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Nahel : le parquet requiert un procès pour meurtre pour le policier qui a tiré

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Nahel : le parquet requiert un procès pour meurtre pour le policier qui a tiré

Près de vingt mois après la mort de Nahel, le parquet de Nanterre demande un procès pour homicide volontaire à l’encontre du policier ayant fait feu sur le jeune homme de 17 ans lors d’un contrôle routier. L’affaire, qui avait déclenché une vague de violences urbaines, connaît une nouvelle avancée judiciaire.

Le ministère public a rendu ses réquisitions ce mardi 4 mars dans le cadre de l’enquête sur la mort de Nahel, survenue le 27 juin 2023 à Nanterre. Le parquet réclame un procès pour homicide volontaire contre le policier motard qui a tiré sur l’adolescent, alors au volant de son véhicule après un refus d’obtempérer. Cette décision marque une étape clé dans une affaire qui avait provoqué de fortes tensions à travers le pays.

Le tir mortel avait conduit à plusieurs nuits d’émeutes, alimentant un débat national sur l’usage de la force par les forces de l’ordre. Dès les premières heures de l’enquête, le policier mis en cause avait été placé en détention provisoire avant d’être remis en liberté sous contrôle judiciaire. Son avenir judiciaire dépendra désormais de la décision du juge d’instruction, qui devra trancher sur la tenue d’un procès aux assises.

Par ailleurs, le parquet demande un non-lieu pour un second motard impliqué dans l’opération. Ce dernier, qui avait initialement été placé sous le statut de témoin assisté pour « complicité de meurtre », ne fait finalement l’objet d’aucune mise en examen.


Si le juge suit les réquisitions du parquet, un procès pourrait s’ouvrir, mettant en lumière les circonstances exactes du drame et la légitimité de l’usage de la force dans cette intervention. L’affaire reste suivie de près, tant par la famille de la victime que par les organisations engagées sur les questions de violences policières et de maintien de l’ordre.

1 Commentaire

1 Commentaire

  1. Domi

    8 mars 2025 at 13 h 01 min

    Une honte, la police à les pieds et mains liés, la justice fait l’apologie des bandits. S il n avait rien à se reprocher, il n’avait pas à commettre un refus d’obtempérer.
    La loi c est la loi, quand il y a un contrôle de police, tu t’arrêtes. Il n’y a pas assez de maison de correction et pas assez de sanction envers les parents qui n’éduquent pas les enfants.

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