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Occitanie

Sète : Sébastien Denaja est candidat pour les régionales sur la liste de Carole Delga

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Sébastien Denaja

Sébastien Denaja est candidat pour les élections régionales sur la liste de Carole Delga. L’ancien député Sétois est actuellement en 3e position masculine pour la gauche Héraultaise, il est donc en position éligible. 

Sébastien Denaja explique les raisons qui l’ont amené à se positionner sur cette liste. « C’est d’abord le prolongement naturel de mon engagement, depuis toujours, pour Sète, le bassin de Thau, mais aussi pour l’Occitanie. En effet, lorsque j’étais député, j’étais responsable du groupe majoritaire et j’ai donc œuvré pour ce mariage, heureux, entre le Midi-Pyrénées et le Languedoc-Roussillon. L’autre raison de ma candidature est que je succède à mon ami André Lubrano, représentant du bassin de Thau au conseil régional depuis deux mandats. De par notre amitié, le passage de flambeau s’est fait très naturellement. »

Par ailleurs, l’ancien député ajoute : « C’est une relation d’amitié, de confiance et de travail que j’ai depuis une dizaine d’années maintenant avec Carole Delga. Il y a une confiance réciproque et pour ma part, j’ai beaucoup d’estime pour son volontarisme, sa niaque et les valeurs qu’elle porte. Ensuite, nous appartenons à la même famille politique, c’est donc à la fois un marqueur de sa confiance mais aussi celle de ma famille politique, le Parti socialiste. Un vote à l’unanimité a eu lieu au Conseil fédéral de l’Hérault qui a validé ma présence, c’est une confiance collective. »

Une campagne repensée

Le conseiller municipal d’opposition de Sète a expliqué : « Dès vendredi matin, on sera sur le marché de Sète, sur l’avenue Victor Hugo afin de distribuer un premier document. Évidemment, les contacts seront limités avec un respect très strict des gestes barrières. Par ailleurs, nous devrions mettre en place certaines mobilisations sur les réseaux sociaux. Mais la principale nouveauté réside dans la création d’une plateforme participative, l’Occitanie en commun, sur laquelle, nous avons recueilli des centaines de contributions citoyennes. Ainsi, jusqu’à la fin de semaine, les citoyens sont appelés à voter pour prioriser les propositions qu’ils jugent les plus pertinentes. C’est une belle manière de promouvoir la démocratie participative. »

Il a par la suite ajouté : « Cette démocratie participative permet d’associer les citoyens dans l’élaboration du projet régional. Les citoyens peuvent choisir et voter sur les propositions qui leur semblent prioritaires. Ainsi, notre programme sera principalement inspiré de ces initiatives citoyennes. Mais dans les grandes lignes, il faut répondre aux urgences économiques, sociales et sanitaires causées par la crise du Covid-19. Il faut accompagner les étudiants, les entreprises et les citoyens pour que tout le monde surmonte ces difficultés. Enfin, dans le même temps, nous devons préparer l’avenir et réarmer notre territoire sur le plan économique en relocalisant les emplois. »

Avant de conclure : « Un autre axe de notre programme sera de faire face aux grands défis du 21e siècle : la transition écologique et la transition numérique. Pour l’écologie, c’est ce que nous faisons déjà avec le port de Sète qui tend à être un exemple sur le plan environnemental avec l’électrification de quais, une flotte de véhicules 100 % électriques et bientôt la mise en service d’un bateau dépollueur des canaux. »

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2 Commentaires

2 Comments

  1. gg

    6 mai 2021 at 15 h 34 min

    À mon Seb,il y a encore des gens qui te font confiance… Incroyable…

  2. Anne Lesage

    6 mai 2021 at 18 h 49 min

    Une candidature naturelle et cohérente , résultat d’une engagement constant au service des citoyens et d’une vision dynamique du développement de notre territoire

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France

Gard : l’imam Mahjoub Mahjoubi expulsé de France vers la Tunisie

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Gard : l'imam Mahjoub Mahjoubi expulsé de France vers la Tunisie

Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin l’a annoncé sur X. L’imam avait qualifié le «drapeau tricolore» de «satanique» dans un prêche diffusé sur les réseaux sociaux.

Mahjoub Mahjoubi, imam accusé d' »appels à la haine », a été expulsé jeudi soir vers la Tunisie, selon des sources proches du dossier. Son expulsion fait suite à des prêches où il aurait véhiculé une conception littérale, rétrograde, intolérante et violente de l’islam.

Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a confirmé l’expulsion de l’imam radical, soulignant que celle-ci a été réalisée moins de 12 heures après son interpellation à son domicile à Bagnols-sur-Cèze (Gard). Gérald Darmanin a également précisé que des instructions avaient été données pour prendre un arrêté ministériel d’expulsion contre cet individu aux propos inacceptables.

Dans l’arrêté ministériel d’expulsion, il est reproché à Mahjoub Mahjoubi d’avoir tenu des propos encourageant des comportements contraires aux valeurs de la République, tels que la discrimination à l’égard des femmes, le repli identitaire, les tensions avec la communauté juive et la radicalisation jihadiste, lors de ses prêches des 2, 9 et 16 février.

L’avocat de l’imam a déclaré qu’il contesterait cette procédure en engageant une procédure de référé expulsion devant le tribunal administratif de Paris, disposant de deux jours pour le faire.

Cette expulsion express est la première depuis l’entrée en vigueur de la loi sur l’immigration voulue par le ministre de l’Intérieur.

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Occitanie

Affrontements autour de l’autoroute A69 : usage massif de gaz lacrymogènes par les forces de l’ordre

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Affrontements autour de l'autoroute A69 usage massif de gaz lacrymogènes par les forces de l'ordre

Les affrontements se poursuivent à Saïx£. Gaz lacrymogènes utilisés pour la troisième journée consécutive.

Les forces de l’ordre ont fait un usage massif de gaz lacrymogènes dimanche, pour le troisième jour d’affilée, sur la commune tarnaise de Saïx, à proximité immédiate d’un camp d’opposants à l’autoroute A69.

Alors que les tensions persistent à Saïx, les forces de l’ordre ont de nouveau recouru à des tirs de gaz lacrymogènes pour disperser les opposants à la construction de l’autoroute A69 entre Toulouse et Castres. Selon les rapports, au moins une dizaine de tirs ont été effectués, saturant l’air de fumée blanche irritante.

Les manifestants, au nombre d’environ une centaine, ont occupé une voie ferrée à proximité du chantier de l’autoroute, prolongeant ainsi les affrontements qui se sont déroulés vendredi et samedi. Malgré les tentatives des gendarmes pour dégager les barricades, les manifestants les reconstruisent systématiquement.

La préfecture du Tarn a déclaré que deux interpellations ont eu lieu vendredi et deux autres samedi, sans en mentionner de nouvelles pour dimanche. Cependant, le préfet a annoncé en fin de journée que l’expulsion des occupants interviendrait « dans les prochains jours ».

La visite de la militante écologiste suédoise Greta Thunberg samedi a attiré l’attention médiatique sur le mouvement de protestation contre l’autoroute A69. Le président du conseil départemental du Tarn, Christophe Ramond, a qualifié cet événement de « cirque » et a réaffirmé l’importance de l’autoroute pour l’économie locale, une position contestée par les écologistes.

La situation reste tendue à Saïx alors que les autorités cherchent à mettre fin aux manifestations et à garantir la sécurité sur le site du chantier.

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Occitanie

A69 : Greta Thunberg doit rejoindre la mobilisation samedi dans le Tarn

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A69 : Greta Thunberg doit rejoindre la mobilisation samedi dans le Tarn

La présence samedi sur la ZAD de la Crém’arbre de cette figure mondiale de la lutte contre le réchauffement climatique a été confirmée vendredi en début de soirée par le collectif No Macadam.

Le rassemblement des opposants au projet d’autoroute A69 se voit renforcé par la présence attendue de la militante écologiste Greta Thunberg sur la « cabanade » du Tarn, même si la manifestation a été interdite et que les forces de l’ordre sont intervenues vendredi à proximité du lieu de rassemblement.

Confirmée vendredi soir par le collectif No Macadam, la venue de l’égérie mondiale de la lutte contre le réchauffement climatique marque un soutien international à la lutte locale contre la construction de l’autoroute reliant Toulouse à Castres.

« Ceci permet d’inscrire pleinement la lutte contre l’A69 au niveau international et national et engage les responsables politiques à prendre la mesure de leur entêtement », souligne le collectif, alors que le mouvement semblait s’essouffler et que le chantier est bien avancé, selon la société Atosca, concessionnaire de l’autoroute.

La militante suédoise de 21 ans doit participer à la « Cabanade », un événement de sensibilisation aux enjeux environnementaux avec au programme des ateliers, tables rondes et concerts, aux côtés notamment d’élus écologistes.

L’événement doit se dérouler sur une prairie privée mise à disposition par un agriculteur sympathisant des opposants à l’autoroute, à quelques centaines de mètres d’une zone boisée objet d’un litige d’expropriation pour cause de construction d’autoroute.

Vendredi, le préfet du Tarn, Michel Vilbois, a annoncé un arrêté d’interdiction de manifestation et de rassemblement, invoquant « des risques de troubles majeurs à l’ordre public ». Un escadron de gendarmerie est intervenu à proximité du camp des opposants, faisant usage de gaz lacrymogène et procédant à des interpellations.

Le gouvernement français compte mener « jusqu’à son terme » ce projet d’autoroute, qui doit réduire le temps de trajet entre Castres et Toulouse et être opérationnel en 2025.

Malgré les contestations, le président du conseil départemental du Tarn, Christophe Ramond, soutient que l’autoroute répond à un besoin vital pour la région et ses habitants, rejetant les critiques sur son impact environnemental.

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