Nous rejoindre sur les réseaux

Coronavirus

Covid-19: 20 millions de Français ont reçu une dose de vaccin

Article

le

covid-19:-20-millions-de-francais-ont-recu-une-dose-de-vaccin

La France a franchi samedi le cap des 20 millions de personnes ayant reçu au moins une dose de vaccin contre le Covid-19, juste avant d’alléger les contraintes sanitaires mercredi en rouvrant commerces, terrasses et lieux culturels.

L’annonce est venue du président Emmanuel Macron et du Premier ministre sur Twitter.

« 20 millions de Français vaccinés ! », a écrit Jean Castex. « À tous ceux qui se sont mobilisés pour atteindre cet objectif : merci pour votre engagement et votre exceptionnelle mobilisation. À tous nos compatriotes éligibles qui ne sont pas encore vaccinés: rendez-vous sur santé.fr. », a-t-il ajouté.

« Cela conforte les perspectives de sortie de crise qui sont également confortées par l’évolution des données de l’épidémie qui régresse partout » en France, avait déclaré quelques heures plus tôt le chef du gouvernement lors d’une visite dans un centre de vaccination porte de Versailles à Paris.

Précisément, 20.086.792 personnes ont désormais reçu au moins une injection et 8.805.345 personnes deux injections (soit 13,1% de la population totale et 16,8% de la population majeure), selon les chiffres de la Direction générale de la Santé.

Après 20 millions mi-mai, le gouvernement s’est fixé comme objectif 30 millions de primo-vaccinés à la mi-juin et a ouvert depuis mercredi la vaccination aux plus de 18 ans, sans conditions, pour des doses disponibles du jour au lendemain.

La demande est forte et sur la plateforme Doctolib, les rares créneaux disponibles pendant ce week-end prolongé de l’Ascension s’arrachent, certains n’hésitant pas à tricher sur leur âge ou à s’inventer des comorbidités pour décrocher un rendez-vous.

Il faut « aller chercher les plus vulnérables », les personnes âgées ou avec des pathologies associées, a insisté Jean Castex, indiquant qu’encore 25% des plus de 75 ans n’ont pas reçu la première injection.

Parallèlement, la décrue se poursuit à l’hôpital avec 4.271 malades du Covid-19 samedi soir dans les services de soins critiques, contre 6.001, atteint le 26 avril.

Terrasses convoitées

Pendant que la campagne de vaccination bat son plein, une partie des bars et restaurants se préparent à accueillir des clients en terrasse à partir de mercredi, date à laquelle rouvriront aussi les lieux culturels, cinémas, théâtres, musées, avec jauges réduites, et où le couvre-feu passera à 21H00.

Impatients de retrouver la vie d’avant, les Français réservent déjà en masse pour leurs déjeuners et dîners.

Alors que le Conseil scientifique, qui guide les choix du gouvernement dans la crise sanitaire, a appelé à une réouverture « conduite de manière prudente et maitrisée » pour éviter une « possible quatrième vague », le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal jugeait samedi que « nous avons de vraies raisons d’être optimistes ».

« La vaccination change vraiment la donne », assure-t-il dans un entretien au quotidien La Provence. « L’observation en vie réelle pourrait montrer une protection contre la transmission du virus », poursuit-il, assurant que « l’épidémie a été considérablement ralentie grâce au respect par nos concitoyens des mesures prises ».

Pour éviter que la situation sanitaire ne se dégrade avec l’arrivée de voyageurs en provenance de pays où le virus circule activement, la France a étendu vendredi la quarantaine obligatoire de dix jours à quatre nouveaux pays: la Colombie, Bahreïn, le Costa Rica et l’Uruguay.

Le variant indien, détecté dans au moins 44 pays dont la France, soulève aussi des craintes, mais ses effets en terme de transmission et de dangerosité sont toujours très mal connus.

En attendant, à partir de lundi, les Français pourront se rendre en vacances au Portugal, qui a levé samedi la restriction pour les voyages touristiques pour la plupart des pays européens.

Coronavirus

Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

Article

le

Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

Lire Plus

Coronavirus

Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

Article

le

Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

Télécharger l’application Le Singulier > IOS (iPhone) > Android (Samsung)

Lire Plus

Coronavirus

Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

Article

le

Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

Lire Plus

Les + Lus