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Sète – Commerce : La crise sanitaire n’a pas freiné Céline et Joseph Cortes

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Joseph et Céline Cortes gérant de l'entreprise -Joseph Tielles Artisanales- sur la corniche à Sète

Joseph et Céline Cortes sont Sétois depuis plusieurs générations. Il y a bientôt un an, ils ont décidé de lancer leur boutique de tielle. Retour sur le parcours d’un opportuniste.

Pour Joseph Cortes, la tielle, il y est venu un peu par hasard, mais aussi grâce à une curiosité évidente. Après son service militaire, il a d’abord cumulé les petits boulots avec de nombreux patrons, avant qu’on lui propose de travailler chez Thierry Cianni en faisant de la livraison de tielles. Avec le temps, c’est une relation presque familiale qui se crée entre le jeune de l’Île de Thau et son patron. Ce dernier remarqua vite l’attrait qu’avait Joseph pour la cuisine et notamment la fabrication des tielles. Le patron de « Joseph tielles artisanales » explique : « Comme j’avais une bonne relation avec mon ancien patron, au bout de six mois, je lui ai demandé si je pouvais mettre la main à la patte, il m’a donc appris les différentes étapes de la fabrication de la tielle. C’est avant tout de l’opportunisme. »

Il met définitivement le doigt dans l’engrenage et consacre une grande partie de son activité dans la production de la tielle, spécialité de l’Île Singulière. Après huit années dans la même maison, il décide de partir. Il a eu l’occasion de gagner en expérience avec deux années de travail dans la boutique Sophie Cianni & Co, la nièce de son premier patron. Par la suite, en août 2015, il a travaillé pendant quatre ans chez Giulietta, toujours dans la production de tielles.

Quand la solidarité permet de se lancer

En recherche d’emploi, mais n’ayant pas de réponse, il propose à sa femme, Céline, de lancer, ensemble, leur propre activité. Fort de son expérience, avec 15 années de travail de la tielle, elle décide de le suivre dans ce projet. Il explique : « Il était important pour nous d’exercer au sein de notre ville de toujours, car c’est une spécialité Sétoise. Ainsi, au bout de nos recherches, nous avons réussi à trouver un local au niveau de la Corniche, vers la plage du Lazaret. »

La décision de monter leur propre boutique de tielles remonte à octobre 2019. Une fois que le local a été trouvé, c’est armé de beaucoup de volonté et avec l’aide de ses amis qu’il a pu mener ce projet à bien. D’abord freinée par le premier confinement, l’ouverture de la boutique, prévue en avril, a dû être repoussée au 1er juillet 2020. Joseph Cortes affirme : « Sans nos familles et nos amis, le projet n’aurait pas pu voir le jour. Ils nous ont énormément aidés à mettre le local aux normes. Nous ne pouvons que remercier tout ce groupe sans qui tout ça n’aurait pas été possible. »

« On est contents et fatigués »

La principale activité de « Joseph tielles artisanales » se résume à la vente à emporter mais, ils proposent aussi un service de dégustation, qu’ils souhaitent relancer dès que les restaurants seront autorisés à rouvrir. Joseph Cortes explique : « Nous avons vraiment eu de la chance, on est passé entre les mailles du filet par rapport à la crise sanitaire. Le fait que nous ne soyons pas un restaurant a permis que l’on continue notre activité sans fermeture nécessaire. Nous avons connu un véritable succès. »

Par ailleurs, confiant de la qualité du produit qu’il propose, le seul frein qu’il redoutait était l’emplacement de la boutique, pas forcément sur un axe très passant. Il est finalement resté optimiste et a cru à fond dans son projet afin de le mener à bien, car aujourd’hui, son affaire marche bien et les retours n’en sont que positifs. Il affirme : « Aujourd’hui, on ne compte pas nos heures. On est content et fatigué. » 

Régulièrement, la boutique voit les acteurs de la série Demain nous appartient (DNA) venir commander chez eux. Pour le couple, « c’est une fierté de recevoir les acteurs de DNA qui viennent chez nous. Au-delà de ça, nous avons une vraie relation amicale avec certains d’entre eux. Notamment avec Frank Monsigny (Martin Constant, le commandant de police dans la série) que j’ai connu à la boxe et avec qui j’ai bien sympathisé. Et plus récemment avec Charles Lelaure (Xavier Meffre, le procureur dans DNA) et Rani Bheemuck (Lou Clément, l’avocate dans la série) ainsi que son compagnon, Jérôme. Il affirme : « Ce sont, avant tout, des liens amicaux simples, ils sont mêmes venus nous aider à installer les barnums. »

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1 Commentaire

1 Commentaire

  1. jean claude reilles

    13 mai 2021 at 13 h 44 min

    belle initiative, je suis heureux de voir des habitants de ma cité ile de thau de vouloir s’en sortir il faut les soutenirs cortez avec les tielles,douich avec ses poulets frites,bouraoui avec c excellent hambuger 7 bravo les jeunes.

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Sète : Un plaisancier perd la vie en mer agitée, sans alerte météo annoncée

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Sète : Un plaisancier perd la vie en mer agitée, sans alerte météo annoncée

Malgré l’absence de vigilance spécifique dans l’Hérault, un plaisancier a perdu la vie et un autre se trouve en urgence absolue après une forte houle ayant chaviré plusieurs bateaux au large de Sète. La préfecture appelle à la prudence face à des conditions météorologiques imprévisibles.

Mercredi, un tragique accident en mer a coûté la vie à un plaisancier au large de Sète, tandis qu’un second individu, dans un état critique, lutte pour sa survie. Ces drames surviennent dans un contexte où aucun signal d’alerte météorologique n’avait été émis pour le département, bien que le Gard voisin soit placé en vigilance jaune vague-submersion par Météo France.

L’incident intervient alors que la France fait face à la dépression Kirk, qui poursuit son déplacement vers l’Ile-de-France. Le phénomène météorologique a déjà conduit à la mise en alerte de 32 départements, dont 21 pour des risques de pluie-inondation, dix pour des vents violents et trois pour des crues importantes. À 18 heures, mercredi, le bulletin météorologique faisait état de la montée des eaux dans certains territoires, dont la Seine-et-Marne, placée en vigilance rouge.

Dans l’Hérault, bien que le département ne soit pas directement concerné par ces alertes, les conditions en mer ont provoqué des vagues atteignant deux mètres, rendant la navigation extrêmement dangereuse. La préfecture a rapidement réagi, recommandant aux plaisanciers d’éviter de prendre la mer et conseillant à la population de ne pas se baigner ni de fréquenter les plages. Les autorités insistent sur le fait que, même en l’absence de vigilance officielle, les conditions peuvent rapidement se dégrader, augmentant les risques de noyade.

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Sète : Un vautour fauve s’invite sur les toits du quartier du Barrou

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Sète : Un vautour fauve s'invite sur les toits du quartier du Barrou
©OC

Les habitants du quartier du Barrou à Sète ont eu une surprise de taille lundi soir, lorsqu’un imposant vautour fauve s’est installé sur les toits de leur quartier. Entre fascination et inquiétude, ce visiteur inhabituel a suscité de nombreuses réactions.

Lundi soir, le calme habituel du quartier du Barrou à Sète a été brusquement interrompu par l’apparition d’un visiteur des plus inattendus. Un vautour fauve, majestueux rapace dont l’envergure peut atteindre près de trois mètres, a choisi les toits du quartier pour une pause, provoquant stupeur et émerveillement parmi les résidents. Avertis par les aboiements persistants de leurs chiens, les habitants ont d’abord eu du mal à croire à cette scène inhabituelle. Pour s’assurer de la présence de l’animal, certains ont dû observer plusieurs fois, jusqu’à finalement prendre des photos pour immortaliser ce moment exceptionnel.

La présence de ce vautour à Sète est d’autant plus surprenante que ce rapace est habituellement observé dans des zones beaucoup plus rurales et accidentées. En France, les populations de vautours fauves sont principalement concentrées dans les Pyrénées, les Alpes et les Grands Causses, où des programmes de réintroduction ont permis de stabiliser et même d’augmenter le nombre de ces oiseaux majestueux. L’histoire de leur préservation est d’ailleurs remarquable. Au milieu du 20e siècle, l’espèce avait presque disparu du territoire français, victime de la chasse et de la transformation des pratiques agricoles. Ce n’est qu’à partir des années 1970, grâce à des mesures de protection rigoureuses et à des campagnes de réintroduction, que le vautour fauve a pu regagner ses territoires historiques.

Aujourd’hui, bien que principalement observés dans leurs zones de prédilection, ces rapaces peuvent occasionnellement être vus dans des lieux plus inhabituels, comme cela a été le cas à Sète. La Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO) explique que ces déplacements hors de leur habitat traditionnel peuvent être le fait de jeunes individus explorant de nouveaux territoires ou profitant des courants thermiques pour se déplacer sur de longues distances.

L’apparition de ce grand rapace dans le quartier du Barrou à Sète a toutefois généré une certaine inquiétude. Ne connaissant pas les mœurs de ce visiteur ailé, certains résidents ont rapidement mis leurs animaux domestiques à l’abri, craignant une éventuelle confrontation. Ces craintes, bien que compréhensibles, étaient en réalité infondées. Selon la LPO, le vautour fauve, malgré son allure impressionnante et son bec acéré, ne constitue pas une menace pour l’homme ni pour les animaux de compagnie. Principalement charognard, il se nourrit essentiellement de carcasses d’ongulés, jouant ainsi un rôle essentiel dans l’écosystème en éliminant les restes d’animaux morts.

Après avoir intrigué les habitants du Barrou pendant un moment, le vautour fauve a finalement déployé ses grandes ailes pour reprendre son vol, laissant derrière lui des souvenirs impérissables et des photos qui feront parler encore longtemps dans le quartier. Les spécialistes rappellent que, malgré son apparence imposante, le vautour fauve reste un animal sauvage, à respecter et à observer de loin pour éviter tout incident. Sa venue à Sète rappelle à quel point la nature peut nous surprendre, même au cœur de nos villes.

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Sète : La justice fait obstacle à l’expulsion d’un commerçant des Halles

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Sète : La justice fait obstacle à l'expulsion d'un commerçant des Halles
©VilledeSète

La tentative de la commune de Sète d’expulser l’EURL Pedro’s Kingdom des étals n°110 et n°112 des halles vient de se heurter à un mur judiciaire. Le juge des référés a rejeté la demande de la municipalité, laissant l’exploitant en place pour l’instant. 

L’histoire commence en décembre 2023, lorsque l’EURL Pedro’s Kingdom, exploitant des étals n°110 et n°112 des halles de Sète sous l’enseigne « Don Pepe », est informée de la fin de son occupation. La municipalité, en quête d’un nouvel exploitant, lance une procédure de mise en concurrence. En février 2024, un nouveau gestionnaire est désigné, prêt à prendre les rênes le 1er avril 2024.

Cependant, les choses ne se passent pas comme prévu. L’ancien exploitant reste en place, empêchant le nouveau gestionnaire d’entrer dans les lieux. Face à cette situation bloquée, la commune de Sète décide de saisir la justice en urgence, demandant l’expulsion immédiate de l’EURL Pedro’s Kingdom. La municipalité réclame également 3 000 euros pour les frais de justice et menace de recourir à la force publique si nécessaire.

Le juge des référés, se penche alors sur le dossier. Pour justifier une expulsion en urgence, la commune doit prouver que la situation cause un préjudice grave et immédiat à l’intérêt public. Mais après examen des arguments présentés, le juge conclut que la municipalité n’a pas apporté de preuves suffisantes pour justifier cette urgence.

Ainsi, la requête de la commune de Sète est rejetée. Le juge rappelle que les mesures d’urgence doivent être strictement justifiées et que, dans ce cas, l’absence de preuves claires et convaincantes ne permet pas de procéder à l’expulsion immédiate. L’EURL Pedro’s Kingdom peut donc rester sur les étals n°110 et n°112, du moins pour le moment.

Cette décision soulève des questions sur la gestion de cette situation par la commune. Pourquoi n’a-t-elle pas anticipé les difficultés liées à la transition entre les exploitants ? Et surtout, comment se fait-il qu’elle n’ait pas réussi à prouver l’urgence de la situation devant le juge ?

La commune de Sète a encore la possibilité de poursuivre l’affaire sur le fond, où les arguments des deux parties seront examinés plus en profondeur. Mais pour l’instant, l’EURL Pedro’s Kingdom reste en place, et la municipalité doit revoir sa stratégie.

Cette affaire met en lumière les complexités et les défis auxquels les autorités locales sont confrontées lorsqu’elles doivent gérer les espaces publics et les relations avec les commerçants. Elle rappelle également l’importance de préparer des dossiers solides et bien documentés lorsqu’il s’agit de mesures d’urgence.

Ainsi, les halles de Sète continueront d’abriter ‘Don Pepe’ pour un certain temps encore, tandis que la municipalité réfléchit à ses prochaines étapes. L’attention est désormais focalisée sur la suite de cette saga judiciaire, qui pourrait bien réserver encore quelques surprises compte tenu du manque de rigueur manifesté par les services de la commune.

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