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Une ville en deuil : marche blanche pour Mélanie, surveillante assassinée

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Nogent-sur-Marne se rassemble ce vendredi pour rendre hommage à Mélanie, tuée par un élève de 14 ans. L’émotion est immense dans cette petite commune habituellement paisible.

La communauté de Nogent-sur-Marne, en Haute-Marne, se prépare à un moment de recueillement ce vendredi soir. Une marche blanche est organisée en mémoire de Mélanie, surveillante du collège Françoise-Dolto, tragiquement poignardée mardi par un adolescent de quatorze ans. Le départ est prévu à 18 heures devant l’établissement scolaire, dont les grilles sont désormais couvertes de fleurs et de messages de soutien.

Cette mobilisation, initiée par les proches de la victime, devrait rassembler près d’un millier de personnes dans cette ville de 3 500 habitants, connue pour son patrimoine coutelier. La famille a demandé le respect de son deuil, refusant toute communication supplémentaire pour l’heure. Mélanie, ancienne coiffeuse devenue assistante d’éducation, laisse derrière elle un enfant de quatre ans. Une cagnotte en ligne a déjà dépassé les 19 500 euros pour soutenir ses proches.

L’adolescent accusé du meurtre a été mis en examen jeudi soir pour « homicide sur une personne chargée d’une mission de service public » et écroué dans un quartier pour mineurs. Lors de ses auditions, il a confirmé ses déclarations initiales, selon lesquelles il souhaitait tuer une surveillante, « n’importe laquelle ». Les expertises psychiatriques à venir seront déterminantes pour comprendre son profil, décrit comme celui d’un jeune en grande détresse.

Le monde éducatif et politique réagit à ce drame. Une minute de silence a été observée jeudi dans tous les établissements scolaires, tandis qu’une cérémonie privée est prévue mardi dans le village où Mélanie était conseillère municipale. La ministre de l’Éducation nationale a annoncé la généralisation d’un protocole de détection de la souffrance psychologique chez les jeunes, tout en reconnaissant les lacunes criantes en matière de médecine scolaire.

Face à l’onde de choc, plusieurs propositions émergent : interdiction de vente de couteaux aux mineurs, portiques de sécurité dans les écoles, ou encore encadrement de l’accès aux réseaux sociaux. Mais comme le soulignent les élus, il n’existe pas de remède miracle à cette violence inédite.

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