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« Polémique à l’Assemblée : la gauche accuse une ministre d’incitation à la violence, elle dénonce une manipulation »

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Une simple phrase enflamme l’hémicycle. La ministre de l’Agriculture se défend d’avoir appelé à cibler des élus, tandis que l’opposition dénonce des propos dangereux dans un climat déjà tendu.

L’affaire a éclaté après la publication d’un entretien rapportant des propos attribués à la ministre de l’Agriculture. Selon le quotidien régional, celle-ci aurait encouragé des professionnels du secteur à « cibler les élus de gauche ». Immédiatement, les réactions ont fusé dans les rangs de l’opposition, certains y voyant une incitation à la violence politique.

Le Premier secrétaire du Parti socialiste a dénoncé sur les réseaux sociaux ce qu’il qualifie d’ »appel honteux », tandis qu’un député écologiste a annoncé avoir saisi la justice. En séance, les échanges se sont envenimés, le chef du gouvernement étant interpellé sur ces déclarations présumées. Il a fermement rejeté toute interprétation malveillante, assurant que la ministre n’avait jamais appelé à des actions hostiles, mais simplement au dialogue entre agriculteurs et parlementaires.

De son côté, la ministre concernée a dénoncé une « polémique artificielle », accusant ses détracteurs de déformer ses propos. Elle a rappelé son attachement au respect des institutions et à la liberté de vote des élus. Pourtant, certains députés insistent sur le caractère irresponsable de ces déclarations, dans un contexte où plusieurs permanences politiques ont récemment été vandalisées.

Cette controverse intervient au lendemain du rejet d’une proposition de loi agricole, marquée par des tensions sur la question des pesticides. La majorité et la droite ont opté pour une manœuvre parlementaire visant à contourner l’obstruction des groupes de gauche, une stratégie défendue comme nécessaire face à ce qu’ils qualifient de « blocage systématique ».

Les incidents récents, dont des dégradations de locaux d’élus, ajoutent une dimension sensible au débat. Les autorités ont condamné ces actes, rappelant l’importance du respect des institutions démocratiques. Dans ce climat électrique, chaque mot prononcé semble désormais susceptible d’enflammer les passions.

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