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Économie

Les Bourses asiatiques divisées sur fond d’une élection américaine très serrée

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Les Bourses asiatiques scrutaient fébrilement mercredi les premiers résultats de l’élection présidentielle américaine, qui s’annonçait de plus en plus serrée, avec notamment une victoire annoncée de Trump dans l’Ohio et une autre très probable en Floride, deux Etats-clés.

La Bourse de Tokyo était dynamique depuis son ouverture, dans la foulée des gains de la veille à Wall Street: vers 05H20 GMT l’indice Nikkei grimpait de 2,01% à 23.764,22 points et le Topix de 1,37% à 1.629,93 points.

En revanche à Hong Kong l’indice Hang Seng stagnait (-0,09%), l’indice composite de Shanghai reculait de 0,26% et celui de Shenzhen baissait de 0,4%.

Outre l’élection américaine, les marchés chinois subissaient le coup de massue du report annoncé la veille de la méga-introduction en Bourse de Ant Group, le mastodonte chinois des paiements en ligne, ce qui plombait le cours de l’action Alibaba, son ancienne maison mère.

Le marché du pétrole continuait sur sa lancée de la veille, surfant toujours sur les spéculations d’une prolongation de la durée des réductions de production par les pays de l’Opep et leurs alliés.

Vers 05H10 GMT le baril de brut américain WTI gagnait 2,28% à 38,52 dollars et le baril de Brent de la mer du Nord prenait 2,19% à 40,58 dollars.

Une victoire du démocrate Joe Biden, qui veut limiter l’exploitation de pétrole de schiste aux Etats-Unis, pourrait aussi faire monter les cours de l’or noir à court terme. 

Les contrats à terme sur les indices boursiers américains étaient en hausse, surtout ceux du Nasdaq. « Le marché observe la baisse de la probabilité d’une victoire écrasante des démocrates, et par conséquent anticipe moins de restrictions oppressantes pour les géants de la tech », décryptait l’analyste Stephen Innes d’AxiCorp.

 

La « vague bleue » s’estompe

 

Le dollar montait face au yen vers 05H25 GMT, à raison d’un dollar pour 104,85 yens contre 104,49 yens mardi à 21H00 GMT. Le billet vert s’appréciait aussi face à l’euro, lequel valait 1,1665 dollar contre 1,1715 dollar la veille.

Les bureaux de vote aux Etats-Unis ont fermé progressivement d’est en ouest, les derniers clôturant à 01H00 heure locale (mercredi 06H00 GMT).

La nuit américaine promettait d’être longue, alors que Donald Trump était déclaré vainqueur dans l’Ohio et serait sur le point de remporter le très important Etat-clé de Floride, qu’il avait déjà raflé par surprise en 2016.

L’équipe de campagne du président sortant a déjà revendiqué sa victoire dans le « Sunshine State ».

Ces succès écartaient le scénario d’une « vague bleue », la couleur du parti démocrate. Joe Biden devait s’exprimer peu après 05H30 GMT, a annoncé son équipe de campagne.

Ailleurs, sans surprise, les deux candidats se partageaient pour l’heure des victoires dans une série d’Etats qui leur étaient promis, essentiellement dans le Sud et le Midwest pour le président républicain sortant, et dans le nord-est et l’ouest pour son rival démocrate.

Le nom du vainqueur pourrait cependant ne pas être connu rapidement, en raison du vote par correspondance, qui risque de retarder le dépouillement dans de nombreux Etats déterminants ou de tronquer des résultats préliminaires.

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Économie

Le déficit public a dérapé l’an dernier, à 5,5 % du PIB, bien au-delà des prévisions du gouvernement

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Le déficit public a dérapé l'an dernier, à 5,5 % du PIB, bien au-delà des prévisions du gouvernement

Selon les chiffres de l’Insee publiés mardi, le déficit public de la France a atteint 5,5% du PIB en 2023, à 154 milliards d’euros. C’est bien plus que les 4,8% de déficit réalisés en 2022 et que les 4,9% initialement prévus par le gouvernement.

Le déficit public en France a grimpé à 5,5 % du PIB en 2023, révèlent les données publiées ce mardi matin par l’Insee. Cette augmentation spectaculaire contraste vivement avec les prévisions gouvernementales qui tablaient encore sur un déficit de -4,9 % il y a quelques semaines à peine. De plus, la dette publique s’est également avérée plus élevée que prévu, atteignant 110,6 % du PIB.

Cette annonce a été accueillie avec inquiétude par le gouvernement, qui redoutait depuis plusieurs semaines cette officialisation. Les raisons de ce dérapage sont attribuées au ralentissement de l’activité économique, un facteur auquel le gouvernement ne s’attendait pas.

Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, a souligné que cet écart résultait notamment de « recettes fiscales moins élevées que prévu », avec une perte estimée à 21 milliards d’euros. Il a également pointé du doigt la baisse plus rapide que prévu de l’inflation, entraînant des rentrées moindres, notamment sur la TVA. Par ailleurs, la crise du marché immobilier a également eu un impact négatif sur les recettes fiscales.

Cette révélation survient à un moment délicat pour le gouvernement, alors que les principales agences de notation doivent bientôt évaluer la soutenabilité de la dette française. Une éventuelle dégradation de la note aurait des conséquences néfastes pour la majorité gouvernementale, surtout à l’approche des élections européennes.

Face à ces chiffres alarmants, le gouvernement se trouve confronté à un défi majeur pour redresser les comptes publics. Les ministres Bruno Le Maire et Thomas Cazenave, responsables des Finances publiques, avaient prévu de ramener le déficit à 4,4 % du PIB d’ici la fin de l’année 2024, mais cet objectif semble désormais difficilement réalisable.

Emmanuel Macron a déjà évoqué une révision des objectifs budgétaires, soulignant la nécessité d’un ajustement budgétaire progressif. Bruno Le Maire a appelé à une « prise de conscience collective », suggérant que des économies devraient être réalisées non seulement par l’État mais aussi par les dépenses sociales et les collectivités locales. Cependant, il a exclu toute augmentation d’impôts, envisageant seulement un durcissement de la taxation des producteurs d’électricité.

Cette annonce a sérieusement écorné la crédibilité budgétaire du gouvernement, attaquée par l’opposition qui dénonce son incapacité à maîtriser les finances publiques. Marine Le Pen a déjà critiqué sévèrement ces chiffres, affirmant que le pays n’avait jamais connu une situation budgétaire aussi précaire.

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Économie

Inflation : Les prix des produits alimentaires baissent, mais ceux de l’énergie continuent d’augmenter

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Inflation : Les prix des produits alimentaires baissent, mais ceux de l'énergie continuent d'augmenter

L’Insee publie son dernier rapport sur l’inflation, mettant en lumière une hausse des prix de l’énergie et une légère baisse de l’inflation en février 2024.

Le dernier rapport de l’Insee sur l’inflation en France met en évidence une augmentation des prix de l’énergie, contribuant à maintenir l’inflation à un niveau élevé. Cependant, cette dernière montre également des signes de ralentissement, atteignant 3% sur un an pour le mois de février 2024, légèrement en baisse par rapport au chiffre de 3,1% enregistré en janvier de la même année.

La hausse des prix de l’énergie continue d’exercer une pression à la hausse sur l’inflation, reflétant les défis persistants auxquels sont confrontés les consommateurs français. Cette tendance contraste avec la baisse des prix de l’alimentaire, indiquant une certaine stabilité dans ce secteur.

Malgré cette légère baisse, l’inflation reste un sujet de préoccupation pour les autorités économiques et les ménages, en particulier dans un contexte de volatilité des prix et d’incertitude économique.

Ce rapport souligne l’importance de surveiller de près l’évolution des prix de l’énergie et d’autres facteurs influençant l’inflation, afin de mieux comprendre les tendances économiques et d’anticiper les défis à venir pour l’économie française.

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Économie

L’émir du Qatar s’engage à investir 10 milliards d’euros en France

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L'émir du Qatar s'engage à investir 10 milliards d'euros en France

L’émir du Qatar Tamim ben Hamad Al-Thani et le président Macron renforcent les liens économiques et humanitaires lors de la visite d’État.

Lors de sa première visite d’État en France, l’émir du Qatar, Tamim ben Hamad Al-Thani, a marqué le premier jour de son séjour en signant un accord historique portant sur des engagements d’investissements qataris massifs dans l’économie française. Cette entente sans précédent promet d’injecter 10 milliards d’euros dans divers secteurs économiques français d’ici 2030.

La signature de cet accord a été annoncée lors d’un dîner officiel à l’Élysée, où le président Emmanuel Macron a chaleureusement accueilli son hôte. Macron a souligné l’importance de ces investissements pour renforcer les partenariats stratégiques entre les deux nations. Les domaines ciblés incluent la transition énergétique, les semi-conducteurs, l’aérospatial, l’intelligence artificielle, le numérique, la santé et les industries culturelles.

Cette visite marque un tournant dans les relations franco-qataries, étant la première visite d’État d’un émir du Qatar en France depuis 15 ans et la première pour Tamim ben Hamad Al-Thani depuis son accession au trône en 2013. Emmanuel Macron a souligné l’honneur que représente cette visite pour la France, saluant le Qatar en tant qu’ami et partenaire fidèle.

L’ancien président Nicolas Sarkozy, qui a joué un rôle central dans le renforcement des liens avec le Qatar pendant son mandat, était présent lors du dîner, aux côtés de personnalités influentes telles que l’homme d’affaires Nasser Al-Khelaïfi, président du Paris Saint-Germain, et des figures emblématiques comme Kylian Mbappé.

En marge des festivités, des discussions ont eu lieu sur des questions cruciales telles que la situation au Proche-Orient, notamment le conflit entre Israël et le Hamas à Gaza. Macron et l’émir ont exprimé leur engagement à travailler ensemble pour parvenir à un cessez-le-feu rapide dans la région.

En signe de solidarité, la France et le Qatar ont également convenu de renforcer leur coopération humanitaire, avec un engagement conjoint de 200 millions d’euros en faveur des Palestiniens, notamment à Gaza. Des efforts ont également été déployés pour fournir une aide humanitaire et médicale essentielle à la population affectée par le conflit.

Cette visite historique scelle non seulement des accords économiques majeurs, mais témoigne également de l’engagement des deux nations en faveur de la paix et de la coopération internationale.

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