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Visuel sur Hanouna: «Taisez-vous»… Mélenchon s’indigne des accusations d’antisémitisme

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Le leader de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a vivement réagi aux accusations d’antisémitisme liées à une affiche représentant Cyril Hanouna, qualifiant ces critiques de « campagne de l’extrême droite ».

Lors de l’émission « Dimanche en politique » sur France 3, Jean-Luc Mélenchon a vivement réagi aux questions d’un journaliste concernant un visuel diffusé par La France insoumise (LFI) sur les réseaux sociaux. Cette affiche, qui montrait l’animateur Cyril Hanouna dans une posture jugée agressive, a suscité une vive controverse, certains y voyant une réminiscence des caricatures antisémites des années 1930. Mélenchon, visiblement exaspéré, a interrompu le journaliste en lui intimant de se taire, affirmant que ces accusations relevaient d’une « campagne orchestrée par l’extrême droite ».

Le visuel en question, retiré depuis, avait été créé à l’aide de l’intelligence artificielle, un choix qui a surpris, car contraire aux règles internes de LFI. Plusieurs responsables du parti ont reconnu une « erreur » ou une « maladresse », tout en soulignant que l’image avait été générée par le logiciel Grok, développé par la société xAI d’Elon Musk. Mélenchon, quant à lui, a défendu le droit à la caricature, rappelant qu’il était lui-même souvent la cible de dessins satiriques.

La polémique a rapidement dépassé les cercles politiques, avec des réactions vives de la part de plusieurs personnalités de droite et d’extrême droite. Laurent Wauquiez, chef des députés Les Républicains, a qualifié l’attitude de Mélenchon de « honteuse », tandis que des élus du Rassemblement national ont dénoncé un « dérapage » et un ton « menaçant ». Ces critiques s’ajoutent à une série de réactions déjà vives depuis la publication de l’affiche, qui avait initialement pour but de mobiliser pour les manifestations contre le racisme prévues le 22 mars.

Malgré les excuses de certains membres de LFI, Mélenchon a maintenu sa position, refusant de céder à ce qu’il considère comme une instrumentalisation politique. Cette affaire, qui mêle questions de liberté d’expression, de lutte contre le racisme et de responsabilité politique, continue de diviser l’opinion publique et les milieux politiques.

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