Coronavirus
Covid : lundi, masques et pass sanitaires restent dans les poches
Voir le visage de ses collègues ou de sa maitresse en entier, ne plus sortir son pass pour prendre un café au bar… l’essentiel des restrictions anti-Covid sont levées lundi sur fond d’appel à la prudence face au « rebond » de l’épidémie.
Toute personne qui le désire peut maintenant accéder aux cinémas, théâtres, restaurants, foires… sans justifier d’un pass vaccinal. Ou encore arpenter visage découvert les couloirs des écoles et les rayons des commerces.
Il n’est pas pour autant question de la fin du masque, qui reste obligatoire dans les transports et dans les établissements de santé. Les entreprises peuvent toujours décider de l’imposer à leurs employés et le ministère de l’Education le recommande « fortement » aux cas contacts « en intérieur pendant 7 jours après la survenue du cas confirmé ».
De son côté, le pass « sanitaire », qui fonctionne aussi avec un test négatif au virus, est quand à lui maintenu dans les établissements de santé et les Ehpad.
Si début mars, quand ces mesures d’allègement ont été annoncées par le gouvernement, la forte et longue cinquième vague de l’épidémie redescendait clairement, ce n’est maintenant plus le cas. Ces derniers jours, le nombre de nouveaux cas positifs est même reparti à la hausse: la moyenne des sept derniers jours était dimanche de plus de 65.250, contre 50.646 une semaine auparavant.
Cette inversion de tendance reste pour l’heure sans effet dans les services de soins critiques, même si une hausse du nombre d’hospitalisations a été enregistrée dimanche.
« Il faut encore attendre un petit peu pour voir si cette tendance se confirme mais effectivement au niveau de l’Europe, on voit la même chose », a indiqué dimanche sur France Inter Yazdan Yazdanpanah, chef du service des maladies infectieuses à l’hôpital Bichat à Paris. Ce membre du Conseil scientifique y voit « trois raisons »: la présence du sous-variant BA2, « un peu plus transmissible », la « réouverture des écoles » après les vacances et « probablement un relâchement de la population, qui est assez normal ».
« Rester vigilants »
Concédant qu’il y avait actuellement une « reprise des cas », Jean Castex a cependant exclu, samedi, de « changer de stratégie ».
« Depuis deux ans, il y a toujours des risques et des bénéfices à ce que l’on fait. On n’est pas dans un situation de certitude totale », a expliqué Yazdan Yazdanpanah, rappelant que cette fois « 80% des gens » sont vaccinés et qu' »une proportion non négligeable de la population avait déjà été touchée par l’infection ». « Cette immunité, probablement, nous protège. En tout cas en termes d’hospitalisations ».
De fait, dans ses scénarios les plus pessimistes, l’Institut Pasteur estime que le pic des contaminations « pourrait dépasser 100.000 cas quotidiens en mars », un chiffre élevé mais « très inférieur au pic de janvier », selon de nouvelles modélisations publiées jeudi.
Si après deux années de pandémie, la fin des restrictions promet d’être accueillie avec soulagement par bien des Français, les scientifiques appellent chacun à garder des précautions, vis-à-vis par exemple des immunodéprimés.
« Il est trop tôt pour tourner la page Covid même si on en a très envie! Nous devons rester vigilants », a exhorté mardi sur Twitter Rémi Salomon, président de la commission d’établissement de l’AP-HP (Hôpitaux de Paris).
Le gouvernement a également décidé d’ouvrir « dès à présent la quatrième dose aux plus de 80 ans » et recommande « fortement aux personnes fragiles du fait de leur âge ou de leurs pathologies de maintenir le port du masque dans les lieux clos et dans les grands rassemblements ».
Dans le monde politique, le retour à la normale fait largement consensus. Aucun adversaire de M. Macron, à gauche comme à droite, n’a jugé trop rapide l’allègement des mesures, dans un contexte surtout dominé par la guerre en Ukraine et ses conséquences économiques et sociales.
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Coronavirus
Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires
La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.
L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.
Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.
Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.
Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.
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Coronavirus
Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS
Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.
Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.
Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.
L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.
Coronavirus
Covid-19 : les soignants non vaccinés seront réintégrés en mai
« Les non-vaccinés ne sont pas forcément attendus avec des fleurs dans tous les services et partout », a prévenu le ministre de la Santé, François Braun.
Les soignants suspendus faute de schéma vaccinal complet contre le Covid-19 pourront être réintégrés, a annoncé le ministre de la Santé, François Braun. Cette décision fait suite à l’avis favorable de la Haute autorité de santé (HAS) donné fin mars à la levée de l’obligation vaccinale contre le Covid-19 pour les soignants et les autres professionnels concernés.
« Les non-vaccinés ne sont pas forcément attendus avec des fleurs dans tous les services et partout », a prévenu le ministre de la Santé, soulignant que la réintégration se fera dans de bonnes conditions. Le décret de mise en application sera publié mi-mai. Cette décision permettra à ces professionnels de reprendre leur activité dans les établissements de santé et les maisons de retraite, notamment.
Paris avait opté pour la contrainte à la fin de l’été 2021, obligeant 2,7 millions de personnes, soignants et autres professionnels, à se faire vacciner contre le Covid-19. Faute d’attester d’un schéma vaccinal complet, quelques milliers ont depuis été suspendus sans rémunération. Cette question de réintégration a été au cœur de la bataille politique, notamment pour le Rassemblement national et La France insoumise.
Le ministre a précisé que la réintégration concernera un phénomène très marginal, qui ne représente qu’une proportion infime d’agents hospitaliers et de libéraux. La question de leur réintégration sera examinée lors de la niche parlementaire du groupe communiste le 4 mai. Toutefois, le ministre a affirmé que « les choses seront faites » et que les discussions pourraient être retirées.
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