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Culture

Oasis ressuscite la magie des années 90 dans un concert mythique à Cardiff

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Des milliers de fans ont vibré lors du grand retour du légendaire groupe britannique, seize ans après leur séparation.

La scène du Principality Stadium à Cardiff a pris feu vendredi soir sous les accords emblématiques d’Oasis, marquant le début d’une tournée mondiale tant attendue. Devant 74 000 spectateurs en liesse, Liam Gallagher a lancé d’emblée l’hymne « Hello », plongeant la foule dans une euphorie collective. Les frères Gallagher, réunis après des années de tensions, ont enchaîné les tubes cultes comme « Wonderwall » et « Live Forever », sous les ovations d’un public transgénérationnel.

Pour beaucoup, ce concert était un rêve devenu réalité. « C’était bien plus que ce que j’imaginais », confie Sebastian, un Danois de 37 ans, encore sous le choc. La performance, sobre et intense, a duré près de deux heures, sans fioritures, comme à l’époque où le groupe dominait la scène britpop. Richard Ashcroft, en première partie, a salué une « soirée historique », résumant l’émotion partagée par des fans venus des quatre coins du globe.

Dès l’après-midi, l’ambiance électrique régnait dans les rues de Cardiff. Les pubs débordaient d’enthousiasme, tandis que des chœurs spontanés reprenaient les classiques du groupe. Parmi eux, Mark, un New-Yorkais de 31 ans, avait fait le voyage spécialement pour l’événement : « On voulait être là, peu importe le prix. » Un prix justement au cœur des polémiques, avec des billets revendus à des sommes exorbitantes, déclenchant même une enquête des autorités britanniques. Liam Gallagher n’a pas manqué d’ironiser sur scène : « Vous avez payé combien, déjà ? »

Malgré ces tensions, la magie a opéré. Debbie, une Galloise de 65 ans, résume l’état d’esprit : « Tout est pardonné dès les premières notes. » La tournée, qui s’annonce comme un succès financier monumental, promet de raviver la flamme d’Oasis auprès des anciens comme des nouveaux fans. Noel Gallagher l’assure : leur musique, brute et authentique, continue de parler aux générations. Preuve que certains mythes ne meurent jamais.

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