Thau
Point Covid-19: Saturation de la réanimation 87% sont des patients Covid
Selon le dernier bilan publié ce vendredi 26 mars par les hôpitaux de Sète et du bassin de Thau, 24 patients COVID sont pris en charge dont 7 en réanimation et 17 en médecine.
En 1 semaine, 18 nouveaux patients et ont été pris en charge dont 3 en réanimation.
Les Hôpitaux de Sète et du bassin de Thau observe depuis le 20 mars un rebond épidémique qui à nouveau mobilise fortement les professionnels de santé.
À retenir cette semaine
- Une saturation de la réanimation (100% de taux d’occupation aujourd’hui dont 87% de patients Covid)
- Une situation qui se dégrade fortement en médecine avec l’obligation de dédier un service complet à la prise en charge des Covid
- Plus aucun positif en SSR, EHPAD et USLD
- La mise en service le 22 mars d’un automate de biologie moléculaire nous permettant d’être autonomes pour la réalisation des tests RT-PCR et donc d’accélérer l’identification des patients positifs au Covid-19
Toutes les consultations externes et les examens se poursuivent normalement ainsi que la chirurgie ambulatoire. Certaines interventions de chirurgie conventionnelle pourraient être déprogrammées dans les prochains jours. Si vous êtes concernés, vous serez personnellement contactés par le secrétariat médical de votre chirurgien.
Depuis le début de la 2ème vague
711 patients Covid ont été pris en charge dont 10% en réanimation, 128 sont décédés (+1 cette semaine) et 559 sont rentrés à leur domicile
Les hôpitaux du bassin de thau précise dans son bilan publié ce vendredi que le taux de positivité des tests réalisés pour nos patients et consultants passe de 5,5 à 7,4%.
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Sète
HLM de Sète : Un accord secret et une somme astronomique pour le départ de l’ancien directeur
Le mystérieux accord de départ de Jean-Paul GIRAL, l’ancien directeur de l’Office Public de Sète Thau Habitat, soulève des questions sur la transparence financière au sein de cette institution publique de la Ville de Sète.
Le départ de Jean-Paul GIRAL, l’ancien directeur général de l’Office Public de Sète Thau Habitat, aurait pu passer inaperçu, mais une convention de rupture controversée signée entre lui et l’Office soulève des inquiétudes quant à la gestion et la transparence financière au sein de cette institution. Ces nouvelles révélations de notre rédaction mettent en lumière des pratiques opaques et soulèvent la question de savoir si les fonds publics ont été utilisés pour acheter le silence de l’ancien directeur.
Le 23 août dernier, le départ de Jean-Paul GIRAL a été officialisé par François Commeinhes, mais les raisons de son départ demeurent mystérieuses. La convention de rupture, que Le Singulier a pu consulter et qui s’étend sur dix pages, comporte des clauses de confidentialité et de non-dénigrement, visant à dissimuler son existence aux médias et aux groupes d’opposition politique.
L’article 8 de cette convention de rupture stipule que « les parties s’engagent à traiter la présente convention, ainsi que tout document, engagement et accord y afférents, comme strictement confidentiels ». De plus, Jean-Paul GIRAL s’engage à garder le silence sur le montant de son indemnité spécifique de rupture et sur les conditions de son départ, sans limitation de durée.
Selon nos informations, Jean-Paul GIRAL a reçu une indemnité de départ de 94 917 € en échange de son silence et de l’absence de dénigrement envers ses anciens collaborateurs. Cette somme apparaît disproportionnée, d’autant plus qu’il aurait été possible de recourir à une simple démission en cas de départ naturel, ou à un licenciement en cas de faute grave. La question qui se pose est : quel est le motif réel de son départ, et quelles informations pourraient être dissimulées par cet accord secret ?
Cette affaire suscite des interrogations quant à la justification d’un tel degré de confidentialité au sein d’une institution financée par des fonds publics, où la transparence devrait être une exigence fondamentale. Les citoyens ont le droit de connaître la manière dont leurs impôts sont utilisés, une notion que le maire de la ville de Sète et président de l’Office semble avoir du mal à appréhender après 22 ans de mandat.
Une nouvelle directrice controversée
Le 15 septembre dernier, le conseil d’administration de l’Office s’est réuni pour nommer la nouvelle directrice générale de l’Office Public de l’Habitat de Sète Thau Habitat, Vanessa LEBEL. Cependant, le choix de François Commeinhes suscite également des questions.
Vanessa LEBEL, qui a débuté sa carrière en tant qu’assistante contentieux à Toulouse Métropole Habitat, puis a occupé le poste de responsable recouvrement chez Promologis pendant de nombreuses années, semble être une spécialiste du contentieux. Selon une ancienne collaboratrice de Promologis que nous avons pu joindre, « ce choix est surprenant », nous confie-t-elle. Elle n’aurait tout simplement pas l’expérience nécessaire pour gérer une telle structure. Le fait qu’une experte en recouvrement soit nommée à un poste de direction au sein d’une institution de logement social suscite des préoccupations quant à la possibilité d’une augmentation des procédures d’expulsion.
De plus, une partie variable de son salaire, incluse dans son contrat, est liée à la réduction de la créance globale. Son salaire de 6 887 € brut mensuel, soit 82 645 € brut annuel, pourrait même atteindre 8 000 € par mois avec cette part variable. Ces chiffres sont considérablement plus élevés que les normes nationales pour des postes similaires et qui pourrait, comme pour son prédécesseur, s’accompagner d’une prime de confidentialité lors de son départ.
Ces événements récents à l’Office Public de l’Habitat de Sète Thau Habitat dessinent une toile de fond préoccupante. Entre les accords de départ clandestins et la nomination d’une nouvelle directrice au profil singulièrement orienté vers le recouvrement, l’avenir du logement social à Sète semble osciller entre ombre et lumière.
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Sète
Sète : Une pétition demande l’ouverture des séances du Conseil municipal
La Ligue des Droits de l’Homme et le Collectif Bancs publics de Sète unissent leurs voix pour demander plus de transparence dans les délibérations municipales.
La Ligue des Droits de l’Homme et le Collectif Bancs publics de Sète ont lancé conjointement une pétition en ligne pour exiger que les séances du Conseil municipal de Sète soient à nouveau ouvertes au public.
En janvier 2024, cela fera quatre ans que la majorité municipale empêche le public de participer aux séances du Conseil municipal de Sète. Ces réunions sont actuellement réservées à quelques journalistes qui n’entravent pas le bon déroulement des affaires municipales, ainsi qu’à quelques proches et amis du maire de la ville de Sète.
Dans leur pétition en ligne, les deux organisations écrivent : « Le 30 septembre 2023, notre ville célébrera le 350e anniversaire de l’arrêt du Conseil du Roi Louis XIV qui lui a donné naissance. La monarchie en France a été abolie, mais les séances du Conseil municipal de Sète se tiennent toujours à huis clos, depuis que la crise du COVID a imposé la ‘distanciation’, cela fait trois ans ! Depuis lors, et contrairement à la loi, le public est contraint de suivre les débats derrière un écran. C’est inadmissible ! Pour un avenir meilleur dans une démocratie que la mairie veut ouverte et apaisée, nous demandons que les séances du conseil municipal de Sète soient accessibles au public et tenues dans une salle suffisamment grande pour accueillir tous les membres du Conseil ainsi que toutes les personnes qui souhaiteront assister à ses débats. »
Il est à espérer que cet appel à la démocratie soit entendu par une majorité municipale qui suscite encore des interrogations quant à sa gestion opaque vis-à-vis de ses administrés.
Voir la pétition > ICI
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Culture
Événement à Sète : Les racines italiennes de la ville célébrées pour son 350e anniversaire
L’Association Internationale « Mes Ancêtres sont de Borgo di Gaeta » organise un rassemblement les 16 et 17 septembre pour célébrer l’histoire partagée entre Sète et Gaëta.
Alors que la ville de Sète s’apprête à souffler ses 350 bougies, un événement d’envergure vient enrichir les célébrations. L’Association Internationale « Mes Ancêtres sont de Borgo di Gaeta » annonce la tenue d’un rassemblement les 16 et 17 septembre. Fondée pour préserver l’héritage des familles originaires de Borgo di Gaeta, nombreuses à avoir immigré à Sète à la fin du 19ème siècle, cette association espère raviver la flamme du passé en rassemblant les descendants de ces pionniers italiens.
Claude-France Léon, la fondatrice de l’association, fera exceptionnellement le déplacement depuis Montréal pour présenter les arbres généalogiques de trois familles sétoises. Cette conférence gratuite, ouverte à toutes les familles sétoises ayant des racines à Borgo di Gaeta, aura lieu sur le chalutier-musée Louis Nocca, une métaphore flottante des liens qui unissent les deux villes.
À l’issue de cette conférence, un déjeuner traditionnel « tielle » sera servi à bord, permettant aux participants de savourer une spécialité culinaire importée à Sète par leurs ancêtres. Ce sera également l’occasion de réflexions et de débats sur la généalogie avec d’autres membres de l’association. Le rassemblement, auquel ont répondu présents certains venus d’Amérique du Nord et d’Europe, comprendra aussi des visites de quartiers ancestraux et des cimetières, un dîner au restaurant Monte Cristo pour découvrir la cuisine sétoise largement influencée par les origines italiennes, ainsi qu’une visite de la conserverie AZAIS-POLITO.
La cerise sur le gâteau de ce week-end chargé en émotions et en découvertes sera la succulente macaronade servie à la Brasserie Victor Hugo. Claude-France Léon annonce également la création d’une antenne française de l’association à Sète, facilitant ainsi le lien entre les familles désireuses d’en apprendre davantage sur leur histoire familiale.
Ce rassemblement, vu comme « une véritable cousinade géante » par les organisateurs, souligne l’importance de maintenir des liens solides entre Sète et ses villes jumelles, en particulier Frontignan, représentée par Rosemonde Anzalone, présidente du Jumelage Frontignan-Gaeta. Celle-ci a répondu à l’invitation de Claude-France Léon, marquant un pas de plus dans le renforcement des liens ancestraux entre ces villes méditerranéennes.
L’Association Internationale « Mes Ancêtres sont de Borgo di Gaeta » a vu le jour en 2003 à Montréal. Avec plus de 1200 familles connectées à ce jour, l’association, basée sur le volontariat et spécialisée dans la recherche généalogique, continue de faire des progrès significatifs en préservant la riche culture et l’histoire des familles de Borgo di Gaeta.
Claude-France Léon, enthousiasmée, conclut : « Nous sommes impatients d’accueillir les nombreux participants à ce premier rassemblement à Sète, qui ouvre la voie à de futurs événements tout aussi mémorables.»
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