autres Etats, entrer sur le territoire de l’Union européenne.
L’OMS a en outre recommandé que les villes-hôtes des derniers matches de l’Euro de football assurent un meilleur suivi de la circulation des spectateurs, y compris avant leur arrivée et après leur départ du stade.
« Nous avons besoin de regarder bien au-delà des stades eux-mêmes », a souligné Catherine Smallwood, une responsable de la branche européenne de cette organisation internationale.
L’Afrique en danger, inquiétudes en Asie
La situation est aussi très inquiétante en Afrique, où, a mis en garde l’OMS, « tous les records établis par les pics précédents » ont été battus.
« La vitesse de contamination et l’ampleur de la troisième vague qui touche l’Afrique ne ressemblent en rien à ce que nous avons connu jusqu’à présent. La propagation galopante de variants plus contagieux modifie considérablement la nature de la menace qui pèse sur l’Afrique », a déclaré le Dr Matshidiso Moeti, la directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique.
« Il faut donc que nous agissions, dès à présent, pour renforcer les mesures de prévention et éviter qu’une situation d’urgence ne se transforme en tragédie », a-t-elle ajouté.
L’Asie n’est pas en reste.
Le Bangladesh, où le gouvernement a enregistré une hausse « inquiétante et dangereuse », imputée au variant Delta, du nombre des cas, est entré jeudi dans un confinement strict d’une semaine.
L’armée a été déployée pour le faire respecter, tandis que les hôpitaux sont débordés, notamment dans les régions frontalières de l’Inde.
En Indonésie, dont le système de santé est également proche de la rupture, le président Joko Widodo a annoncé jeudi que des « restrictions d’urgence » allaient être imposées.
Celles-ci seront appliquées à partir de samedi et jusqu’au 20 juillet dans la capitale Jakarta, l’île de Java et celle de Bali, les plus touchées par l’épidémie.
Au Pakistan, où le gouvernement a conseillé à tous les fonctionnaires de se faire vacciner contre le coronavirus, 70 membres des forces paramilitaires ont été suspendus sans solde pour avoir refusé d’obtempérer.
Et la vaccination est désormais obligatoire au Kazakhstan pour la plupart des employés qui ont des contacts avec d’autres personnes, après la découverte de cas du variant Delta.
En Thaïlande, un pays qui tente de relancer son industrie du tourisme exsangue malgré une troisième vague épidémique, les premiers voyageurs internationaux sont arrivés jeudi sur l’île de Phuket.
Le Covid-19 a fait près de quatre millions de morts dans le monde depuis fin décembre 2019, selon un bilan établi à partir de sources officielles jeudi.
Coronavirus
Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël
L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.
Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.
Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.
L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.
Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.
Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.
Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.
Coronavirus
Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires
La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.
L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.
Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.
Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.
Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.
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Coronavirus
Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS
Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.
Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.
Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.
L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.
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