Coronavirus
L’épidémie place de nouveau l’exécutif face à des choix difficiles
Un énième conseil de défense Covid-19 se tient mercredi à l’Elysée. Il ne devrait pas déboucher sur l’annonce redoutée d’un troisième confinement, le gouvernement se laissant quelques jours pour trancher sur de nouvelles restrictions acceptables pour les Français.
« Le couvre-feu est-il suffisant ou pas? C’est la question que l’on se pose », résume un conseiller de l’exécutif.
Pour y répondre, le gouvernement attend de pouvoir examiner les résultats de deux études d’impact: l’une sur le couvre-feu à 18H, l’autre sur la progression des variants du virus, dont les données complètes sont attendues vendredi.
Les prochains jours seront donc « décisifs », a prévenu une source gouvernementale. Car « à ce stade », il n’y a « pas de raison » de décider un confinement, a indiqué mardi la ministre de l’Industrie Agnès Pannier-Runacher.
La France « reste dans une période ambigüe où la situation sanitaire se dégrade mais pas de manière exponentielle », résume un cadre de la majorité.
En témoigne l’évolution des données quotidiennes de l’épidémie: le nombre de patients hospitalisés a continué d’augmenter mardi, à 27.005, dont 2.006 malades arrivés au cours des précédentes 24 heures. 3.071 se trouvaient dans les services de réanimation contre 2.829 une semaine plus tôt, selon Santé publique France.
Par ailleurs, 352 décès supplémentaires ont été répertoriés à l’hôpital au cours des dernières 24 heures, portant le nombre total de morts causées par l’épidémie à 74.106 en France, soit nettement moins qu’au Royaume-Uni, à la population comparable, qui a été mardi le premier pays européen à passer la barre des 100.000 morts du Covid.
Le variant anglais, particulièrement contagieux, a représenté 9,4% des cas dépistés en Ile-de-France entre le 11 et le 21 janvier, selon des médecins de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), pour qui sa progression augure d’une prochaine hausse « très significative » du nombre de malades.
Pour tenter de limiter sa propagation, le conseil de défense pourrait examiner de nouvelles restrictions pour les déplacements internationaux, alors que l’Allemagne a annoncé mardi envisager, comme Israël, de réduire « presque à néant » le trafic international aérien à destination de son territoire.
Le gouvernement se penchera aussi sur les « clauses de revoyure » fixées à la fin du mois, comme celle sur les stations de ski, Jean Castex devant recevoir les élus et professionnels de la montagne lundi prochain.
« Enseignements »
L’hypothèse d’un nouveau confinement a pris de l’épaisseur ces derniers jours sur la base des déclarations alarmantes de certains experts, comme le professeur Jean-François Delfraissy, président du conseil scientifique.
S’il devait être finalement décidé prochainement, un troisième confinement ne serait ni comme le premier, au printemps 2020, ni comme le deuxième, à l’automne, « car on en a tiré des enseignements », précise un membre du gouvernement. Il s’interroge d’ailleurs sur l’opportunité de l’appeler encore « confinement » au cas où les restrictions permettraient de garder les écoles en activité et les commerces ouverts avec un protocole sanitaire strict.
Le Pr Delfraissy a avancé l’idée de saisir les vacances scolaires de février « comme une opportunité » pour « décider de fermer les écoles trois semaines au lieu de deux, et de confiner sur cette période ». Il s’agit d’une « décision politique », a-t-il cependant précisé.
En attendant, le gouvernement ne cherche pas à « jouer avec les nerfs » des Français, a assuré mardi Christophe Castaner, patron des députés LREM, alors que « nous voyons bien qu’ils ont de plus en plus de mal avec les mesures contraignantes ».
L’acceptabilité des mesures est devenue une question centrale pour de nombreux responsables politiques, préoccupés par les émeutes qui se sont produites aux Pays-Bas depuis l’entrée en vigueur d’un « simple » couvre-feu samedi.
« Si nous sommes contraints de mettre en place un nouveau confinement, il faudra avoir les bons mot pour l’expliquer et défendre sa mise en œuvre », prévient un conseiller de l’exécutif.
Sanofi s’engage
Devant les députés, Jean Castex a réaffirmé mardi sa stratégie: « Lorsque sont en balance des préoccupations sanitaires et des préoccupations économiques tout à fait légitimes, je prioriserai toujours la santé de nos concitoyens ». Mais en prenant « en compte toutes les conséquences économiques, sociales, psychologiques », a-t-il ajouté.
Sur le front de la vaccination, Sanofi a annoncé qu’il allait aider Pfizer et BioNTech à produire leur vaccin contre le Covid-19 et devrait conditionner plus de 100 millions de doses destinées à l’Union européenne d’ici fin 2021.
Le groupe français va utiliser son usine allemande de Francfort pour mettre en flacon le vaccin qui lui sera fourni par ses concurrents à partir de juillet, a précisé Paul Hudson, son directeur général, au Figaro.
Mais, à plus court terme, la stratégie vaccinale fera face à un écueil de taille puisque AstraZenecane ne livrera à la France que 4,6 millions de doses de son vaccin d’ici fin mars, soit moitié moins qu’attendu, selon le ministère de la Santé.
Au total, près de 1,2 million de personnes (1.184.510 précisément) ont reçu une première dose du vaccin depuis le début de la campagne lancée à la toute fin décembre.
Coronavirus
Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires
La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.
L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.
Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.
Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.
Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.
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Coronavirus
Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS
Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.
Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.
Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.
L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.
Coronavirus
Covid-19 : les soignants non vaccinés seront réintégrés en mai
« Les non-vaccinés ne sont pas forcément attendus avec des fleurs dans tous les services et partout », a prévenu le ministre de la Santé, François Braun.
Les soignants suspendus faute de schéma vaccinal complet contre le Covid-19 pourront être réintégrés, a annoncé le ministre de la Santé, François Braun. Cette décision fait suite à l’avis favorable de la Haute autorité de santé (HAS) donné fin mars à la levée de l’obligation vaccinale contre le Covid-19 pour les soignants et les autres professionnels concernés.
« Les non-vaccinés ne sont pas forcément attendus avec des fleurs dans tous les services et partout », a prévenu le ministre de la Santé, soulignant que la réintégration se fera dans de bonnes conditions. Le décret de mise en application sera publié mi-mai. Cette décision permettra à ces professionnels de reprendre leur activité dans les établissements de santé et les maisons de retraite, notamment.
Paris avait opté pour la contrainte à la fin de l’été 2021, obligeant 2,7 millions de personnes, soignants et autres professionnels, à se faire vacciner contre le Covid-19. Faute d’attester d’un schéma vaccinal complet, quelques milliers ont depuis été suspendus sans rémunération. Cette question de réintégration a été au cœur de la bataille politique, notamment pour le Rassemblement national et La France insoumise.
Le ministre a précisé que la réintégration concernera un phénomène très marginal, qui ne représente qu’une proportion infime d’agents hospitaliers et de libéraux. La question de leur réintégration sera examinée lors de la niche parlementaire du groupe communiste le 4 mai. Toutefois, le ministre a affirmé que « les choses seront faites » et que les discussions pourraient être retirées.
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