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Ukraine: « Celui qui nous menace physiquement, c’est monsieur Trump », lance Mélenchon

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Le leader de La France insoumise a critiqué l’ancien président américain, tout en défendant une ligne équilibrée face à la crise ukrainienne. Il appelle à une solution diplomatique et à une réforme de la défense française.

Jean-Luc Mélenchon, figure de proue de la gauche radicale française, a vivement critiqué Donald Trump lors d’une émission télévisée dimanche. Selon lui, l’ancien président américain représente une menace directe pour la France et ses alliés. « Celui qui nous menace physiquement, c’est monsieur Trump », a-t-il déclaré, pointant du doigt les mesures économiques agressives de ce dernier, notamment les droits de douane qui pénalisent l’économie française. Mélenchon a également rappelé les déclarations controversées de Trump concernant le Mexique, le Canada et même le Groenland, qu’il a évoqué comme une cible potentielle d’occupation.

Sur le front ukrainien, Mélenchon a réitéré son opposition à la fois à Vladimir Poutine et à Donald Trump, adoptant une position qu’il qualifie de « ni Trump, ni Poutine ». Il a souligné l’urgence de mettre fin au conflit en Ukraine, tout en regrettant le manque de transparence sur les propositions de cessez-le-feu adressées à Moscou. Le député insoumis a plaidé pour une intervention des Nations unies, notamment pour sécuriser les centrales nucléaires ukrainiennes. « Il faut une protection immédiate par des casques bleus », a-t-il insisté, appelant à un déploiement de troupes onusiennes pour garantir la paix.

Par ailleurs, Mélenchon a réaffirmé son opposition à l’OTAN, estimant que l’incertitude des États-Unis sous l’administration Trump justifie plus que jamais une sortie de l’alliance militaire. « C’est le moment ou jamais », a-t-il martelé, critiquant la dépendance de l’Europe vis-à-vis de Washington.

Enfin, le leader de La France insoumise s’est prononcé contre le retour du service militaire obligatoire, une proposition récemment évoquée par Emmanuel Macron dans le cadre d’une réforme du service national universel (SNU). Selon Mélenchon, la France n’a pas besoin de mobiliser massivement des jeunes dans les casernes. En revanche, il a plaidé pour une formation à la résistance passive et à l’organisation en cas de crise, qu’il lie étroitement à la lutte contre le changement climatique. « Résister aux événements climatiques extrêmes, c’est comme résister à une invasion », a-t-il conclu, appelant à une mobilisation citoyenne face aux défis du siècle.

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