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Un dernier adieu au pape François sous la coupole de Saint-Pierre

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Des milliers de fidèles se pressent au Vatican pour rendre hommage au souverain pontife, dont la dépouille est exposée avant des funérailles attendues par le monde entier.

La basilique Saint-Pierre accueille depuis ce mercredi la dépouille du pape François, décédé à l’âge de 88 ans. Installé devant le maître-autel, sous le baldaquin du Bernin, le cercueil ouvert du défunt pontife permet aux croyants du monde entier de lui rendre un ultime hommage avant les obsèques officielles prévues samedi.

Le transfert depuis la chapelle Sainte-Marthe, où il résidait depuis son élection en 2013, s’est déroulé en matinée dans une atmosphère de recueillement, marquée par des chants liturgiques et des prières. Contrairement aux usages, le cercueil ne repose pas sur un catafalque, conformément à la volonté de simplicité exprimée par Jorge Bergoglio de son vivant. Vêtu d’une chasuble rouge et coiffé d’une mitre blanche, le pape serre un chapelet entre ses mains.

Les pèlerins pourront se recueillir jusqu’à vendredi soir, dans un cadre strictement organisé pour faire face à l’afflux attendu. Plusieurs centaines de milliers de personnes sont anticipées, à l’image des funérailles de Benoît XVI en 2022.

Samedi, les dignitaires du monde entier convergeront vers le Vatican pour assister à la cérémonie funèbre. Parmi eux, plusieurs chefs d’État, dont Emmanuel Macron et Volodymyr Zelensky, ainsi que des représentants des institutions européennes et internationales. En revanche, Vladimir Poutine, visé par un mandat d’arrêt de la CPI, ne fera pas le déplacement. Après la messe, le corps du pape sera inhumé dans la basilique Sainte-Marie-Majeure, selon ses dernières volontés.

À Rome, l’émotion reste palpable. Les drapeaux du Saint-Siège sont en berne, et des veillées spontanées se multiplient sur la place Saint-Pierre. Pour beaucoup, comme cette religieuse mexicaine rencontrée sur les lieux, la disparition du premier pape jésuite et sud-américain de l’Histoire laisse un profond vide, malgré la conviction qu’il « repose désormais en paix ».

Ces derniers jours, malgré une santé fragile, le souverain pontife avait tenu à multiplier les apparitions publiques, défiant les recommandations médicales. Son décès, survenu après un malaise dans la nuit de lundi, a plongé la communauté catholique dans le deuil, tout en ouvrant la voie à l’élection d’un nouveau successeur de Pierre.

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