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Le procès Le Scouarnec : chronique d’un scandale judiciaire et médical
Trois mois d’audiences chocs ont exposé l’ampleur des crimes du chirurgien pédocriminel, des aveux partiels à la reconnaissance totale.
L’affaire Joël Le Scouarnec restera comme l’un des procès les plus retentissants de l’histoire judiciaire française. Durant trois mois, les assises du Morbihan ont dévoilé l’étendue des violences sexuelles commises par l’ancien chirurgien sur près de 300 victimes, majoritairement mineures. Retour sur les moments-clés d’une procédure hors norme.
Les premiers jours du procès, fin février, ont immédiatement plongé l’audience dans l’horreur familiale. Les témoignages de ses proches, dont son ex-épouse et ses trois fils, ont révélé un système familial gangréné par l’inceste et le silence. Le 28 février, l’accusé a franchi un seuil en admettant des « abus sexuels » sur sa petite-fille, déclenchant l’ouverture d’une nouvelle enquête.
La découverte de carnets méticuleusement tenus par Le Scouarnec a marqué un tournant. Ces documents, où il décrivait ses agressions avec une froide précision, ont permis d’identifier de nouvelles victimes tout en exposant les failles des enquêtes initiales. Le 20 mars, le parquet de Lorient a officiellement ouvert une instruction complémentaire pour traquer d’éventuelles victimes non recensées.
Les aveux de l’accusé ont évolué de manière spectaculaire. Après avoir nié pendant des années, il a reconnu le 20 mars l’intégralité des faits qui lui étaient reprochés, incluant des viols sur des enfants. Pire encore, il a assumé une responsabilité morale dans le suicide de deux de ses victimes, un mea culpa glaçant prononcé le 20 mai.
L’audience du 19 mai a mis en lumière les défaillances systémiques ayant permis à ce prédateur de continuer à exercer malgré sa condamnation en 2005 pour détention d’images pédopornographiques. Les représentants des instances médicales, incapables de justifier ces manquements, ont suscité l’indignation des parties civiles en rejetant la faute sur les « complexités administratives ».
Le procès s’est achevé sur une ultime déclaration de l’accusé, refusant toute clémence tout en exprimant le souhait de « devenir meilleur ». Le ministère public a requis 20 ans de réclusion, soulignant le « risque extrême de récidive ». Le verdict, attendu ce mercredi, clôturera une procédure qui a secoué la France entière.
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