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Faits Divers

Un homme recherché dans les Cévennes après un double meurtre

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Un jeune homme a abattu mardi matin en leur tirant dans le crâne son patron, avec lequel il était en conflit, et un collègue qui s’était interposé, dans la scierie du village cévenol des Plantiers, avant de prendre la fuite dans la forêt avoisinante.

Le tireur présumé, âgé de 29 ans et licencié dans un club de tir, a une « personnalité très particulière, très procédurière », a précisé le procureur d’Alès François Schneider, évoquant « un comportement assez inquiétant de type paranoïaque » depuis quelque temps, lors d’un point presse tenu dans la localité voisine de Saumane.

Il avait connu des conflits avec l’ancien maire du village et « était également en conflit avec son employeur pour des problèmes d’horaires de travail », a ajouté François Schneider.

Sur la base du témoignage direct d’un 3e employé de la scierie qui a assisté à la scène, le magistrat a fait un récit glaçant des faits: vers 8H00, « l’employé n’a pas salué son patron qui le lui a fait remarquer, mais gentiment. A ce moment-là, le mis en cause a sorti une arme de poing et a immédiatement ouvert le feu, le tuant de plusieurs balles dans la tête ».

« Un des employés a tenté de s’interposer, sidéré par la situation », et il lui a aussi tiré dans la tête le tuant sur le coup. Le témoin a donné l’alerte peu après. Le mis en cause « est rentré chez lui, aurait récupéré une arme et serait reparti dans la forêt », où des centaines de gendarmes le recherchaient toujours mardi en fin d’après-midi, a conclu le magistrat.

Dans l’après-midi, dans cette zone boisée où plusieurs routes ont été coupées, quelque 200 gendarmes, dont des membres du GIGN, étaient déployés pour le retrouver, appuyés d’une équipe cynophile. Dans le ciel, six hélicoptères survolaient le secteur pour retrouver le fugitif, a constaté un journaliste.

« Nous sommes en plein dans les Cévennes, la densité est assez faible, les étendues sont boisées et assez escarpées. Le terrain de chasse est assez important, c’est une très grande surface boisée dans laquelle il a pu se réfugier », a souligné le colonel Bertrand Michel, de la section de recherche de Nîmes, qui s’est exprimé aux côtés du procureur d’Alès.

Peut-être « lourdement armé »

« Il est capable d’être lourdement armé, il a un certain nombre d’armes en sa possession légalement mais nous ne savons pas avec lesquelles il est parti », a pointé le gendarme. « La priorité pour l’heure c’est d’obtenir le contact » pour éventuellement engager une négociation, a-t-il ajouté.

Les faits se sont déroulés vers 09H30, au cœur du petit village des Plantiers, qui compte quelque 260 habitants, sur les flancs du mont Aigoual. Selon le parquet, le tireur présumé était employé depuis environ un an dans la scierie où les faits ont eu lieu.

Il n’est pas connu de la justice pour des faits de violences mais pour des procédures à l’encontre de la mairie, avec plusieurs plaintes déposées. Et il devait prochainement comparaître devant le tribunal correctionnel pour atteinte à l’intimité de la vie privée après avoir enregistré une audition avec des gendarmes, a encore détaillé le procureur.

Dès mardi matin, les habitants des Plantiers ont été invités par les autorités à rester cloîtrés chez eux, et la dizaine d’enfants scolarisés en dehors du village avaient pu regagner leur domicile en fin d’après-midi.

« J’entends les hélicoptères qui tournent. On est inquiets. Entre les habitants circulent une rumeur qui dit qu’il serait rentré chez lui chercher de nouvelles cartouches », a raconté à l’AFP mardi matin une habitante jointe par téléphone.

Travaillant à 500 mètres de la scierie, cette femme a ajouté que le patron de la scierie qui a été tué discutait très souvent avec son mari, le présentant comme un artisan passionné, « très gentil » et « sans histoire ».

La scierie où les faits ont eu lieu est spécialisée dans la transformation d’une essence locale, le châtaignier, avec un approvisionnement à 100 km à la ronde, précise-t-elle sur son site internet.

Les Plantiers, situé dans le nord du Gard, est un bourg encaissé et entouré de petites montagnes et de forêts de conifères, comprenant dix hameaux traversés par un cours d’eau.

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Une femme poignardée à mort dans le Val-d’Oise : sa fille en garde à vue

**Titre :** Drame familial à Magny-en-Vexin : Une mère poignardée, sa fille suspecte

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Une femme poignardée à mort dans le Val-d’Oise : sa fille en garde à vue

Le corps sans vie d’une femme de 45 ans a été découvert vendredi matin dans son appartement de Magny-en-Vexin. Sa fille, connue pour des crises fréquentes, est actuellement en garde à vue.

Dans la paisible commune de Magny-en-Vexin, située dans le Val-d’Oise, une tragédie a bouleversé le quartier de la rue Molière ce vendredi matin. Les pompiers, intervenant initialement pour un feu de faible envergure, se sont retrouvés face à une scène bien plus dramatique. Le corps d’une femme, âgée d’une quarantaine d’années, a été découvert inanimé, portant des traces de coups de couteau.

Les investigations ont rapidement révélé que l’incendie n’était pas la cause directe du décès. Les blessures par arme blanche, distinctes de l’incendie, ont orienté les soupçons vers un acte criminel. Sur les lieux, la fille de la victime, une trentenaire, a été découverte dans la salle de bain, apparemment inconsciente des événements. Elle a été transportée à l’hôpital de Pontoise avant d’être placée en garde à vue.

Les relations tendues entre la mère et la fille étaient connues des voisins. Des épisodes de violence et de cris étaient monnaie courante, particulièrement la nuit précédant la découverte du corps. Un habitant a confié avoir entendu des bruits et des objets lancés par la fenêtre jusqu’aux petites heures du matin, une situation qui, selon lui, était devenue habituelle. « Si on avait su que cela finirait ainsi, peut-être que nous aurions réagi différemment », a-t-il ajouté, exprimant un sentiment de regret et d’impuissance.

L’enquête en cours cherche à éclaircir les circonstances exactes de cette tragédie familiale. Les enquêteurs n’excluent pas la piste d’un déséquilibre psychologique de la fille, évoqué par des voisins. « Sa mère était consciente de ses problèmes, mais c’était son unique enfant… Elle essayait de l’aider », a déclaré un autre voisin, visiblement ému par la situation.

Le quartier reste sous le choc, et les gendarmes continuent de recueillir des témoignages et des indices pour comprendre comment un différend familial a pu mener à un tel dénouement. Les voisins, autrefois habitués aux disputes, se trouvent maintenant confrontés à une réalité bien plus sombre, illustrant la fragilité des liens familiaux lorsqu’ils sont mis à l’épreuve par des troubles psychologiques.

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Faits-Divers : un homme abattu par un policier dans le Val-de-Marne

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Faits-Divers : un homme abattu par un policier dans le Val-de-Marne

Dans la matinée du 17 novembre, un drame s’est produit à Villeneuve-Saint-Georges où un homme de 30 ans a été tué par un policier, suite à une intervention pour un conflit de voisinage.

L’événement s’est déroulé tôt ce dimanche matin, lorsque les forces de l’ordre ont été appelées pour gérer une dispute entre voisins à Villeneuve-Saint-Georges, dans le Val-de-Marne. À leur arrivée vers 6 heures du matin, les policiers ont été confrontés à un individu fortement alcoolisé, qui a brandi ce qui semblait être une arme de poing, en criant des mots qui ont immédiatement alerté les agents.

Selon les informations rapportées par plusieurs sources médiatiques, l’homme, âgé de 30 ans, aurait pointé cette arme, qui s’est révélée être une fausse, en direction des policiers tout en prononçant la phrase « Allahu akbar ». Face à ce qu’ils ont perçu comme une menace imminente, l’un des trois policiers présents a ouvert le feu, atteignant mortellement l’individu. Malgré une intervention rapide des secours, l’homme n’a pu être réanimé.

L’affaire a pris une tournure judiciaire avec l’ouverture d’une enquête confiée à l’Inspection générale de la police nationale (IGPN). Cette procédure est systématique lorsqu’un policier fait usage de son arme. Le policier en question a été soumis à des tests de dépistage d’alcool et de stupéfiants, qui se sont révélés négatifs. De plus, une caméra-piéton, équipement de plus en plus utilisé par les forces de l’ordre, a enregistré la scène et sera analysée dans le cadre de l’enquête.

L’homme abattu était déjà connu des services de police pour des faits d’apologie du terrorisme datant de 2019. Bien qu’originaire de Villeneuve-Saint-Georges, il ne résidait pas à l’adresse où l’incident s’est produit. Cet événement vient s’ajouter à une liste croissante d’incidents mortels impliquant la police en France, avec 38 personnes décédées suite à des actions policières en 2022, dont 22 par arme à feu, selon un rapport de l’IGPN.

Cette tragédie soulève de nombreuses questions sur la gestion des interventions policières, l’usage de la force, et les moyens mis en œuvre pour éviter de telles situations. La communauté locale et les observateurs attendent désormais les conclusions de l’enquête pour comprendre les circonstances exactes de ce drame et évaluer la légitimité de l’action des forces de l’ordre.

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Faits-Divers: la mère soupçonnée du triple infanticide retrouvée morte en Suisse

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Faits-Divers: une mère soupçonnée d’avoir tué ses trois enfants, d'intenses recherches en cours

Le corps d’une femme, probablement celui de la mère recherchée après le meurtre de ses trois enfants, a été découvert dans sa voiture à Champéry, en Suisse. Ce drame familial secoue le village montagnard de Taninges et laisse la communauté dans l’effroi.

Mercredi, les autorités suisses ont découvert un corps dans la voiture d’une femme de 45 ans, suspectée d’avoir tué ses trois enfants la veille dans la commune de Taninges, en Haute-Savoie. Selon la police suisse, cette personne correspondrait bien à la mère activement recherchée depuis mardi, bien que des vérifications soient en cours pour confirmer son identité.

Retrouvée dans la commune suisse de Champéry, à environ 70 kilomètres de Taninges, la voiture avait été aperçue après que la disparition de cette femme, une institutrice en proie à des troubles dépressifs, a déclenché d’importantes recherches. Le procureur de Bonneville, Boris Duffau, a ordonné une autopsie pour élucider les causes de ce décès tandis que l’enquête se poursuit en France pour établir les circonstances exactes des meurtres.

Les trois enfants, deux garçons de 2 et 11 ans ainsi qu’une fille de 13 ans, ont été retrouvés morts dans le chalet familial. Les résultats préliminaires des autopsies confirment qu’ils ont succombé à des blessures infligées par arme blanche. La disparition de la mère avait entraîné la mobilisation de soixante membres des forces de l’ordre et d’un hélicoptère pour fouiller les reliefs montagneux environnants. Des plongeurs spécialisés avaient également été appelés pour inspecter les cours d’eau voisins.

À Taninges, village alpin de 3 500 habitants dans la vallée du Giffre, les homicides ont provoqué une onde de choc, et une cellule médico-psychologique a été mise en place pour soutenir les proches et la communauté. Le maire, Gilles Péguet, a décrit une famille jusque-là bien intégrée, vivant dans un hameau isolé aux abords du village, dans un environnement qu’il qualifie d’idyllique. Le voisinage, encore abasourdi, peine à saisir l’ampleur de cette tragédie. Une voisine, elle-même sous le choc, a évoqué le dynamisme des enfants dans ce hameau isolé, où ils égayaient les lieux par leur présence.

La mère des enfants, enseignante dans une école primaire voisine, suscite un profond émoi parmi les équipes éducatives et élèves. Le rectorat de l’académie de Grenoble a pris des mesures pour accompagner les établissements où elle a exercé, en déployant une cellule d’écoute pour offrir un soutien aux élèves et au personnel, tous bouleversés par cet événement tragique.

Ce drame laisse une famille et une communauté en deuil, plongeant le village de Taninges dans une profonde tristesse alors que les enquêtes française et suisse continuent d’établir les faits et d’apporter des réponses aux nombreuses questions soulevées.

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