La jeune candidate, ancienne conseillère d’Anne Hidalgo, se présente comme une alternative indépendante et ambitieuse pour les municipales de 2026.
Marion Waller, 32 ans, a officialisé sa candidature à la primaire du Parti socialiste pour les élections municipales de Paris en 2026. Ancienne collaboratrice de la maire sortante Anne Hidalgo, elle occupe actuellement la direction du Pavillon de l’Arsenal, un centre dédié à l’urbanisme et à l’architecture. Sa décision de se lancer dans la course a surpris, notamment face à des figures politiques établies comme Rémi Féraud et Emmanuel Grégoire.
Dans une déclaration à l’AFP, Marion Waller a tenu à souligner son indépendance. Elle affirme ne représenter aucun clan et se présente comme une candidate autonome, déterminée à remporter la primaire prévue le 30 juin. « Je suis là pour m’adresser aux 3 500 militants socialistes parisiens. Je monte ma propre équipe et je suis dans cette course pour gagner », a-t-elle expliqué.
La candidate, qui se décrit comme alignée à 100 % avec le bilan d’Anne Hidalgo, a longtemps été perçue comme proche de Rémi Féraud, le successeur désigné de la maire sortante. Cependant, elle insiste sur le fait qu’elle agit désormais en son nom propre. Elle a également évoqué son souhait d’incarner un renouveau et d’apporter une touche de positivité dans une campagne marquée par les tensions entre les deux principaux candidats.
Marion Waller a reconnu que sa décision avait nécessité du courage, notamment lorsqu’elle a informé Anne Hidalgo, Patrick Bloche, Lamia El Aaraje et ses deux concurrents. Tous ont été surpris par son entrée en lice. Bien qu’elle n’ait jamais été élue, elle met en avant son expérience de dix ans à l’Hôtel de ville et son engagement politique depuis la première campagne d’Anne Hidalgo en 2014.
Avec le slogan « Partager Paris », elle place la question de la métropole du Grand Paris au cœur de son projet. Selon elle, c’est à cette échelle que les défis urbains doivent être relevés. « Si le prochain maire ou la prochaine maire de Paris ne fait pas de cette question une priorité, son mandat sera décevant », a-t-elle déclaré.
Marion Waller incarne ainsi une troisième voie, portée par une volonté de renouvellement et une vision ambitieuse pour la capitale. Sa candidature pourrait redynamiser une primaire socialiste jusqu’ici dominée par des rivalités internes.