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Virus: débat public sur le vaccin aux Etats-Unis, cyberattaque en Europe

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Des experts américains indépendants débattront en direct jeudi des mérites d’un vaccin anti-covid, tandis qu’en Europe l’Agence européenne des médicaments, elle aussi en pleine délibération sur plusieurs candidats vaccins, s’est dite victime d’une cyberattaque.

La journée de jeudi devrait aussi voir le Premier ministre français Jean Castex annoncer à ses compatriotes anxieux s’ils pourront comme prévu se déconfiner le 15 décembre, alors que les contaminations repartent à la hausse en France.

Le virus s’invitera aussi au sommet des dirigeants européens jeudi et vendredi, qui espère débloquer enfin le plan de relance post-Covid (750 milliards d’euros) et le budget de l’UE 2021-2027 (1.074 milliards), paralysés par un veto hongrois et polonais.

Les Etats-Unis se livreront jeudi à un exercice de transparence inédit dans le monde et dont le revers est qu’il les a empêchés d’être les premiers à vacciner leurs citoyens: pendant une journée en direct sur internet, une vingtaine de spécialistes vont examiner les données du vaccin du duo américano-allemand Pfizer/BioNTech afin de recommander ou non son autorisation.

L’issue ne laisse aucun doute: l’Agence des médicaments (FDA) a déjà jugé le vaccin sûr et efficace dans une synthèse des données mardi. Mais, accusée d’avoir autorisé en urgence des traitements douteux dont l’hydroxychloroquine sous pression du président Donald Trump au printemps et à l’été, la FDA tient à ne pas donner l’image d’une procédure bâclée ni soumise à autre chose que la plus grande rigueur scientifique.

« La transparence a été excellente, à la fois dans ce qu’a donné Pfizer et dans la synthèse de la FDA », dit à l’AFP Eric Rubin, professeur de microbiologie à Harvard et l’un des 23 membres qui voteront.

Une fois ces étapes franchies, restera à distribuer le vaccin, tâche coordonnée par le gouvernement fédéral et confiée au secteur privé. Les transporteurs se sont dits prêts à opérer.

La ville de New York espère ses premiers lots dès dimanche a indiqué son gouverneur Andrew Cuomo. Ils seront destinés aux personnels et pensionnaires des maisons de retraite, ainsi qu’aux personnels hospitaliers.

Mais l’approvisionnement futur n’est pas garanti: les Etats-Unis n’ont, à ce jour, commandé à Pfizer que de quoi vacciner 50 millions de personnes.

Les Etats-Unis demeurent le pays le plus endeuillé au monde avec plus de 3.000 décès mercredi, portant le bilan total à 289.188 morts.

A l’échelle mondiale, la pandémie a fait au moins 1.557.814 morts et plus de 68,2 millions d’infections depuis fin décembre 2019.

Le Canada est devenu mercredi le troisième pays à approuver le vaccin de l’alliance Pfizer/BioNTech après le Royaume-Uni et Bahreïn, ouvrant la voie à la vaccination des premiers Canadiens dès la semaine prochaine.

Au Royaume-Uni, ce vaccin a été déconseillé aux personnes ayant eu dans le passé d' »importantes réactions allergiques », deux personnes ayant mal réagi aux premières injections.

Vaccins abordables

Signe de l’importance des enjeux en cours autour des vaccins anti-covid, l’Agence européenne des médicaments (AEM), qui délibère actuellement sur la délivrance d’autorisations à plusieurs d’entre eux, s’est dite mercredi la cible d’une cyberattaque.

Des documents liés à Pfizer et BioNTech ont été piratés et Pfizer a annoncé que des documents liés à la demande d’autorisation de son vaccin avaient été piratés pendant cette cyberattaque, mais que « ni le système de BioNTech ni celui de Pfizer n'(avaient) été violés en lien avec cet incident ».

« L’AEM a été l’objet d’une cyberattaque. L’agence a rapidement ouvert une enquête complète, en étroite coopération avec la police », a indiqué l’agence européenne, basée à Amsterdam, sans préciser quand l’attaque avait eu lieu ni par qui elle avait été menée.

L’AEM, qui contrôle les médicaments de l’ensemble des 27 Etats membres de l’UE, doit rendre le 29 décembre au plus tard sa décision sur une autorisation conditionnelle du vaccin Pfizer/BioNTech.

La cyberattaque a eu lieu après une série d’avertissements ces derniers mois autour de piratages et tentatives de hacking en lien avec la pandémie de Covid-19, visant laboratoires et entreprises pharmaceutiques occidentales.

L’Organisation mondiale du commerce (OMC) a indiqué mercredi avoir reçu une pétition signée par 900.000 personnes demandant un accès universel à des vaccins abordables contre le Covid-19.

« Comment réveillonner »

Le sommet des dirigeants européens prévu jeudi et vendredi devrait par ailleurs plancher sur le vaste plan de relance post-Covid (750 milliards d’euros) et sur le budget de l’UE 2021-2027 (1.074 milliards), paralysés par un veto hongrois et polonais, mais sur lequel l’horizon semble se dégager.

Les Vingt-Sept devront se prononcer sur un compromis trouvé mercredi par la présidence allemande de l’UE avec Budapest et Varsovie.

Et en France, le Premier ministre Jean Castex doit décider jeudi si le déconfinement aura lieu comme prévu le 15 décembre ou si la situation sanitaire exige le maintien de restrictions, à quinze jours de Noël.

« Moi qui suis un libéral intellectuellement, je ne devrais pas m’occuper de ce qu’il se passe dans les familles. Et maintenant je suis obligé de dire aux gens comment ils doivent réveillonner. C’est difficile pour moi! », a-t-il glissé mercredi.

Ailleurs dans le monde, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a accueilli mercredi tout sourire de premiers vaccins, arrivés en grande pompe à bord d’un avion cargo à l’aéroport de Tel-Aviv. Il a demandé à « donner l’exemple et à être la première personne vaccinée en Israël ».

Et l’Afrique du Sud, pays le plus touché du continent africain, fait désormais face à une « deuxième vague », selon son ministre de la Santé qui dit craindre que les structures de santé ne se retrouvent rapidement débordées.

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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