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Covid: le Pas-de-Calais confiné le week-end et 23 départements sous surveillance

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Pas-de-Calais confiné le week-end, centres commerciaux de plus de 10.000 m2 fermés dans 23 départements « sous surveillance » et « coup d’accélérateur sur les tests et la vaccination »: Jean Castex a défendu jeudi la stratégie gouvernementale de non-confinement face à l’épidémie de Covid-19 dont la progression n’est pas, « à ce stade », exponentielle.

« Le confinement n’est pas impossible, mais il n’est pas inéluctable », a martelé le chef du gouvernement lors d’une conférence de presse, en insistant sur la « contrepartie » d’un dépistage massif et de la vaccination.

« Nous ne sommes pas confrontés, en tous cas pas à ce stade, à une hausse exponentielle de l’épidémie, comme certains modèles le prévoyaient », a-t-il affirmé, en faisant valoir que « sur les sept derniers jours, le nombre de contaminations quotidiennes a augmenté de 1,4%, alors que ce même chiffre était de +14 % au cours de la semaine précédente ».

Pour autant, Jean Castex, qui a refusé de « se satisfaire » de la situation, a indiqué que trois nouveaux départements (Hautes-Alpes, Aisne et Aube) sont placés sous surveillance renforcée, s’ajoutant aux vingt déjà sous ce statut depuis une semaine.

Dans toutes ces zones, les centre commerciaux non-alimentaires de plus de 10.000 m2 seront fermés.

Le Pas-de-Calais sera par ailleurs confiné dans son intégralité le week-end, à partir de ce samedi, 06H00, et seules les grandes surfaces de moins de 5.000 m2 y seront ouvertes. Les agglomérations de Nice et Dunkerque (Nord) avaient déjà connu ce sort depuis la semaine dernière. Comme prévu, Paris, l’Ile-de-France et Marseille y échappent, au moins pour l’instant.

Marine Le Pen, présidente du RN, a vivement réagi à cette annonce. « Encore une décision totalement arbitraire ! Alors que le taux d’incidence est le même dans le #PasDeCalais et le 93, les habitants du premier sont confinés alors que ceux du second y échappent. Pourquoi ? Les Français ne supportent plus ces décisions sans queue ni tête ! », a-t-elle tweeté.

Le député LR Pierre-Henri Dumont a lui aussi dénoncé un « deux poids deux mesures intolérable ».

« J’invite les habitants des 23 départements concernés à ne pas sortir, autant que possible, de leur département ou de leur région s’agissant des départements franciliens », a ajouté Jean Castex, sans toutefois poser d’interdiction formelle.

En appelant à un « coup d’accélérateur » sur la vaccination, le Premier ministre a indiqué que « nous devrions avoir vacciné au moins 20 millions de personnes » d’ici mi-mai, soit tous les plus de 50 ans volontaires, en estimant que « d’ici l’été, nous aurons reçu suffisamment de doses pour avoir proposé la vaccination à 30 millions de personnes, soit les deux tiers de la population de plus de 18 ans ».

Quelque 3,2 millions de personnes ont pour l’instant reçu une première injection, et plus de 1,7 million ont été vaccinées avec deux doses.

Pour donner un coup d’accélérateur, un total de 135.000 nouvelles doses seront allouées aux 23 départements prioritaires dès jeudi, dont 12.000 à Nice et 11.000 à Paris ce week-end dans une opération flash, ont précisé les deux mairies.

A compter de la semaine du 15 mars, la vaccination sera autorisée dans les pharmacies pour « les personnes ayant plus de 50 ans et présentant une comorbidité ».

Les patients concernés n’auront « pas besoin d’une prescription médicale » et pourront se rendre « directement en officine » pour y recevoir le vaccin AstraZeneca, a-t-il indiqué, en ajoutant que les personnes de 50 à 74 ans qui n’ont « pas de pathologie particulière » pourront se faire vacciner « à compter de mi-avril », un mois plus tôt qu’initialement prévu.

Vaccination obligatoire des soignants ?

Le Premier ministre a en outre appelé « solennellement » les personnels des résidences pour personnes âgées à se faire vacciner « très rapidement », en déplorant que « trop d’entre eux ne l'(aient) pas encore fait », afin de permettre le retour d' »une vie sociale apaisée » dans ces établissements.

De même le Premier ministre a enjoint les soignants, « médecins, infirmiers, sages-femmes, aides-soignants, aides à domicile », à se faire vacciner, alors que seul un tiers d’entre eux s’y est aujourd’hui astreint.

Quitte à rendre leur vaccination obligatoire, tel que réclamé par certains médecins? « Si (l’incitation) ne suffisait pas, alors nous pourrions envisager une saisine du Conseil consultatif national d’éthique qui serait fondé à nous dire s’il faut aller au-delà », a prévenu le ministre de la Santé, Olivier Véran.

Interrogé quant à d’éventuelles flacons commandés par des médecins de ville qui ne seraient pas entièrement utilisés, M. Véran a expliqué que « la règle d’or est de ne jamais jeter le vaccin quand on peut vacciner quelqu’un », en précisant que, le cas échéant, le soignant peut faire preuve de « souplesse » et vacciner un patient non-prioritaire.

Le Premier ministre s’est en revanche montré prudent quant à un possible « retour à une vie plus normale », tel qu’esquissé mercredi par le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, qui avait évoqué « peut-être dès la mi-avril ».

« C’est un combat collectif: si les Français veulent que nous puissions nous affranchir, il faut déployer la vaccination et il faut aussi qu’ils respectent les règles », a sommé le locataire de Matignon. Sans évoquer quelque « pass sanitaire » imaginé par l’Elysée depuis plusieurs jours.

Jeudi soir, la France comptait lors des dernières vingt-quatre heures 295 morts du Covid-19, 293 nouvelles admissions dans les services de réanimation et 1.538 nouvelles admissions à l’hôpital

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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