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Économie

Catastrophe aérienne en Inde : un Boeing s’abat sur un quartier résidentiel, plus de 265 victimes

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Un drame sans précédent secoue Ahmedabad après le crash d’un vol international, ne laissant qu’un seul survivant miraculeux.

Les équipes de secours poursuivent leurs recherches dans les décombres d’un quartier d’Ahmedabad, ravagé par le crash d’un Boeing 787 d’Air India. L’appareil, qui effectuait la liaison vers Londres, s’est écrasé peu après son décollage, provoquant une hécatombe parmi les passagers et les habitants des immeubles touchés. Le bilan provisoire fait état d’au moins 265 morts, un chiffre qui pourrait encore augmenter au fil des découvertes.

Parmi les 242 personnes à bord, un seul miraculé a survécu au désastre. Identifié comme un ressortissant britannique d’origine indienne, il a été extrait des débris dans un état critique mais stable. Les images de son évacuation, le visage ensanglanté et chancelant, ont fait le tour des réseaux sociaux. Les autres passagers, majoritairement indiens et britanniques, n’ont pas eu cette chance.

L’impact a été si violent que l’empennage de l’avion est toujours visible, fiché dans un immeuble abritant des étudiants en médecine. Les sauveteurs, aidés par des chiens pisteurs, fouillent méthodiquement les gravats à la recherche de corps et d’indices pour comprendre les causes de l’accident. Les autorités ont commencé à recueillir des échantillons ADN auprès des familles, une étape cruciale pour identifier les victimes, beaucoup étant méconnaissables.

Le Premier ministre indien s’est rendu sur place pour exprimer son soutien aux familles endeuillées, qualifiant l’événement de « tragédie déchirante ». En parallèle, des enquêteurs américains et britanniques se joindront aux investigations, ce crash étant le premier impliquant un Dreamliner depuis sa mise en service.

Le groupe Tata, propriétaire de la compagnie aérienne, a annoncé une indemnisation pour les proches des victimes, tandis que les questions sur la sécurité aérienne en Inde refont surface. Ce drame rappelle les pires catastrophes aériennes de l’histoire, comme la collision de New Delhi en 1996, et soulève des inquiétudes face à l’explosion récente du trafic aérien dans le pays.

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